Page 1 of 2

Crap et la philo !

Posted: 28 Nov 2004 21:53
by !z3r^
Explique moi ta sign crap !!! jpige rien a la philo ^^ 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254:

Peut on avoir raison tout seul ?
Avoir raison est, bien évidemment posséder la vérité. Aussi doit-on se demander ce qu'est la vérité. Elle est soit ce qui a effectivement existé, soit ce qui peut être rigoureusement démontré. Ainsi les uns s'efforcent de voir ce dont ils veulent être sûrs - ils ne croient que ce qu'ils voient -, d'autres préfèrent apprendre à raisonner logiquement pour prouver ce qu'ils avancent. Cependant la vue elle-même peut tromper, quant aux hypothèses d'une démonstration, elles peuvent se révéler fausses ou incomplètes. La vérité n'est jamais à l'avri d'une erreur d'appréciation. La vérité n'existe donc pas dès lors qu'il est nécessaire de poser des hypothèses, ou plutôt, toute vérité est relative aux hypothèses posées, c'est-à-dire à ce que l'on voit ou à ce que l'on sait à l'origine. Ainsi l'univers ptolémaïque, aussi rigoureuses furent les démonstrations de mathématicien grec, était entièrement en décalage par rapport au réel (si toutefois ce que nous dit la science contemporaine du réel est exact !) du fait d'observations erronées. Il n'est donc de vérités que subjectives comme l'affirmait J. P. Sartre : la vérité comme " construction théorique subjective ". ../..

Posted: 28 Nov 2004 21:54
by crapule
tu veux la suite ptet ?

Posted: 28 Nov 2004 22:14
by !z3r^
ouai pk pas , en plus sartre je l'ai étudiez ^^ :P 1044201692:

Posted: 28 Nov 2004 23:35
by crapule
Peut on avoir raison tout seul ?

Avoir raison est, bien évidemment posséder la vérité. Aussi doit-on se demander ce qu'est la vérité. Elle est soit ce qui a effectivement existé, soit ce qui peut être rigoureusement démontré. Ainsi les uns s'efforcent de voir ce dont ils veulent être sûrs - ils ne croient que ce qu'ils voient -, d'autres préfèrent apprendre à raisonner logiquement pour prouver ce qu'ils avancent. Cependant la vue elle-même peut tromper, quant aux hypothèses d'une démonstration, elles peuvent se révéler fausses ou incomplètes. La vérité n'est jamais à l'avri d'une erreur d'appréciation. La vérité n'existe donc pas dès lors qu'il est nécessaire de poser des hypothèses, ou plutôt, toute vérité est relative aux hypothèses posées, c'est-à-dire à ce que l'on voit ou à ce que l'on sait à l'origine. Ainsi l'univers ptolémaïque, aussi rigoureuses furent les démonstrations de mathématicien grec, était entièrement en décalage par rapport au réel (si toutefois ce que nous dit la science contemporaine du réel est exact !) du fait d'observations erronées. Il n'est donc de vérités que subjectives comme l'affirmait J. P. Sartre : la vérité comme " construction théorique subjective ".
Que qualifie donc l'homme de vérité ? Ce qui est reconnu universellement est reconnu comme vrai. Et a raison celui dont l'opinion peut être confirmée par le plus grand nombre. En cas de litige, c'est la justice, quelle que soit sa forme, qui tranche le débat et établit ainsi une jurisprudence. De plus l'on peut donner à la locution " avoir raion " un second sens plus couramment énoncé sous la forme " avoir sa raison ". Les fous, qui se sont affranchis du monde extérieur, auraient-ils raison sans avoir leur raison ?
Cependant, cette définition de la vérité est pour le moins contestable. L'Histoire a prouvé que les théories établies, reconnues unanimement, n'étaient pas à l'abri d'erreurs monumentales. Il n'est que de rappeler le nombre d'hypothèses successives qui ont voulu régir l'univers (Aristarque de Samos, Ptolémée, Copernic, Newton, Hubble et maintenant Einstein, puis bien évidemment Bonnie ! ). Plus généralement, c'est l'histoire qui est seule juge. Une théorie sera d'autant plus proche de la réalité qu'elle résistera au temps. Un homme aura d'autant plus qu'aucun démenti à ses propos ne se présentera rapidement. De même, mieux que la foule, sujette aux passions, le peuple juge après avoir mûrement pesé le pour et le contre et s'être libéré des modes.
Est-il donc possible, dans ce cas, d'avoir raion tout seul, face à la majorité ?Il semblerait qu'avoir raison tout seul n'existât point. Que dire alors des prédictions et prévisions qui se réalisèrent ? Lorsque Kant assista à la bataille de Valmy, un événement en soi peu extraordinaire, il eut l'exclamation suivante : " D'ici et de ce jour, commence une nouvelle ère ". En effet, la Révolution française allait, par la suite, boulevreser tout l'échiquier européen. Et que dire de Robespierre affirmant qu'une guerre pour la trop jeune démocratie française amènerait inévitablement une dictature césarienne ?
Toute la question serait résiderait donc dans le temps et serait constituée par le décalage entre le moment de perception des plus intuitifs et celui des autres. L'analogie avec les propos de Saint-Augustin est immédiate : pour lui il y a toujours trois présents : l'un tourné vers le passé, la mémoire, un second observant le présent, la perception, le dernier scrutant l'avenir, l'attente. Les deux premiers sont donc les hypothèses bâtissant le troisième, l'attente. Celle-ci est l'attente de la vérité ou encore, elle consiste à s'attendre à ce que nos déductions soient vérifiées.
Et justement, tout l'art de l'homme d'Etat, à la différence du simple l'homme politique, est la lucidité, est le fait d'avoir raison tout seul. Et c'est pourquoi beaucoup d'hommes d'Etat (Richelieu, Mazarin...) ont été honnis du peuple durant leur vivant, mais sont très respectés par l'Histoire. Le grand savant a lui aussi raison avant le reste de ses confrères. Pasteur était bien seul lorsqu'il voulait obliger les chirurgiens à se laver les mains avant de pratiquer une opération. Mais si ces exemples semblent être si catégoriques, repoussant l'idée d'une impossibilité de la raison appartenant à un seul homme, c'est que l'Histoire ne retient que les prémonitions qui se réalisèrent. Tous ceux qui furent dans l'erreur tombèrent dans l'oubli. Aussi est-il très rare que l'on puisse avoir raison tout seul. Et alors, l'on est bien seul...
Quelles sont donc les conséquences de cette situation sur la société d'une part, et d'autre part, sur la personne ayant raison ?
La tyrannie, absolutisme ou dictature, ne reconnaît qu'une vérité, la vérité officielle. Seuls ont raison les défenseurs du régime. Ainsi les grands philosophes des Lumières ne pouvaient qu'avoir tort ; et c'est pourquoi la Révolution fut : parce que seuls contre tout en leur temps, ils furent reconnus par la génération suivante comme détenteurs d'une vérité. Dans un autre contexte et dans une autre discipline, sous Staline, l'affaire Lyssenko porta préjudice à toute la biologie soviétique parce que niant idéologiquement toute vérité à une " biologie bourgeoise ". Cependant, dans un cas comme dans l'autre, le temps donna raison à la vérité. Le temps semble toujours faire triompher la vérité, il semble être son allié.
Et il sembla malheureusement être seul. Car l'intolérance humaine condamne le détenteur d'une opinion diffréente, même tout-à-fait raisonnable, à la vindicte populaire d'une foule autocratique, et ce, autant en démocratie, où les foules ont l'impression d'être libres, qu'en régime totalitaire, où les masses sont manipulées. Le détenteur de la vérité est seul contre tous cette fois. Ainsi Socrate fut-il suicidé pour avoir osé émettre une opinion divergeant de le pensée unique alors qu'il est aujourd'hui reconnu par tous. C'est ainsi également qu'au lendamain de la mort du Général de Gaulle, on a parlé de l'homme des non dont " le seul tort était d'avoir raison, d'avoir raison trop tôt ".
Ainsi avoir raison tout seul est évidemment possible puisque l'intelligence humaine est limitée et non uniforme entre les hommes. Cependant, l'homme, jaloux par nature, rejette cette éventualité et la société ne fait qu'aggraver ce rejet. Sans doute Cyrano de Bergerac médite-t-il toujours les Fables de La Fontaine : " La Raison du plus fort est toujours la meilleure. "

Posted: 28 Nov 2004 23:50
by !z3r^
Dire que certaine personne passe leur vie a ecrire tout sa !! 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254: 1037641254:

eye-popping:

Posted: 29 Nov 2004 00:23
by crapule
encore faudrait il que tu ais tout lu :p

Posted: 29 Nov 2004 00:50
by DucH
crap
newtusors:

Posted: 29 Nov 2004 01:56
by Bonnie
J'ai édité le texte, y avait une grave omission ! (et c'est nettement plus drôle comme ça :p)

ok je sors.... tombstone:

Posted: 29 Nov 2004 09:23
by niarf
Moi j'aimerai savoir qui l'as ecris?
C'était interessant, bien qu'évident...
J'aime bien jump3:

Posted: 29 Nov 2004 09:27
by niarf
J'en ai un sympa qui est un peu en liaison (j'ai dis un peu mais plus qu'on ne le crois quand meme hein =)

Si certains doutent encore que l'univers soit tout entier leur esprit, qu'ils essaient d'exhiber de la "matière" qui ne soit pas leur propre sensation de matière.
Tout ce dont j'ai conscience est une partie de ma conscience, toute sensation est esprit par définition, toute "matière" est sensation.
Ceux qui veulent à tout crin envisager l'existence éventuelle de matière qui soit indépendante de la sensation de matière, devraient se demander si ce désir a un sens : l'idée de matière est entièrement construite sur une suite de sensations.
Il n'y a pas de concept de matière qui repose sur autre chose que notre esprit seul et unique. Dans ces conditions, il faut vraiment aimer l'incertain, l'illusoire et l'hypothétique pour imaginer l'application de ce concept à "autre chose" qu'à l'esprit.
L'esprit, de fait, a une forme de matière.
C'est tout ce qu'on peut dire, car toute pensée peut s'analyser comme une forme apparemment "matérielle" de l'esprit, ce qui veut bien dire que c'est de l'esprit et pas du tout de la matière indépendante de l'esprit.
La question "est-ce que l'esprit est créateur" tombe d'elle-même. Si tout est esprit, si les pensées changent, l'univers change.
On doit cependant aller plus loin et dire : l'esprit, seul créateur, n'a de sens que pôur MOI dans MON univers.
Je suis le seul esprit de mon univers, et donc je suis le seul créateur de ce dernier. Me voilà face à une responsabilité brutale et difficile à assumer.
Ma responsabilité est encore plus grande lorsque je prends conscience que tout ce que je crée, certes je le crée la plupart du temps inconsciemment, mais c'est néanmoins ce que je veux.
Je suis seul responsable des pensées qui en moi créent, même si elles sont inconscientes.
En effet, le phénomène créateur, on l'a démontré, est le fait qu'il y a un BUT.
L'esprit a un but unique qui se subdivise en une infinité de buts personnels, et je suis un de ceux-là.
Il ne m'est donc pas possible de me cacher derrière mon inconscient.
Si je crée, même "involontairement", en fait c'est très volontaire puisque cela a pour seule source le fait de me définir aujourd'hui comme l'individu que je suis, étant entendu que c'est cela qui détermine mon but personnel.
Fonction de ce que je crois être (et j'en suis seul responsable), mon but se met en place pour aller de cet état vers l'état parfait absolu.
Or, la définition de moi-même qui suscite ce processus créateur, c'est à chaque instant que j'en suis entièrement responsable, de par l'ensemble de mes réactions face au monde et à l'univers. En toute circonstance, j'agis comme ceci ou comme cela, machinalement, ce qui délimite ma conscience morale et ma personnalité, et il s'ensuit l'univers correspondant pour aller vers le but.
Donc pas d'hésittion, plutôt que de faire la police de mes pensées, comme on le préconise généralement, je dois avant tout faire la police de mes AttITUDES MENTALES et de mes réactions dans le monde, pour gérer au mieux ma relation au monde, relation qui me définit, et donc engendre l'univers que je suis appelé à vivre.
Voilà donc que l'Ontologie devient beaucoup plus exigeante qu'elle ne me paraissait auparavant. Il ne suffit plus de faire de belles affirmations pour me changer ou pour obtenir ce que je veux.
Il faut d'abord et avant tout rechercher l'harmonie des rapports avec les autres et le monde, en toute circonstance, afin de définir l'image de moi dont j'ai besoin pour vivre ce que j'ai envie de vivre.
"Il faut prier pour être et non prier pour avoir".
La pensée créatrice nous procurera ce dont nous rêvons à condition que cela corresponde à notre personnage.
Changer ce personnage c'est changer sa relation au monde.



DEVENIR LE DECIDEUR DE MA VIE
Ensuite je ne dois pas croire que je crée véritablement.
On ne doit pas parler de création mais de "manifestation".
L'esprit ne crée rien de réel, j'en constate la forme "extérieurement", voilà tout.
S'il n'y a pas création à proprement parler, il y a néanmoins quelque chose qui y ressemble beaucoup : tout d'abord, puisque le "tout" me paraît extérieur, ses modifications me paraissent indépendantes de moi, donc "créées" par quelque chose.
Je n'ai pas le sentiment que je suis spectateur de mes propres modifications.
Ensuite, l'influence de ce qu'on appelle généralement l'esprit, c'est-à-dire la partie de l'esprit reconnue comme personnelle, intérieure, est manifeste : avec un peu d'expérience, je constate rapidement que le monde répond à mes états d'âme et à mes besoins spirituels.
Je peux donc penser que "mon" esprit "crée" ces univers successifs.
Or ce n'est pas le cas. Les univers que je perçois, au même titre que tous ceux que je ne perçois pas, existent de toute façon, et de toute éternité.
Il est impossible de créer véritablement quelque chose. Ce qui permet de dire cela est que le tout est le tout. Il ne peut rien lui manquer, toute chose, toute réalité, toute idée, fait à l'avance partie de ce tout. On ne fait que la "sélectionner" parmi l'infinité des possibles, et c'est celle qu'on sélectionne que l'on perçoit.
En tant que personne, je suis un filtre qui évacue presque tout l'univers pour n'en assumer qu'une infime partie, et cette sélection de moi-même est manifestée dans l'univers que je vis.
Pour qu'une création soit possible à proprement parler, il faudrait qu'il y ait des choses qui n'existent pas, et donc qu'il y ait des "trous" entre la division absolue du zéro et de l'infini, et leur unité absolue.
Ceux qui connaissent bien l'origine de l'esprit ont depuis longtemps acquis la certitude que tous les univers existent simultanément entre ces deux extrêmes, et que la conscience ne fait que se déplacer de l'un à l'autre, c'est-à-dire d'une croyance à une autre. Je n'ai donc pas besoin de croire à la "matérialisation" des choses. Simplement, en me changeant, je me mets en condition de goûter de ce qui existe de toute éternité.




CONCLUSIONS PRATIQUES
1°) Je suis, cela signifie "je crée".
Toute activité de l'esprit sous forme de pensées se manifeste sous la forme de mon univers, puisque cet univers n'en est que la forme.
Une pensée sans forme, cela n'existe pas puisque la pensée est une délimitation dans l'infini de l'esprit.
Cette forme paraît forcément extérieure puisque la conscience se croit forcément au centre. Donc toute pensée, quelle qu'elle soit, positive ou négative, engendre l'univers que je vis. Plus que leur reflet, cet univers EST mes pensées.
A la question "y a-t-il pour autant des faits ou réalités qui ne soient pas issues de ma pensée", la réponse est non. Mon univers est celui que JE perçois.
2°) Par conséquent, telles sont mes pensées, tel est l'univers que je vis. Il faut et il suffit que je change mes pensées pour que mon univers change. Reste à savoir comment faire.
3°) Je suis l'unique responsable de tout ce que je vis et perçois. Il n'y a pas d'autre source créatrice de quoi que ce soit dans cet univers. Dès que quelque chose pénètre dans mon champ de conscience, j'en suis le responsable unique et entier.
4°) Ce que je crée n'est pas un hasard et correspond exactement à mes besoins, puisque le créateur est la poursuite du but absolu et parfait. Je suis donc dans la reconnaissance permanente, quel que soit le résultat.
5°) Plus j'assume le fait d'être ce "créateur" permanent, plus je m'autorise à être moi-même, plus je manifeste mon absence de peur, et plus je m'approche de "Dieu" : ma réalité ultime.
6°) Je suis certain que ce que je vis existe de toute éternité. Je n'ai pas à craindre l'impuissance de l'esprit à "créer une matière ou une situation qui n'existe pas". Puisque tout est, mais que ma conscience sélectionne, à moi de lui apprendre à sélectionner en connaissance de cause. Ma confiance dans le résultat est entière.
7°) Le processus de sélection est le processus de la croyance.
La croyance est le fait de s'accrocher mentalement à ce qui nous donne existence en tant que conscience.
Ma conscience s'éteindrait si je ne vivais pas une limitation de l'infini à l'extérieur de moi.
C'est impossible, mais le moyen de cette impossibilité est l'attachement à la matière.
Il y aura toujours nécessité mentale de m'accrocher à quelque chose qui me permette d'être conscient.
La croyance en "ce qui est", apparemment "constaté" et "tangible", ne peut être remis en cause sans risque de perdre son équilibre mental. La conscience en a le plus grand besoin.
Cela étant, elle peut reculer à l'infini les limites de l'attachement, et celles de ses croyances. Il restera toujours, de toute façon, un univers personnel créé à aimer.
Le sachant (et cela est démontré par la nécessité de la conscience pour que le néant soit), je peux désamorcer cette peur de perdre cette matière, cet attachement, et changer mes croyances de plus en plus aisément.
8°) Les croyances sur lesquelles je dois et peux agir ne sont pas celles qui concernent l'univers.
Il est vain d'essayer de croire que la Terre tourne autour d'Alpha du Centaure.
Le sens de la création allant de la définition de soi-même en tant que sélectionneur d'univers, vers la perception extérieure de cette pensée, et non l'inverse, la seule croyance que je sois fondé à changer est mes croyances sur MOI-MEME, c'est-à-dire sur l'image de soi.
Cela est le point central, crucial, fondamental. Cela se résume par la maxime : "il faut prier pour être, et non prier pour avoir".
Cela signifie que je dois m'autoriser à tout penser de moi-même, ce qui est un effort de contestation de tout conditionnement, et de toute influence du passé.
Le passé n'existe pas, or c'est à lui que j'attribue le soin de me définir. Devenir créateur, c'est nier être un passé. Désormais, je suis un BUT, un objectif, mon avenir. Telle est la source de la Thérapie Métaphysique à l'opposé de la Psychanalyse.




LA HIERARCHIE CREATRICE
Souvent, on dit que nos prières ne marchent pas parce qu'on a des idées inconscientes contraires. C'est un peu vrai dans la mesure où, si la pensée "crée", nous ne sommes pas constitués que d'une seule pensée, mais d'une légion de pensées dont beaucoup sont contradictoires. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner que l'univers que nous vivons soit si peu satisfaisant. Je pousse dans un sens, je pousse dans l'autre, je désire autre chose qui n'a rien à voir, de toute façon j'ai peur du résultat, etc. L'ensemble produit une vie gentiement erratique où on a vraiment l'impression de laisser les choses à vau-l'eau, sans influer dessus.
Il est donc clair qu'il y a du ménage à faire pour arriver à la pensée convergente ou "pensée laser" comme dit Pierre Gardelle. C'est un des objectifs qu'il faut avoir en tête si l'on veut progresser. Cela s'appelle : savoir ce qu'on veut, savoir qui on est, et ne pas avoir peur. Rude tâche pour laquelle mille techniques peuvent être utiles.
Mais une fois cela résolu, on n'en devient pas pour autant un magicien capable de faire la vaisselle à la façon de Mary Poppins ou de Merlin. Parce que notre volonté est hiérarchisée. Il y a notre volonté consciente, qui peut être multiple et contradictoire, mais il y a en plus nos volontés inconscientes. Sont inconscientes celles qui sont trop habituelles ou trop anciennes pour être conscientes, les avoir à l'esprit ne serait d'aucune utilité. Ainsi, on ne décide pas de respirer, ni de subir la "gravité". Mais par conséquent il est d'autant plus difficile d'y changer quelque chose.
Cette volonté profonde et ancestrale, que nous avions déjà en tant que particules atomiques, n'est qu'une des strates de notre volonté. On peut sérier découper cette volonté en tranches successives :
- la simple volonté d'être, qui entretient les peurs fondamentales de notre conscience et permet de la maintenir : rejet de l'infini, de la solitude, de la toute-puissance etc.
- la volonté de la forme matérielle qui permet à cette conscience de fonctionner. La "gravité" est une des lois de la Physique que nous reproduisons à chaque instant dans ce but ;
- la volonté d'être au niveau de l'évolution qui nous convient : je ne vais pas changer du jour au lendemain le fait d'être un humain vivant sur une planète bleue. Ce ne sont là nullement des nécessités absolues, mais simplement des croyances auxquelles on tient dans un but utilitaire d'ordre "cosmique" ;
- la volonté de conserver l'expérience de mes vies d'humain ; croyance en un passé plus ou moins personnel. C'est à ce niveau que se décide l'essentiel des expériences de ma vie, fonction de mes "besoins spirituels" ;
- la volonté de détenir certaines caractéristiques émotionnelles, sentimentales, intellectuelles etc. Tout ce qui constitue mon "tempérament", ainsi que la forme de mon corps personnel et qui permet à mes expériences d'avoir un sens et de m'apporter des enseignements ;
- l'image de moi dans le cadre de ce tempérament ; je suis capable de ceci, de cela, mais pas de ceci ou de cela ;
- ce que je crois être bon pour moi par rapport à cette image ; je décide consciemment des tas de choses dans le but (en général) de me magnifier à mes propres yeux, de ressembler à mon idéal. C'est seulement là que commence la volonté consciente ;
- les décisions habituelles conscientes et modifiables, mais généralement machinales ;
- le choix de mon but, en liaison avec le Grand But cosmique : la nécessité du néant, recherche de l'unité entre le zéro et l'infini, c'est-à-dire amour de mon univers à tout instant.
On comprend bien que la pensée créatrice ne tente de modifier que les couches les plus superficielles de l'existence.
Elle ne peut guère, d'ailleurs faire davantage. Et on comprend bien que si une décision, une affirmation, une prière pour vivre telle chose, entre en contradiction avec un besoin plus profond, elle sera tout simplement nulle et non avenue.
Ainsi je peux décider des tas de choses, mais s'avérant non conforme à mes besoins spirituels du moment, j'ai peu de chances que cela se produise.
Néanmoins, je peux le faire si je change ces besoins spirituels, et cela est possible par mes prises de conscience a priori, c'est-à-dire avant l'expérience, par la compréhension des choses, et par la décision ferme et déterminer de changer mon mode de réaction dans telle ou telle circonstance. Ainsi je manifeste un autre niveau de conscience, donc d'autres besoins, et cela peut faire que désormais telle chose m'est offerte.
Je peux aussi vouloir changer la gravité et que le Soleil n'attire plus la Terre. J'ai le droit. Pour y parvenir, il faudra que j'intervienne encore plus haut, au niveau où cela se décide, et donc que je change les besoinsd'évolution sous forme de matière, ce qui n'est pas une mince affaire.
Mais c'est théoriquement possible. Rien ne s'impose à l'être que ses propres croyances.
On comprend donc bien comment cette hiérarchie des volontés est une hiérarchie des croyances, et par suite une hiérarchie créatrice. Je crois à ce dont j'ai besoin à un moment donné (c'est ma volonté), et ce à quoi je crois forme mes pensées qui se manifestent "matériellement" dans le monde. Changer ces croyances est possible, encore faut-il que cela ait une signification profonde en accord avec mes nécessités supérieures. Sinon, je me leurre.
Le sage n'a nulle envie de changer ce qui lui paraît bon. Cela peut paraître une "lapalissade", mais ce n'en est pas une. Il est très difficile d'estimer ce qui doit être décidé ou non, créé ou pas, changé. Combien se demandent s'il est bon de vouloir telle ou telle chose ! Choisir à bon escient ne peut se faire qu'en développant son intuition, son discernement, sa connaissance de soi-même. Y parvenir avec précision et rapidité est un yoga des plus élevés, et le sage n'hésite pas. Il sait suivre ses désirs à bon escient. Il sait aussi ne pas les suivre sans frustration. Créer n'est pas un jeu, même si cela doit être vécu comme tel. Le jeu est une affaire sérieuse. Je n'ai pas à vouloir n'importe quoi pour mettre à l'épreuve ma capacité créatrice. C'est dans le cadre de ma vie humaine présente, avec ses conditionnements profonds et nécessaires, que je peux jouer pleinement mon rôle de créateur responsable de ma vie. Il y a là bien assez de travail à faire, assez de "mercis" à dire pour que tout, dans ma vie, soit harmonie, beauté et joie.

Posted: 29 Nov 2004 09:49
by Stickay
Aïe ma tête... encolere:

Arrêtez, n'ouliez pas qu'il y a des blondes sur ce forum!!!! hum:


Bon OK.... 1040775717:

Posted: 29 Nov 2004 10:42
by *virginie*
CA C DU TEXTE applaudit:


1044197597: 1044197597:

Posted: 29 Nov 2004 11:27
by crapule
Apriori tire de "pensee positive et creatrice" de Frank Hatem (psychologie holistique)
http://members.aol.com/nppidf/creer.htm

Posted: 29 Nov 2004 11:48
by DucH
mais pendez les haut et cours.

Posted: 29 Nov 2004 11:56
by niarf
j'avai trouvé ca sur un forum sans jamais chercher a savoir d'ou ca venait.... Merci pour l'info crap 1044197597: