Bon wala la suite :3
Chapitre 7 : Un nouveau souffle pour Morroc.
Le nuage de poussières soulevé par la pluie de météores retomba doucement… A la place de l’assassin, il ne restait qu’un énorme cratère. Selene scruta les alentours pour voir si tout danger était écarté. Satisfaite, elle s’assit sur le sable chaud du désert de Morroc et soupira :
-Désolée Mechrouge, je n’ai pas tenue ma promesse.
Soudain elle sentie quelque chose de froid la transpercer, accompagné d’une vive douleur.
Selene cracha du sang et baissa les yeux vers sa poitrine et vit la pointe d’un katar ressortir de son corps. Elle tourna la tête et aperçu Snake debout derrière elle : il était gravement brûlé et son bras gauche pendait mollement, retenu par quelques tendons au reste du corps.
-Tu croyais peut-être te débarrasser de moi aussi facilement, demanda Snake, pardon de te décevoir.
Selene tenta de répondre, en vain, et cracha un autre flot de sang. Sa vue se brouilla, Snake retira vivement son katar du corps de Selene et celle-ci s’écroula sur le sol, son sang se répandant rapidement sur le sable.
-Tu t’es bien défendue je dois l’avouer, personne ne m’avait blessé a ce point jusqu'à maintenant, déclara l’assassin, mais ce n’était pas suffisant, adieu prêtresse.
Sur ces mots, il jeta un objet en l’air et disparu…
Selene regarda son sang se répandre parmi les dunes :
-Je ne veux pas mourir comme ça, pensa t-elle, j’ai encore trop de choses à faire… Aidez-moi quelqu'un !
Elle ferma les yeux, et perdit connaissance.
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Otohime et Osiris rompirent le combat quelques instants, essoufflés :
-Je ne savais pas que les monstres pouvaient être fatigués, déclara Otohime.
-Tu croyais peut-être qu’étant une momie je n’avais plus ce genre de contraintes, demanda Osiris, je suis d’abord un monstre avant d’être un mort-vivant, j’obéis toujours aux lois de la nature.
-Intéressant… Cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’adversaire à ma mesure, je m’amuse beaucoup mais je pense qu’il faudrait en finir.
-Nous sommes d’accord sur ce point, répondit Osiris en hochant la tête.
Otohime était tout de même troublée par ce monstre : il était trop « humain » à son goût, pendant le combat il avait laissé apparaître des émotions qu’aucun autre monstre ne possédait.
-Avant de reprendre le combat, peux-tu répondre à une question ?
- Si elle n’est pas trop indiscrète…
-Etais tu un humain avant de devenir un monstre ? Existe-t-il beaucoup de monstres comme toi ?
-Cela fait deux questions, répondit Osiris en souriant (du moins cela pouvait passer pour un sourire), pour la première question la réponse est : oui. Quand à la deuxième, je sais que d’autres monstres sont dans mon cas, mais de là à dire que nous somme beaucoup je ne pense pas.
-Pourquoi attaques-tu les humains ?
-Je te retourne la question : pourquoi attaques-tu les monstres ?
-Pour me défendre évidemment…
-C’est plutôt nous qui nous défendons. Vous nous attaquez toujours pour nous prendre nos trésors, vendre nos objets précieux où encore collecter nos âmes dans des cartes magiques.
-Pourtant on nous raconte toujours que c’est vous qui nous avez attaqués en premier en rasant Geffenia et Glast Heim.
Osiris éclata de rire :
-Nous ? Raser Geffenia et Glast Heim ? Comme si nous en avions le pouvoir. Tu parles d’évènements dont tu ne connais à l’évidence pas grand-chose… Les monstres n’ont rien à voir dans la chute de ces deux grandes villes. Si nous étions aussi puissants la race humaine serait éteinte depuis longtemps.
-Qu’est-il arrivé alors ?
-Tu es venue ici pour parler ou pour te battre ?
Otohime hésita, elle commençait à douter sur la guerre humains contre monstres, si les monstres ne faisaient que de se protéger et les humains de même alors comment cette guerre a débutée ?
Pendant qu’Otohime hésitait Osiris entendit un léger murmure… Il se figeât :
-Que se passe t-il, demanda Otohime.
-Tu n’entends rien ?
-Non, répondit Otohime, surprise.
-
Aidez-moi, quelqu’un !
Osiris fut parcouru par un frisson :
-Nous reprendrons cette charmante discussion plus tard, j’ai des choses à faire.
-Attends ! J’ai encore des questions à te poser !
Osiris se retourna :
-Si la plupart des humains pouvaient être comme toi, peut-être que cette guerre sans fin deviendrai obsolète. Si tu veux vraiment me voir viens dans ma pyramide je t’y attendrai.
Un cercle magique se forma sous les pieds d’Osiris et il disparut.
Partout dans la ville les humains étaient surpris : alors que les monstres semblaient tenir la victoire, ils ont tous subitement cessé le combat et repartirent dans le désert.
Otohime se pencha près du corps de Shin et lui fit avaler une potion. Il toussa et ouvrit les yeux :
-Qui… qui êtes vous ?
-Je me nomme Otohime, est-ce que ça va ?
-Oui… enfin je crois… où est le monstre ?
-Partit, ne t’inquiète pas, reste là je vais m’occuper de la prêtresse là-bas.
Elle s’approcha d’Astriah et lui fit boire la même potion. Néanmoins, elle resta inconsciente.
Otohime se tourna vers Shin :
-Son état est sérieux il nous faut trouver un prêtre au plus vite.
Soudain des acclamations se firent entendre, Shin se tourna vers Otohime :
-Cela vient de la porte de la ville, allons voir.
Il pris Astriah dans ses bras et ils coururent vers la porte.
Il y avait foule autour de la porte, et pour cause : l’armée de Prontera était en vue et arrivait pour prêter main forte à Morroc. Lorsqu’ils entrèrent en ville les prêtres accompagnant l’armée mirent pied a terre et commencèrent à soigner les blessés.
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Kyaa descendit de son peco suivie de Tarask et demanda à rencontrer le chef de l’armée de Morroc. On lui présenta un aventurier qui était devenu le chef par concours de circonstances, le vrai chef étant mort sur le champ de bataille.
Cet aventurier était un forgeron, il s’approcha de Kyaa :
-Salut ma jolie, parait que tu désires me voir ?
-Surveille ton langage où je ferais en sorte que tu ne puisse plus prononcer un seul mot, répondit Kyaa, quel est ton nom ?
-Je me nomme Galein Musica, pour vous servir gente dame, répondit-il en effectuant une révérence, le sourire aux lèvres.
Kyaa se pencha vers Tarask :
-On pouvait pas tomber sur quelqu’un de normal pour une fois, lui murmura t-elle.
-Faut croire que non.
Galein déclara :
-Alors que me vaut l’honneur d’être convié devant vous ?
-Nous aimerions connaître le nombre de nos ennemis, vos effectifs et les pertes que vous avez subies M. Musica.
-Allons, allons, appelez moi Gale.
Kyaa l’ignora :
-Nous aimerions aussi savoir quels sont les endroits les mieux défendables et ceux propices aux embuscades.
-Hum… en clair vous nous demandez de vous révélez nos points faibles et points forts n’est-ce pas ?
-Nous sommes là pour vous aider, nous avons besoin de ces renseignements…
-Vous êtes là pour nous aider ou nous envahir ? Excusez moi de douter de vous mais votre armée n’est-elle pas un peu trop grande pour un simple soutien ?
-Je ne fais que suivre les ordres de mon roi, il m’a ordonné de venir ici avec toute notre armée c’est ce que j’ai fait !
Tarask marcha volontairement sur le pied de Kyaa, elle réprima une grimace et se tourna vers Tarask :
-Mais qu’est-ce qui te prends de me marcher sur le pied ?!
-Tu t’énervais et au lieu d’apprendre quelque chose tu lui as donné un renseignement.
-Comment ça ? Oh !
-Oui, il sait que Prontera est sans défense maintenant…
-Désolée, mais il m’énerve à douter de nous.
-A mon avis ce n’est pas de nous mais de notre roi dont il doute.
Galein s’approcha :
-Vous le dites si je vous dérange surtout…
-Pardonnez notre impolitesse, répondit Tarask, je rappelais juste à mon amie quelques éléments.
-Je vous pardonne, ne vous inquiétez pas, répondit Galein en donnant une petite tape sur la tête de Kyaa.
Ce geste irrita fortement Kyaa, elle saisit la main de Galein et commença à vouloir la tordre lorsqu’il se dégagea d’une brève secousse.
-Comment osez vous, cria Kyaa, je vous rappelle que nous avons de quoi raser Morroc de la carte ! Nous vous proposons notre aide et c’est comme ça que vous réagissez ?!
-Moi je vous rappelle que je suis allié avec la guilde des assassins et que votre roi est sans défense en ce moment… De plus il n’a toujours pas d’héritier, n’est-ce pas ?
Kyaa posa la main sur son épée lorsque Tarask s’interposa :
-Cela suffit vous deux ! On dirait deux gamins, un peu de décence devant vos hommes je vous prie !
-Veuillez m’excuser Vice Haut Prêtre, dit Galein en baissant la tête, je ferai plus attention a mes paroles dorénavant.
-Je l’espère, nous ne sommes pas ici pour nous battre entre nous mais pour affronter des monstres.
-Très bien, je vais vous faire confiance pour le moment, suivez moi.
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-Globi que fais-tu ici ?
Mechrouge s’était relevé et s’adossa contre le mur.
-Et où sommes nous ?
-Nous sommes dans les égouts de Prontera, c’est l’une de mes nombreuses planques dans le coin. Quand au pourquoi je suis ici c’est à toi de me le dire, tu m’as envoyé une lettre me disant de rappliquer ici en vitesse.
-Quoi ? Je n’ai jamais écris une telle lettre !
-C’était pourtant ton écriture et il y avait le sceau du Haut Prêtre dessus.
-Qui a bien pu faire ça ?
-C’est moi !
Un homme entra dans la pièce, Mechrouge le reconnu tout de suite :
-Toi ! Tu es l’assassin de l’autre fois, s’exclama t-il.
-Toujours en vie Haut Prêtre ? Décidemment vous êtes coriace.
-Pourquoi m’as-tu fait venir ici, demanda Globi.
-Voyons je suis un assassin pour quelle raison je pourrais te faire venir ?
Globi dégaina sa dague :
-Au moins les choses sont claires.
-Fait attention, dit Mechrouge, il est dangereux.
-Je m’en doute bien, pour t’avoir mis dans cet état c’est qu’il doit être plutôt fort.
Quelque chose interpella Mechrouge dans la démarche de l’assassin :
-Dit moi, qu’est-ce que tu as au bras ?
-Oh, ça ? C’est arrivé pendant que je combattais une prêtresse du nom de Selene à Morroc. Mais quand je suis parti la dernière chose dont je me souviens à propos d’elle c’est qu’elle se baignait dans son propre sang… Enfin, elle a bien combattu je dois l’avouer.
-Tu vas payer pour sa mort, déclara Globi.
-J’attends que ça, répondit l’assassin en souriant.
Mechrouge éclata soudainement de rire :
-Tu dis l’avoir tuée ? En es tu vraiment sûr ?
-Bien entendu ! Mon katar a transpercé son cœur.
-Tu dis avoir tué une prêtresse du nom de Selene c’est ça ?
Snake recula et s’interrogea, où diable voulait t-il en venir ?
-Oui, c’est cela.
Mechrouge se détendit et déclara :
-Donc elle n’est pas morte.
-Quoi ? Je te dis que je l’ai tuée et tu me réponds le contraire ! Serais-tu devenu fou ?
-Tu n’as pas besoin d’en savoir plus, Globi occupe toi de lui, je ne veux pas qu’il sorte vivant d’ici.
-Mais avec joie, répondit Globi.
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Osiris et son escorte suivirent la voix qui les appelait lorsqu’ils aperçurent une jeune femme nue allongée sur le sol au loin. Il s’approcha de la jeune femme : elle était de taille moyenne, ses cheveux étaient longs et blonds, elle avait deux cornes brunes ainsi que des ailes de démon dans le dos.
-Une succubus…
Osiris n’en revenait pas : ces créatures légendaires étaient censées être enfermées à jamais dans les ruines de Geffenia pourtant l’une d’entre elle était allongée juste là, devant lui. De toute sa vie (que ce soit pendant sa vie humaine où celle de monstre) jamais il n’avait vu une beauté pareille. Les succubus étaient réputées pour être extrêmement dangereuses pourtant en la voyant ainsi il avait du mal à l’imaginer faire du mal à autrui.
Il appela un minotaure et ordonna qu’il la transporte dans sa pyramide.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la succubus était dans un lit somptueux, elle se releva et regarda autour d’elle : la chambre était richement décorée et très confortable. La porte s’ouvrit et elle vit une momie avec une couronne entrer dans la chambre suivie de deux Isis :
-Ah, je vois que vous vous êtes réveillée, déclara la momie, je me nomme Osiris, je suis le maître des lieux, comment allez-vous ?
-Euh… je… euh… je… je vais bien merci, répondit doucement la succubus, où suis-je ?
-Vous êtes dans la plus grande pyramide de Morroc, dans le désert de Sograt.
-Et… c’est où ? Nous sommes loin du Grand Axe ?
-Le quoi ?
La succubus regarda Osiris comme s’il était fou :
-Bah ! Le Grand Axe, la route qui relie Geffenia et Glast Heim voyons !
Osiris se tut un instant : de toute évidence la succubus se croyait encore du temps où Geffenia et Glast Heim existaient en tant que cités.
-Hum quelle année sommes nous, demanda Osiris.
-En l’an 234 de la deuxième ère, pourquoi ?
Cette réponse surprit tellement Osiris qu’il ne savait quoi répondre, l’an 234 de la deuxième ère… soit l’année où Geffenia et Glast Heim furent rayées de la carte. Mais cela voulait surtout dire que cette succubus avait plus de 2000 ans !
-Euh… navré de vous décevoir ma chère mais nous sommes en l’an 114 de la sixième ère…
-C’est ridicule voyons ! Cela voudrait dire que j’ai plus de 2000 ans, aucun humain ne vit aussi longtemps.
Osiris la regarda, elle se croyait humaine ?
-Comment dire… Ces ailes… les humains n’en ont pas normalement…
-Ah, vous voulez parler de cette apparence ? C’est un sort que nous utilisons beaucoup à Glast Heim pour voler ou effrayer ceux qui nous veulent du mal. Je peux l’annuler si vous voulez.
Une lumière blanche l’enveloppa peu à peu puis se dispersa dans un flash éblouissant.
Lorsque Osiris regarda de nouveau la succubus rien n’avait changé, elle avait toujours ses cornes et ses ailes.
-Que se passe t-il, s’exclama t-elle, pourquoi ce sort ne s’annule pas ?
La succubus jeta des regards affolés autour d’elle et commença à paniquer.
-Allons du calme, déclara Osiris, tout va bien, vous n’avez rien à craindre.
-Je suis devenue un monstre, comment cela se fait ? Que se passe t-il ici ?
-Calmez vous voyons ! Commencez par me dire votre nom.
-Els Lanfear…
-Lanfear ?! Vous faites partie de la famille royale de Glast Heim ?
-Oui, mon père en est le roi, mais que se passe t-il ? Pourquoi suis-je ainsi ?
-Vous ne vous souvenez de rien de ce qui c’est passé lors de l’an 234 ?
-Rien de spécial pourquoi ?
-C’est lors de cette année que Geffenia et Glast Heim se sont anéantis…
-Quoi ?! C’est impossible voyons !
-C’est la stricte vérité malheureusement.
-Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? J’ai l’impression de débarquer dans un monde qui n’est pas le mien.
-Il vous faut retrouver la mémoire, peut-être qu’en vous documentant sur les évènements depuis cette année 234 quelque chose vous reviendra et vous saurez ce que vous avez fait jusqu’à maintenant.
Els hocha la tête :
-Vous avez raison, je partirai dès que possible.
-Hum malheureusement il y a un autre problème, déclara Osiris.
-Lequel ?
-En l’année 234 de la deuxième ère les humains et les monstres cohabitaient ce qui n’est plus le cas…
-Pardon ? Qui a violé le traité de paix ?
-Après la chute de Geffenia et de Glast Heim les humains ont accusés les monstres de tous les mauvais évènements qui arrivaient, que cela aille de la mauvaise récolte dans un village aux tremblements de terre…
-C’est absurde, ce sont des phénomènes naturels.
-Je le sais mais sans Geffenia ou Glast Heim pour nous protéger les humains nous ont attaqués et ont ainsi déclenchés une guerre qui dure depuis plus de 2000 ans maintenant.
-C’est terrible… Mais je ne vois pas le rapport avec mon départ…
-J’y viens, il y a peu des aventuriers ont pénétrés dans ma pyramide et ont tués nombre de mes serviteurs. Pour se venger nous avons organisés avec mes alliés Amon Ra et Pharaoh un raid sur Morroc lorsque nous avons entendus votre voix qui appelait à l’aide. Nous avons donc accourus jusqu’à vous et nous vous avons trouvée inconsciente dans le désert. Mais malheureusement nous n’avons pas pris le contrôle de la cité et d’autres humains venus droit de Prontera sont venus en renfort. Ils risquent de nous attaquer à tout moment.
-Ce n’est pas grave il me suffira de me téléporter.
-Le problème ne s’arrête pas là… Même si vous leur échappez vous avez l’apparence d’une succubus, ils vous attaqueront dès que vous arriverez dans une ville.
-Effectivement, c’est plutôt ennuyeux… Néanmoins les succubus n’ont pas l’air d’être très courantes, non ?
-C’est vrai, vous êtes la seule que j’ai vu jusqu’à présent.
-Si j’arrive à lancer un sort pour diminuer la taille de mes ailes et que je trouve des vêtements adéquat je pourrais faire passer ça pour un déguisement ou une tenue à la mode.
-C’est risqué mais je ne vois pas d’autres solutions.
-Bien, c’est réglé, je crois avoir une idée du type de vêtement qu’il me faudrait et je connais le sort pour réduire la taille de mes ailes.
-Je vous laisse avec ces deux Isis, demandez leur ce que vous voulez elle vous obéiront comme à moi.
-Je vous remercie.
-Tout le plaisir est pour moi.
Osiris se retourna et sortit de la pièce. A peine était-il arrivé dans la salle du trône qu’un minotaure entra dans la pièce :
-Seigneur Osiris, les humains font marche sur nous, ils sont trop nombreux nous ne pourrons jamais tenir, même avec le soutien des nos alliés.
-Combien de temps nous reste t-il ?
-Deux jours…
-Je vois… Convoquez Amon Ra et Pharaoh, l’heure de notre dernière bataille a sonnée.
-Bien, Seigneur.
-Oh ! Et dites à notre invitée de se joindre a nous.
Le minotaure s’inclina et sorti de la pièce.
La nuit arriva, Els mit les vêtements qu’elle avait créés par magie dans la journée et se rendit dans la salle du trône où Osiris, Amon Ra et Pharaoh attendaient.
Lorsqu’elle entra dans la pièce elle aperçu les trois « rois du désert » discuter autour d’une carte des environs. Osiris se leva :
-Mes amis, je vous présente la princesse Els Lanfear, déclara t-il, venez vous asseoir ma chère.
Els s’approcha de la table où discutaient les trois rois quand Amon Ra et Pharaoh se levèrent :
-Votre beauté surpasse de loin la description déjà superbe de notre ami, déclara Amon Ra en faisant une révérence.
-Si fait, mon ami, vous auriez du me prévenir que je tomberai sous son charme dès sa venue, rajouta Pharaoh.
-Allons, allons vous embarrassez notre invitée mes amis, dit Osiris, de plus je doute que de vieux morts vivants comme nous aient une chance avec elle.
-Dure réalité, fit Amon Ra en approuvant de la tête.
-C’est à vous donner envie de revivre, déclara Pharaoh, allons pardonnez aux vieux cadavres que nous sommes ma chère mais votre vue nous rappelle le temps où nous étions encore ne vie.
-Il n’y a rien à pardonner Messires, vos paroles m’ont enchantées, répondit Els en souriant.
Elle s’assit et Osiris pris la parole :
-Votre déguisement est parfait ma chère, votre plan à plus de chance de marcher que je ne le pensais.
Les grandes ailes d’Els ne mesuraient plus que cinquante centimètres chacune, et ses cornes avaient disparues.
-Vous devez avoir de grands pouvoirs pour modifier ainsi votre apparence, déclara Pharaoh.
-Parlons plutôt de ce qui nous amènent ici, coupa Amon Ra, nous n’avons que deux jours pour nous préparer à la bataille.
-Même si elle est perdue d’avance, dit sombrement Osiris.
-Je ne vous savait pas si défaitiste mon ami !
-Nous ne connaissons même pas leur nombre exact et de quoi est composée leur armée, autant dire que nous sommes dans le brouillard total. Tandis que eux connaissent nos forces et faiblesses.
-Si ce n’est que cela je peux vous renseigner, déclara Els, je connais un sort qui permet de voir à des lieux à la ronde.
-Décidemment nous avons de la chance de vous compter parmi nous princesse.
-La famille de Glast Heim a juré de protéger les monstres de l’injustice des hommes je ne manquerai pas à mon devoir.
Els commença à prononcer des paroles qu’aucun des rois ne compris lorsqu’une image du camp des humains apparue.
-Magnifique ! Avec cela nous pourrons mieux évaluer les tactiques possibles, fit Pharaoh.
-Vous m’en voyez ravie, répondit Els.
-Bien commençons les préparatifs, déclara Amon Ra, nous avons une guerre à gagner !
-Je ne vous demanderai qu’une chose, dit Els, c’est de laisser une possibilité aux humains qui le souhaitent de s’enfuir et de ne pas les poursuivre.
Les trois rois la regardèrent longuement :
-Nous n’avons pas le choix je suppose, soupira Osiris, je me vois mal vous dire non.
-C’est sûr, qui pourrait vous refuser quelque chose, demanda Pharaoh.
Els sourit, ces trois rois étaient peut-être morts mais elle commençait à réellement les apprécier, même en étant devenus des monstres ils avaient gardés une part d’humanité.
-Bon vu que vous avez acceptés ma condition je n’ai plus qu’à vous aider, fit-elle, au travail Messires.
-Bien parlé, dit Amon Ra, montrons à ces humains qu’il faut nous laisser tranquilles.
Ils passèrent ainsi les deux jours suivants à échafauder diverses stratégies pour repousser l’attaque des humains, Els se découvrit une capacité à élaborer des stratégies plus efficaces les unes que les autres sans la moindre difficulté : s’était-elle déjà retrouvée dans une situation similaire dans le passé ?
Osiris, Amon Ra et Pharaoh furent soulagés d’avoir une alliée de poids parmi eux.
A l’aube du troisième jour l’armée des humains et celle des monstres se faisaient face.
-Général Kyaa ! Les monstres sont en vue, mais il y a quelque chose d’étrange…
-Comment ça ?
Le soldat s’approcha de Kyaa et lui murmura quelque chose à l’oreille.
-Comment, s’exclama Kyaa, c’est impossible voyons !
-Un problème, demanda Draide.
Dans la tente se trouvaient les généraux de l’armée et quelques personnes en soutien :
-Oui et un gros, déclara Kyaa, il semblerait qu’ils aient construits une muraille principale autour de la pyramide et d’autres plus petites afin de ralentir notre charge.
-Depuis quand les monstres utilisent des tactiques pareilles, s’étonna Astriah.
-Nous les avons sous-estimés ont dirai, dit Shin.
-Qu’importe, fit Kyaa, nous sommes cent fois supérieurs en nombre, ils n’ont aucune chance, ralentir notre charge ne servira à rien.
-Est-ce seulement leur but, s’inquiéta Tarask, nous devrions être prudents, c’est étrange qu’ils commence a élaborer des tactiques.
-Très bien nous avancerons prudemment alors, approuva Kyaa.
-J’essayerai d’ouvrir la marche en tant qu’éclaireur, déclara Otohime.
Tous hochèrent la tête et sortirent de la tente. Kyaa monta sur son peco :
-Soldats de Prontera et de Morroc ! En avant !
Wala j'espère que ça vous a plu
Bon après j'ai encore écrit trop de trucs mais ça commençait a faire long :p
Donc je vous le dit tout de suite : le chapitre 8 est presque fini xD
J'ai trop d'idée en ce moment et surtout j'ai envie d'écrire donc ça risque de pas mal avancer dans l'histoire.
Bon il y a surement pleins de fautes mais la flemme de me relire plusieurs fois (comme d'habitude).