Bah quoi ton Mocking? lol. Suffit de demander, l'est tjrs sur ***Censored*** XD
Ana-:p
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Anagund
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Selene
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Bon après euh... 6 mois d'absence ? xD (enfin 1 an pour ce post /wah)
Je vous post la suite de ma fic :p
Bonne lecture ^^
Chapitre 5 : Morroc en flammes
-Pourquoi les cloches de la ville ne sonnent pas, demanda Astriah.
-En effet c'est etrange, acquiesca Shin, cela voudrait dire que le guetteur est mort dès le début ou avant l'attaque.
-Nous discuterons de cela plus tard, déclara Selene, nous devons nous hâter pour les aider à repousser l'ennemi.
Draide et Astriah hochèrent la tête en signe d'approbation, Shin grommela :
-N'empêche que je n'aime pas ça...
Ils éperonnèrent leurs montures afin de leur faire accélérer le pas et arrivèrent aux portes de Morroc d'où ils pouvaient entendre le bruit des combats.
-Qu'est ce que ça signifie, s'exclama Shin, pourquoi les portes sont-elles fermées ?
-Gardes de Morroc, nous venons de Prontera, cria Draide, ouvrez nous nous venons vosu aider !
-On a pas le temps de papoter, déclara Selene, Shin éclate moi cette porte !
Shin dégaina son épée et s'approcha de la porte. Des eclairs crépitèrent autour de la lame, il abatta son arme sur la porte qui explosa en un nuage de milliers d'échardes de bois. Le bruit des combats se fit plus fort, lorsque le nuage se dissipa ils virent les gardes de Morroc et quelques aventuriers lutter contre une horde de morts-vivants.
-Il faut aller jusqu'au clocher pour sonner l'alarme afin de prévenir les autres villes du danger, cria Astriah.
-Allons-y, ordonna Selene.
Ils s'engouffrèrent dans l'ouverture et chargèrent les monstres.
-Shin ! Astriah ! Restez ici et aidez les gardes, cria Selene, Draide et moi allons au clocher.
-D'accord pas de problème, répondit Astriah.
Selene et Draide courèrent en direction du clocher en se faufilant dans les ruelles étroites de Morroc.
Astriah regarda ses deux compagnons s'éloigner et se tourna vers Shin :
-Que la fête commence ! Il faut faire payer à ses créatures pour le mal qu'elles ont causé.
Astriah murmura une prière et un bouclier magique les entoura. Deux momies les chargèrent, Shin les intercepta et décapita la première d'un geste ample, le poing de la deuxième momie le frôla, il enfonca sa lame dans le corps de la momie, qui s'ecroula.
Un cri de femme retentit derrière lui, il fit volte-face et reçu un coup de poing qui lui coupa le souffle et l'envoya s'écraser contre le mur d'une maison. Il releva la tête et vit une momie plus grande que les autres avec une couronne sur la tête.
Il chercha Astriah du regard et la vit, inconsciente, un filet de sang coulant desa bouche.
il se releva en titubant lorsque la momie lui décocha un crochet à la mâchoire. Shin sentit ses os se briser, vola contre un palmier, qui se brisa en deux sous le choc, et sombra dans l'inconscience...
Selene et Draide arrivèrent au clocher et commencèrent à monter les escaliers pour se diriger au sommet.
-C'est bizarre, déclara Draide, les monstres que l'on a croisés nous ont ignorés comme si nous étions invisibles.
-On ne va pas s'en plaindre, répondit Selene, allez il faut se dépécher.
ils arrivèrent enfin au sommet du clocher et virent un garde étendu par terre dans une mare de sang. Draide s'approcha de lui, pris son pouls et secoua la tête.
Selene soupira :
-Au moins on sait pourquoi les cloches n'ont pas sonnées...
-Ce qui m'inquiète c'est que ses blessures ont été faites par un katar.
-Comment ? C'est impossible voyons, la guilde des assassins ne ferait jamais ça.
Draide retourna le cadavre et désigna l'endroit où le garde avait été touché :
-Regarde là, c'est bien un katar qui as fait cela.
Selen resta un moment muette puis hocha la tête :
-Tu as raison, mais cela veut dire qu'il y a un traître dans la guilde des assassins.
Draide hocha la tête et fronça les sourcils : le coup qu'avait reçu le défunt était d'une extrême précision.Il hocha de nouveau la tête pour lui même, c'est certain l'assassin qui a fait cela n'est pas un amateur, loin de là : il avait visé une faibless de l'armure, passant entre deux plaques, perforant les poumons et noyant le garde dans son propre sang.
Il releva les yeux vers Selene et la vit se diriger vers la cloche pour sonner l'alarme lorsqu'il vit une ombre le dépasser :
-Selene, derrière toi !
Selene se retourna juste à temps pour esquiver le coup que l'assassin voulait lui porter.
L'assassin se retourna et se mit entre Selene et la cloche. Il était assez grand, le bas de son visage était recouvert d'un voile noir, ses cheveux était d'un rouge flamboyant et ses yeux bleus accentuaient son regard glacial.
-Désolé, déclara t-il, mais je ne peux pas vous laisser sonner l'alarme.
-Tu crois peut-être nous empêcher de le faire à toi tout seul, demanda Draide.
-Qui a dit que j'était seul ?
Sur ces mots deux assassins apparaissèrent près de Draideet le chargèrent. Draide et ses deux adversaires échangèrent quelques coups lorsque Draide les repoussa et se prépara à recevoir uen nouvelle charge. Selene avança vers Draide pour lui venir en aide lorsque le troisième assassin lui attrapa le bras :
-Holà ma jolie ! Où crois tu aller comme ça, demanda t-il un sourire sadique au lèvres, c'est moi qui vais m'occuper de toi et je sens que je vais bien m'amuser, ajouta t-il en la jaugeant de haut en bas.
Selen dégagea violemment son bras :
-Je suis désolée mais je ne pense pas que tu ais de quoi me satisfaire, déclara t-elle d'un ton léger.
Le visage de l'assassin s'empourpra de colère :
-Tu vas regretter tes paroles chienne !
-Essaye d'abord de m'attraper, répondit-elle en levant la main de manière désinvolte.
Elle se retourna et couru vers la porte à pleine vitesse, l'assassin la suivi.
Pendant sa course, Selene réfléchit à toute vitesse :
-Il faut que je trouve une grande pièce dégagée, pensa t-elle, sinon je risque de mettre Draide en danger.
Elle entendit les pas de l'assassin se rapprocher lorsqu'elle trouva se qu'elle cherchait : uen grande pièce où devait se tenir des réceptions.
Elle couru jusqu'au fond de la pièce et fit face a la porte. L'assassin entra dans la pièce et marcha doucement vers elle d'un pas assuré :
-Déjà fatiguée ma belle, demanda t-il d'un ton sarcastique.
-Je ne peux pas t'échapper ainsi tu le sais mieux que moi : les chiens courent plus vite que les hommes.
Les yeux de l'assasin s'etrécirent jusqu'à devenir deux fentes :
-Prepare toi à souffrir femme !
Selene éclata de rire :
-Hahaha ! Tu crois vraiment pouvoir me tuer,demanda t-elle, approche et verifie par toi même...
Sur ces mots la porte de la pièce se ferma, l'air devint plus lourd, la lumière dans la pièce diminua.
-Pardon Mechrouge, pensa t-elle, mais je vais devoir rompre notre promesse...
L'assassin la regarda bouche bée puis hurla de terreur.
Draide entendit un hurlement puis une formidable explosion fit vaciller le clocher.Il essuya le sang sur sa lame et descendit les escaliers, laissant derrière lui les cadavres des deux autres assassins.
Wala la suite est pour euh... on verra xD
J'espère que ça vous a plu :3
Je vous post la suite de ma fic :p
Bonne lecture ^^
Chapitre 5 : Morroc en flammes
-Pourquoi les cloches de la ville ne sonnent pas, demanda Astriah.
-En effet c'est etrange, acquiesca Shin, cela voudrait dire que le guetteur est mort dès le début ou avant l'attaque.
-Nous discuterons de cela plus tard, déclara Selene, nous devons nous hâter pour les aider à repousser l'ennemi.
Draide et Astriah hochèrent la tête en signe d'approbation, Shin grommela :
-N'empêche que je n'aime pas ça...
Ils éperonnèrent leurs montures afin de leur faire accélérer le pas et arrivèrent aux portes de Morroc d'où ils pouvaient entendre le bruit des combats.
-Qu'est ce que ça signifie, s'exclama Shin, pourquoi les portes sont-elles fermées ?
-Gardes de Morroc, nous venons de Prontera, cria Draide, ouvrez nous nous venons vosu aider !
-On a pas le temps de papoter, déclara Selene, Shin éclate moi cette porte !
Shin dégaina son épée et s'approcha de la porte. Des eclairs crépitèrent autour de la lame, il abatta son arme sur la porte qui explosa en un nuage de milliers d'échardes de bois. Le bruit des combats se fit plus fort, lorsque le nuage se dissipa ils virent les gardes de Morroc et quelques aventuriers lutter contre une horde de morts-vivants.
-Il faut aller jusqu'au clocher pour sonner l'alarme afin de prévenir les autres villes du danger, cria Astriah.
-Allons-y, ordonna Selene.
Ils s'engouffrèrent dans l'ouverture et chargèrent les monstres.
-Shin ! Astriah ! Restez ici et aidez les gardes, cria Selene, Draide et moi allons au clocher.
-D'accord pas de problème, répondit Astriah.
Selene et Draide courèrent en direction du clocher en se faufilant dans les ruelles étroites de Morroc.
Astriah regarda ses deux compagnons s'éloigner et se tourna vers Shin :
-Que la fête commence ! Il faut faire payer à ses créatures pour le mal qu'elles ont causé.
Astriah murmura une prière et un bouclier magique les entoura. Deux momies les chargèrent, Shin les intercepta et décapita la première d'un geste ample, le poing de la deuxième momie le frôla, il enfonca sa lame dans le corps de la momie, qui s'ecroula.
Un cri de femme retentit derrière lui, il fit volte-face et reçu un coup de poing qui lui coupa le souffle et l'envoya s'écraser contre le mur d'une maison. Il releva la tête et vit une momie plus grande que les autres avec une couronne sur la tête.
Il chercha Astriah du regard et la vit, inconsciente, un filet de sang coulant desa bouche.
il se releva en titubant lorsque la momie lui décocha un crochet à la mâchoire. Shin sentit ses os se briser, vola contre un palmier, qui se brisa en deux sous le choc, et sombra dans l'inconscience...
Selene et Draide arrivèrent au clocher et commencèrent à monter les escaliers pour se diriger au sommet.
-C'est bizarre, déclara Draide, les monstres que l'on a croisés nous ont ignorés comme si nous étions invisibles.
-On ne va pas s'en plaindre, répondit Selene, allez il faut se dépécher.
ils arrivèrent enfin au sommet du clocher et virent un garde étendu par terre dans une mare de sang. Draide s'approcha de lui, pris son pouls et secoua la tête.
Selene soupira :
-Au moins on sait pourquoi les cloches n'ont pas sonnées...
-Ce qui m'inquiète c'est que ses blessures ont été faites par un katar.
-Comment ? C'est impossible voyons, la guilde des assassins ne ferait jamais ça.
Draide retourna le cadavre et désigna l'endroit où le garde avait été touché :
-Regarde là, c'est bien un katar qui as fait cela.
Selen resta un moment muette puis hocha la tête :
-Tu as raison, mais cela veut dire qu'il y a un traître dans la guilde des assassins.
Draide hocha la tête et fronça les sourcils : le coup qu'avait reçu le défunt était d'une extrême précision.Il hocha de nouveau la tête pour lui même, c'est certain l'assassin qui a fait cela n'est pas un amateur, loin de là : il avait visé une faibless de l'armure, passant entre deux plaques, perforant les poumons et noyant le garde dans son propre sang.
Il releva les yeux vers Selene et la vit se diriger vers la cloche pour sonner l'alarme lorsqu'il vit une ombre le dépasser :
-Selene, derrière toi !
Selene se retourna juste à temps pour esquiver le coup que l'assassin voulait lui porter.
L'assassin se retourna et se mit entre Selene et la cloche. Il était assez grand, le bas de son visage était recouvert d'un voile noir, ses cheveux était d'un rouge flamboyant et ses yeux bleus accentuaient son regard glacial.
-Désolé, déclara t-il, mais je ne peux pas vous laisser sonner l'alarme.
-Tu crois peut-être nous empêcher de le faire à toi tout seul, demanda Draide.
-Qui a dit que j'était seul ?
Sur ces mots deux assassins apparaissèrent près de Draideet le chargèrent. Draide et ses deux adversaires échangèrent quelques coups lorsque Draide les repoussa et se prépara à recevoir uen nouvelle charge. Selene avança vers Draide pour lui venir en aide lorsque le troisième assassin lui attrapa le bras :
-Holà ma jolie ! Où crois tu aller comme ça, demanda t-il un sourire sadique au lèvres, c'est moi qui vais m'occuper de toi et je sens que je vais bien m'amuser, ajouta t-il en la jaugeant de haut en bas.
Selen dégagea violemment son bras :
-Je suis désolée mais je ne pense pas que tu ais de quoi me satisfaire, déclara t-elle d'un ton léger.
Le visage de l'assassin s'empourpra de colère :
-Tu vas regretter tes paroles chienne !
-Essaye d'abord de m'attraper, répondit-elle en levant la main de manière désinvolte.
Elle se retourna et couru vers la porte à pleine vitesse, l'assassin la suivi.
Pendant sa course, Selene réfléchit à toute vitesse :
-Il faut que je trouve une grande pièce dégagée, pensa t-elle, sinon je risque de mettre Draide en danger.
Elle entendit les pas de l'assassin se rapprocher lorsqu'elle trouva se qu'elle cherchait : uen grande pièce où devait se tenir des réceptions.
Elle couru jusqu'au fond de la pièce et fit face a la porte. L'assassin entra dans la pièce et marcha doucement vers elle d'un pas assuré :
-Déjà fatiguée ma belle, demanda t-il d'un ton sarcastique.
-Je ne peux pas t'échapper ainsi tu le sais mieux que moi : les chiens courent plus vite que les hommes.
Les yeux de l'assasin s'etrécirent jusqu'à devenir deux fentes :
-Prepare toi à souffrir femme !
Selene éclata de rire :
-Hahaha ! Tu crois vraiment pouvoir me tuer,demanda t-elle, approche et verifie par toi même...
Sur ces mots la porte de la pièce se ferma, l'air devint plus lourd, la lumière dans la pièce diminua.
-Pardon Mechrouge, pensa t-elle, mais je vais devoir rompre notre promesse...
L'assassin la regarda bouche bée puis hurla de terreur.
Draide entendit un hurlement puis une formidable explosion fit vaciller le clocher.Il essuya le sang sur sa lame et descendit les escaliers, laissant derrière lui les cadavres des deux autres assassins.
Wala la suite est pour euh... on verra xD
J'espère que ça vous a plu :3
-
~ Astriah ~
- * PoToS of ze Death *
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revenir apres tant de temps pour nous laisser dans le suspense !! bouhhhh 
-
~ Astriah ~
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Selene
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Hop allez, voici la suite !!
(Oui je me fait chier au taf et alors ? xD)
Chapitre 6 : La fin de Morroc ?
Otohime se déplacait de toits en toits dans Morroc, tuant des monstres au hasard, lorqu'elle apperçu deux personnes sortir du clocher de la ville et se diriger vers le desert.
Elle se retourna, pensant que c'était juste deux aventuriers qui essayaient de fuir ce combat, mais un détail la frappa : la façon de se mouvoir d'une de ces personnes ressemblait fortement à celle d'un assassin...
Que fait un autre assassin ici alors que la guilde avait décider de l'envoyer ? Elle devait s'en assurer et decida de les suivre lorsqu'un cri strident retentit juste au dessus d'elle.
Otohime leva la tête et vit une des créature les plus redoutées : un gryphon !
Elle degaina ses dagues d'un geste vif et se prépara à affronter ce monstre... Le gryphon plongea sur elle, ses puissantes serres en avant. Otohime souria : un peu de distraction pendant le travail ne fait jamais de mal, pensa t-elle.
Au moment où le gryphon n'était plus qu'à quelques pas, elle fit un bond sur le coté et lui lança une pierre qui alla droit dans l'oeil du gryphon, lui arrachant un cri de douleur. Elle profita de cet instant pour prendre appui sur une des serres du gryphon et lui planta ses deux dagues dans le cou.
Un flot de sang jailli, le gryphon batta frénétiquement des ailes pour faire lacher prise à Otohime, en vain, elle raffermi sa prise sur ses dagues et les enfonça un peu plus dans la chair du monstre. Le gryphon cria une fois de plus, mais ce cri etait un cri d'agonie, il cessa progressivement de battre des ailes et tomba comme une pierre dans une ruelle de Morroc, entrainant Otohime dans sa chute...
Une fois au sol, Otohime se degagea avec peine du cadavre du gryphon qui était sur elle et se releva.
Autour d'elle le carnage s'amplifiait : les aventuriers et les gardes defendant la ville commencaient a fatiguer alors que les monstres revenaient sans cesse, de plus en plus nombreux.
Sans aide extérieure la ville de Morroc ne verrait pas le soleil se lever le lendemain...
-Bah! Après tout ce n'est pas ce qui m'ammene ici, pensa Otohime, il faut que je rattrappe ces deux personnes. Elle épousseta ses vêtements et se mit en route.
Après un quart d'heure de marche, Otohime n'avait parcouru qu'une faible distance car les monstres l'obligeait à se cacher la plupart du temps.
Elle decida d'attendre un peu que les combats se calment dans cette partie de la ville pour continuer.
Otohime se dirigea vers une maison abandonnée pour s'y reposer lorsqu'elle entendit un bruit sourd : comme si on jetait du metal contre un mur...
Le bruit se repéta deux autres fois quand le mur à sa gauche vola en éclats.
Otohime leva ses bras pour se protéger des eclats projetés dans sa direction et aperçu un homme en armure gisant a ses pieds...
-Et ben, drôle de maniere de rentrer dans une maison, dit-elle en levant les yeux vers la "nouvelle porte".
Elle sursauta de surprise lorsqu'elle apperçu se qui se tenait devant elle...
-Osiris, s'exclama t-elle, c'est impossible !
Pourtant le roi maudit de Morroc etait bien là, devant elle, la devisageant avec ses yeux remplis de haine pour les êtres vivants.
Un frisson la parcoura, ce roi legendaire était reveillé, après 2000 ans d'emprisonnement magique, il avait trouvé le moyen de se libérer !
-Tu trembles de peur humaine ?
La voix d'Osiris semblait venir de tout les côtés, elle était grave, puissante et rauque. Le mot "humaine" semblait avoir été dit avec dégout comme si être vivant était un mal impardonnable.
Otohime se ressaisi et degaina ses dagues :
-C'est un tremblement d'excitation, répondit-elle un sourire carnassier sur le visage, cela fait longtemps que j'attends quelqu'un d'assez fort pour m'amuser un peu...
-Dans ce cas nous sommes deux, retorqua Osiris avec quelque chose qui pourrait passer pour un sourire si on ne prenait pas en compte le visage ravagé de la momie.
-Allez, viens à moi, Roi Maudit !
Osiris chargea...
*****************************************************
Kyaa se demandait bien pourquoi le Roi l'avait appelée alors que Morroc devait être secourue, lorsque le Grand Chancelier lui fit signe :
-Général, le Roi vous attend.
Kyaa hocha la tête et entra dans le bureau du Roi de Prontera.
-Général Kyaa, Commandante en chef des Chevaliers de Prontera prête à vous servir Votre Majesté, déclara t-elle en mettant un genoux à terre.
-Je crois savoir que vous avez ordonné les préparatifs pour secourir Morroc ?
-Veuillez m'excusez Votre Majesté mais vous étiez absente et Morroc...
-Ce n'est pas grave général vous avez bien fait. Néanmoins, j'aimerais que vous emmeniez toutes nos forces au lieu des deux simples régiments que vous voulez emporter.
-Votre Majesté ! Je ne peux laisser Prontera sans défense ! Si quelque chose arrivait...
-Assez ! J'ai pris ma décision et je tiens à ce que vous la respectiez ! Nous devons écraser ces monstres et montrer la force de Prontera aux autres Nations ! C'est pour cela que j'envoi toutes mes troupes.
-Mais... Qui assurera la défense de la ville ?
-Les aventuriers bien sur ! Ils pullulent dans notre bien-aimée capitale, si les monstres nous attaquent nous aurions une armée pour nous défendre.
-Si je puis me permettre Votre Majesté la plupart de ces aventuriers ne sont que des bons a rien...
-Mettriez vous ma parole en doute général ?
-Loin de moi cette idée Votre Majesté. Mais impliquer le peuple et les aventuriers dans cette affaire me semble un peu exagéré.
-Ne vous inquiétez pas pour cela général, votre rôle c'est de m'obéir et de combattre pas de réfléchir ! Vous pouvez disposer...
-Bien Majesté.
Kyaa s'inclina et partie préparer ses troupes : mais à quoi le Roi pense t-il ?
Quoi qu'il en soit elle devait remettre ça a plus tard et se hâter de venir en aide à Morroc.
Elle se dirigea vers le chef du groupe de prêtres qui allaient les accompagner :
-Tarask, toujours aucune nouvelles du Haut-Prêtre ?
Le dénommé Tarask se retourna vers elle, il était assez grand et de musculature moyenne, il avait les cheveux gris malgré son jeune age et arborait la tenue du Vice Haut-Prêtre.
-Non, désolé, il a disparu sans prévenir qui que ce soit. Nous n'avons aucune idée de l'endroit où il pourrait être...
-Tu crois que l'incendie de la bibliothèque est liée à sa disparition ?
-Je n'en sais rien mais il se passe des choses bizarres en ce moment, je n'aime pas ça.
-Moi de même, surtout que le Roi viens de m'ordonner de prendre toutes nos forces pour venir en aide à Morroc.
-Quoi ? C'est de la folie ! Qui va protéger la ville ?
-Apparement il a quelque chose en tête, il faudra enquêter à notre retour. En attendant nous avons plus important à faire.
-Hum je devrait peut-être utiliser ça.
-De quoi parles tu ?
-Tu verras bien quand lem oment sera venu.
-Bien, je vais finir les préparatifs. Nous partons dans une heure fait passer le message.
-Très bien.
*****************************************************
-Tout se passe comme prévu, ces imbéciles ne se doutent de rien...
-Exact, mais il y a quelques éléments perturbateurs.
-Ne vous inquiètez pas, bientôt ils ne seront plus de ce monde.
-Je te fais confiance pour ça, Doppelganger.
-Vous me faites trop d'honneur Votre Majesté.
Le Roi de Prontera s'avança de la fenêtre :
-Bientôt tout ces mécréants ramperont devant moi et me supplieront de les épargner.
Un rire de dément se répercuta dans le bureau du Roi.
*****************************************************
Quand Mechrouge ouvrit les yeux il se trouvait dans une pièce mal éclairée et humide. Il se redressa et vit que quelqu'un avait soigner ses blessures avec un bandage.
-Hum je sais deja que ce n'est pas un prêtre qui m'a sauvé.
Il vit que la pièce était plutôt petite avec une unique porte comme ouverture.
-Ah ! Tu es enfin réveillé ?
Il regarde dans la direction d'où venait la voix et sursauta :
-Globi !
*****************************************************
Selene fit volte face lorsqu'elle atteigna le désert et murmura une prière.
Un homme se glissa derrière elle prêt a frapper.
Elle se retourna :
-C'est inutile, je peux te voir Snake.
L'assassin stoppa son illusion.
-Ainsi tu connais mon nom ? Quel honneur.
-Tu es plutôt connu, puis les Assassin Cross sont assez rares.
-Je te reconnais bien la, Selene.
-Alors c'était toi derrière tout ça ? Tu ne croyais quand même pas que tes trois sous-fifres allaient nous arrêtez mon ami et moi ?
-Je dois dire que j'ai été assez surpris, tu as des pouvoirs... interessants... pour une prêtresse. Comment les as tu obtenus ?
-Je les ai depuis ma naissance. Bon tu m'a pourchassée pour discuter de la pluie et du beau temps ?
-Désolé, l'émotion tu comprends...
Sans prévenir, il mis un coup de genou dans le ventre de Selene suivi d'un coup de poing sur la tempe. Selene eu le souffle coupé et sa vue commença à se brouiller...
-Espèce de...
-Désolé mais pour le bien de celui qui m'a engagé tu dois mourir. N'y voit rien de personnel c'est mon boulot c'est tout. Si ça peut te rassurer je passerai mettre des fleurs sur ta tombe.
-Je ne suis pas encore morte je te signale.
-Ca va venir, rétorqua t-il en souriant.
Il dégaina ses katars et chargea Selene. Elle eu tout juste le temps d'esquiver un coup porté à la tête qu'un autre la toucha au bras. Selene cria et tomba à terre se tordant de douleur.
-Que... Qu'est-ce que tu m'as fait ?
-C'est juste un poison mortel ne t'inquiète pas.
-Ce fameux poison qu'on ne donne qu'au Assassin Cross ?
-Exact ma chère, désolé d'utiliser un procédé aussi bas mais je suis plutôt pressé vois-tu.
-Une autre ville à détruire ?
-Tu verras bien... ou pas.
Selene toussa et cracha du sang, son corps devint lourd.
-...
-Que dis-tu ? Une dernière volonté peut-être ?
Snake se rapprocha de Selene :
-Vas-y je t'ecoute.
Selene attrapa le bras de Snake.
-Que... ?
-Un tour en enfer ça te dis, demanda Selene d'une voix qu'il ne lui connaissait pas.
-Lâche moi, cria Snake.
-Comme tu veux.
Selene poussa Snake et se releva.
-C'est impossible, seuls les Assassins Cross survivent a ce poison !
-Tu parlais de mes pouvoirs c'est ça ? Laisse moi t'en montrer un peu...
Selene se recula de quelque pas quand un vent violent l'enveloppa.
-Souffle du vent,
Dieu des glaces,
Apportez chaos et destruction,
Pour cette terre impie,
Que débute le cauchemar,
Déchainez les enfers,
Sur tous vos ennemis,
Storm Gust !
-Im... Impossible, s'exclama Snake, tu es sensée être une prêtresse !
Un cercle magique se forma sous Snake, les bourrasque de vents devinrent glaciales et de plus en plus violentes, des grêlons de la taille d'un rocher se formèrent et se ruèrent sur Snake.
Snake reçu plusieurs grêlons qui lui brisèrent quelques os.
-Malheureusement tu vas de vori attendre avant de lancer un autre sort que celui la se termine, déclara t-il, j'ai gagné ce combat !
Il reussi a sortir du champ d'action du sort et se rua sur Selene lorsqu'il entendit encore sa voix :
-Seigneur des enfers,
Dieu aux noirs desseins,
De toute mon âme,
Je me livre à toi,
Brûle ma vie,
Pour répendre,
Ton flot de colère,
Sur cette misérable terre,
Ensembles punissons les faibles,
Meteor Storm !
-C'est impossible ! Enchainer deux incantations... c'est...
Un nouveau cercle magique se forma en dessous de Snake, le ciel pris une teinte rougeatre, de gigantesques météores frappèrent le sol et une gigantesque explosion s'en suivi...
*****************************************************
-Cette magie Noire... Non, c'est impossible, ils ont tous été vaincus par mes ancêtres... je dois faire erreur.
-Seigneur Magi ! Nous approchons de Prontera !
-Très bien, allons saluer ce traitre.
Wala c'est fini pour aujourd'hui :p
Bon doit y avoir un paquet de fautes mais pas envie de corriger tant pis xD
Le texte est assez long par rapport a d'habitude, faut dire on va commencer a rentrer dans le vif du sujet donc faut que je presente tous les persos, etc.
Le texte est long mais j'avais trop d'idées j'ai pas pu tout mettre. Tant pis ça sera pour le prochain chapitre
Wala j'espere que ça vous a plu ^^
(Oui je me fait chier au taf et alors ? xD)
Chapitre 6 : La fin de Morroc ?
Otohime se déplacait de toits en toits dans Morroc, tuant des monstres au hasard, lorqu'elle apperçu deux personnes sortir du clocher de la ville et se diriger vers le desert.
Elle se retourna, pensant que c'était juste deux aventuriers qui essayaient de fuir ce combat, mais un détail la frappa : la façon de se mouvoir d'une de ces personnes ressemblait fortement à celle d'un assassin...
Que fait un autre assassin ici alors que la guilde avait décider de l'envoyer ? Elle devait s'en assurer et decida de les suivre lorsqu'un cri strident retentit juste au dessus d'elle.
Otohime leva la tête et vit une des créature les plus redoutées : un gryphon !
Elle degaina ses dagues d'un geste vif et se prépara à affronter ce monstre... Le gryphon plongea sur elle, ses puissantes serres en avant. Otohime souria : un peu de distraction pendant le travail ne fait jamais de mal, pensa t-elle.
Au moment où le gryphon n'était plus qu'à quelques pas, elle fit un bond sur le coté et lui lança une pierre qui alla droit dans l'oeil du gryphon, lui arrachant un cri de douleur. Elle profita de cet instant pour prendre appui sur une des serres du gryphon et lui planta ses deux dagues dans le cou.
Un flot de sang jailli, le gryphon batta frénétiquement des ailes pour faire lacher prise à Otohime, en vain, elle raffermi sa prise sur ses dagues et les enfonça un peu plus dans la chair du monstre. Le gryphon cria une fois de plus, mais ce cri etait un cri d'agonie, il cessa progressivement de battre des ailes et tomba comme une pierre dans une ruelle de Morroc, entrainant Otohime dans sa chute...
Une fois au sol, Otohime se degagea avec peine du cadavre du gryphon qui était sur elle et se releva.
Autour d'elle le carnage s'amplifiait : les aventuriers et les gardes defendant la ville commencaient a fatiguer alors que les monstres revenaient sans cesse, de plus en plus nombreux.
Sans aide extérieure la ville de Morroc ne verrait pas le soleil se lever le lendemain...
-Bah! Après tout ce n'est pas ce qui m'ammene ici, pensa Otohime, il faut que je rattrappe ces deux personnes. Elle épousseta ses vêtements et se mit en route.
Après un quart d'heure de marche, Otohime n'avait parcouru qu'une faible distance car les monstres l'obligeait à se cacher la plupart du temps.
Elle decida d'attendre un peu que les combats se calment dans cette partie de la ville pour continuer.
Otohime se dirigea vers une maison abandonnée pour s'y reposer lorsqu'elle entendit un bruit sourd : comme si on jetait du metal contre un mur...
Le bruit se repéta deux autres fois quand le mur à sa gauche vola en éclats.
Otohime leva ses bras pour se protéger des eclats projetés dans sa direction et aperçu un homme en armure gisant a ses pieds...
-Et ben, drôle de maniere de rentrer dans une maison, dit-elle en levant les yeux vers la "nouvelle porte".
Elle sursauta de surprise lorsqu'elle apperçu se qui se tenait devant elle...
-Osiris, s'exclama t-elle, c'est impossible !
Pourtant le roi maudit de Morroc etait bien là, devant elle, la devisageant avec ses yeux remplis de haine pour les êtres vivants.
Un frisson la parcoura, ce roi legendaire était reveillé, après 2000 ans d'emprisonnement magique, il avait trouvé le moyen de se libérer !
-Tu trembles de peur humaine ?
La voix d'Osiris semblait venir de tout les côtés, elle était grave, puissante et rauque. Le mot "humaine" semblait avoir été dit avec dégout comme si être vivant était un mal impardonnable.
Otohime se ressaisi et degaina ses dagues :
-C'est un tremblement d'excitation, répondit-elle un sourire carnassier sur le visage, cela fait longtemps que j'attends quelqu'un d'assez fort pour m'amuser un peu...
-Dans ce cas nous sommes deux, retorqua Osiris avec quelque chose qui pourrait passer pour un sourire si on ne prenait pas en compte le visage ravagé de la momie.
-Allez, viens à moi, Roi Maudit !
Osiris chargea...
*****************************************************
Kyaa se demandait bien pourquoi le Roi l'avait appelée alors que Morroc devait être secourue, lorsque le Grand Chancelier lui fit signe :
-Général, le Roi vous attend.
Kyaa hocha la tête et entra dans le bureau du Roi de Prontera.
-Général Kyaa, Commandante en chef des Chevaliers de Prontera prête à vous servir Votre Majesté, déclara t-elle en mettant un genoux à terre.
-Je crois savoir que vous avez ordonné les préparatifs pour secourir Morroc ?
-Veuillez m'excusez Votre Majesté mais vous étiez absente et Morroc...
-Ce n'est pas grave général vous avez bien fait. Néanmoins, j'aimerais que vous emmeniez toutes nos forces au lieu des deux simples régiments que vous voulez emporter.
-Votre Majesté ! Je ne peux laisser Prontera sans défense ! Si quelque chose arrivait...
-Assez ! J'ai pris ma décision et je tiens à ce que vous la respectiez ! Nous devons écraser ces monstres et montrer la force de Prontera aux autres Nations ! C'est pour cela que j'envoi toutes mes troupes.
-Mais... Qui assurera la défense de la ville ?
-Les aventuriers bien sur ! Ils pullulent dans notre bien-aimée capitale, si les monstres nous attaquent nous aurions une armée pour nous défendre.
-Si je puis me permettre Votre Majesté la plupart de ces aventuriers ne sont que des bons a rien...
-Mettriez vous ma parole en doute général ?
-Loin de moi cette idée Votre Majesté. Mais impliquer le peuple et les aventuriers dans cette affaire me semble un peu exagéré.
-Ne vous inquiétez pas pour cela général, votre rôle c'est de m'obéir et de combattre pas de réfléchir ! Vous pouvez disposer...
-Bien Majesté.
Kyaa s'inclina et partie préparer ses troupes : mais à quoi le Roi pense t-il ?
Quoi qu'il en soit elle devait remettre ça a plus tard et se hâter de venir en aide à Morroc.
Elle se dirigea vers le chef du groupe de prêtres qui allaient les accompagner :
-Tarask, toujours aucune nouvelles du Haut-Prêtre ?
Le dénommé Tarask se retourna vers elle, il était assez grand et de musculature moyenne, il avait les cheveux gris malgré son jeune age et arborait la tenue du Vice Haut-Prêtre.
-Non, désolé, il a disparu sans prévenir qui que ce soit. Nous n'avons aucune idée de l'endroit où il pourrait être...
-Tu crois que l'incendie de la bibliothèque est liée à sa disparition ?
-Je n'en sais rien mais il se passe des choses bizarres en ce moment, je n'aime pas ça.
-Moi de même, surtout que le Roi viens de m'ordonner de prendre toutes nos forces pour venir en aide à Morroc.
-Quoi ? C'est de la folie ! Qui va protéger la ville ?
-Apparement il a quelque chose en tête, il faudra enquêter à notre retour. En attendant nous avons plus important à faire.
-Hum je devrait peut-être utiliser ça.
-De quoi parles tu ?
-Tu verras bien quand lem oment sera venu.
-Bien, je vais finir les préparatifs. Nous partons dans une heure fait passer le message.
-Très bien.
*****************************************************
-Tout se passe comme prévu, ces imbéciles ne se doutent de rien...
-Exact, mais il y a quelques éléments perturbateurs.
-Ne vous inquiètez pas, bientôt ils ne seront plus de ce monde.
-Je te fais confiance pour ça, Doppelganger.
-Vous me faites trop d'honneur Votre Majesté.
Le Roi de Prontera s'avança de la fenêtre :
-Bientôt tout ces mécréants ramperont devant moi et me supplieront de les épargner.
Un rire de dément se répercuta dans le bureau du Roi.
*****************************************************
Quand Mechrouge ouvrit les yeux il se trouvait dans une pièce mal éclairée et humide. Il se redressa et vit que quelqu'un avait soigner ses blessures avec un bandage.
-Hum je sais deja que ce n'est pas un prêtre qui m'a sauvé.
Il vit que la pièce était plutôt petite avec une unique porte comme ouverture.
-Ah ! Tu es enfin réveillé ?
Il regarde dans la direction d'où venait la voix et sursauta :
-Globi !
*****************************************************
Selene fit volte face lorsqu'elle atteigna le désert et murmura une prière.
Un homme se glissa derrière elle prêt a frapper.
Elle se retourna :
-C'est inutile, je peux te voir Snake.
L'assassin stoppa son illusion.
-Ainsi tu connais mon nom ? Quel honneur.
-Tu es plutôt connu, puis les Assassin Cross sont assez rares.
-Je te reconnais bien la, Selene.
-Alors c'était toi derrière tout ça ? Tu ne croyais quand même pas que tes trois sous-fifres allaient nous arrêtez mon ami et moi ?
-Je dois dire que j'ai été assez surpris, tu as des pouvoirs... interessants... pour une prêtresse. Comment les as tu obtenus ?
-Je les ai depuis ma naissance. Bon tu m'a pourchassée pour discuter de la pluie et du beau temps ?
-Désolé, l'émotion tu comprends...
Sans prévenir, il mis un coup de genou dans le ventre de Selene suivi d'un coup de poing sur la tempe. Selene eu le souffle coupé et sa vue commença à se brouiller...
-Espèce de...
-Désolé mais pour le bien de celui qui m'a engagé tu dois mourir. N'y voit rien de personnel c'est mon boulot c'est tout. Si ça peut te rassurer je passerai mettre des fleurs sur ta tombe.
-Je ne suis pas encore morte je te signale.
-Ca va venir, rétorqua t-il en souriant.
Il dégaina ses katars et chargea Selene. Elle eu tout juste le temps d'esquiver un coup porté à la tête qu'un autre la toucha au bras. Selene cria et tomba à terre se tordant de douleur.
-Que... Qu'est-ce que tu m'as fait ?
-C'est juste un poison mortel ne t'inquiète pas.
-Ce fameux poison qu'on ne donne qu'au Assassin Cross ?
-Exact ma chère, désolé d'utiliser un procédé aussi bas mais je suis plutôt pressé vois-tu.
-Une autre ville à détruire ?
-Tu verras bien... ou pas.
Selene toussa et cracha du sang, son corps devint lourd.
-...
-Que dis-tu ? Une dernière volonté peut-être ?
Snake se rapprocha de Selene :
-Vas-y je t'ecoute.
Selene attrapa le bras de Snake.
-Que... ?
-Un tour en enfer ça te dis, demanda Selene d'une voix qu'il ne lui connaissait pas.
-Lâche moi, cria Snake.
-Comme tu veux.
Selene poussa Snake et se releva.
-C'est impossible, seuls les Assassins Cross survivent a ce poison !
-Tu parlais de mes pouvoirs c'est ça ? Laisse moi t'en montrer un peu...
Selene se recula de quelque pas quand un vent violent l'enveloppa.
-Souffle du vent,
Dieu des glaces,
Apportez chaos et destruction,
Pour cette terre impie,
Que débute le cauchemar,
Déchainez les enfers,
Sur tous vos ennemis,
Storm Gust !
-Im... Impossible, s'exclama Snake, tu es sensée être une prêtresse !
Un cercle magique se forma sous Snake, les bourrasque de vents devinrent glaciales et de plus en plus violentes, des grêlons de la taille d'un rocher se formèrent et se ruèrent sur Snake.
Snake reçu plusieurs grêlons qui lui brisèrent quelques os.
-Malheureusement tu vas de vori attendre avant de lancer un autre sort que celui la se termine, déclara t-il, j'ai gagné ce combat !
Il reussi a sortir du champ d'action du sort et se rua sur Selene lorsqu'il entendit encore sa voix :
-Seigneur des enfers,
Dieu aux noirs desseins,
De toute mon âme,
Je me livre à toi,
Brûle ma vie,
Pour répendre,
Ton flot de colère,
Sur cette misérable terre,
Ensembles punissons les faibles,
Meteor Storm !
-C'est impossible ! Enchainer deux incantations... c'est...
Un nouveau cercle magique se forma en dessous de Snake, le ciel pris une teinte rougeatre, de gigantesques météores frappèrent le sol et une gigantesque explosion s'en suivi...
*****************************************************
-Cette magie Noire... Non, c'est impossible, ils ont tous été vaincus par mes ancêtres... je dois faire erreur.
-Seigneur Magi ! Nous approchons de Prontera !
-Très bien, allons saluer ce traitre.
Wala c'est fini pour aujourd'hui :p
Bon doit y avoir un paquet de fautes mais pas envie de corriger tant pis xD
Le texte est assez long par rapport a d'habitude, faut dire on va commencer a rentrer dans le vif du sujet donc faut que je presente tous les persos, etc.
Le texte est long mais j'avais trop d'idées j'ai pas pu tout mettre. Tant pis ça sera pour le prochain chapitre
Wala j'espere que ça vous a plu ^^
-
Stickay
- \\o PoToS FoReVeR o//
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- Location: Univers
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Bon alors là j'avais un peu de temps et je viens de tout lire...
donc évidement ma première réaction va être:
LE SUITEUH!!!!!!!!!!!!!
Tant qu'à faire, Lorion, si toi aussi tu pouvais penser à poster la suite de ta fanfic ce serait bien! :p
Merci à tous les deux!
donc évidement ma première réaction va être:
LE SUITEUH!!!!!!!!!!!!!
Tant qu'à faire, Lorion, si toi aussi tu pouvais penser à poster la suite de ta fanfic ce serait bien! :p
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Stickay - l'As des Coyotes
I am the Meilleure (comme dirait Léonard dans la BD du même nom)
PIOU?
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Bonnie
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- Location: Pas loin de Bonnie, tout près d'Elise...
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C'est clair, lorion c'est a-bu-sé ! la suiteuh quoi ! Et pas dans dix ans comme Sélèneuh !!! ^^
VinZ** a perduuuuuuuuuuuuuuuuu ! \\o/
Be cool, be PoToS, YMCAAA et - Où sont les femmmmeeeeees ? - ^^
<3 PoToS
Bonnie ? C''est pas moi...c'est elle...
http://bounnie.blogspot.com/
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Selene
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Bon wala la suite :3
Chapitre 7 : Un nouveau souffle pour Morroc.
Le nuage de poussières soulevé par la pluie de météores retomba doucement… A la place de l’assassin, il ne restait qu’un énorme cratère. Selene scruta les alentours pour voir si tout danger était écarté. Satisfaite, elle s’assit sur le sable chaud du désert de Morroc et soupira :
-Désolée Mechrouge, je n’ai pas tenue ma promesse.
Soudain elle sentie quelque chose de froid la transpercer, accompagné d’une vive douleur.
Selene cracha du sang et baissa les yeux vers sa poitrine et vit la pointe d’un katar ressortir de son corps. Elle tourna la tête et aperçu Snake debout derrière elle : il était gravement brûlé et son bras gauche pendait mollement, retenu par quelques tendons au reste du corps.
-Tu croyais peut-être te débarrasser de moi aussi facilement, demanda Snake, pardon de te décevoir.
Selene tenta de répondre, en vain, et cracha un autre flot de sang. Sa vue se brouilla, Snake retira vivement son katar du corps de Selene et celle-ci s’écroula sur le sol, son sang se répandant rapidement sur le sable.
-Tu t’es bien défendue je dois l’avouer, personne ne m’avait blessé a ce point jusqu'à maintenant, déclara l’assassin, mais ce n’était pas suffisant, adieu prêtresse.
Sur ces mots, il jeta un objet en l’air et disparu…
Selene regarda son sang se répandre parmi les dunes :
-Je ne veux pas mourir comme ça, pensa t-elle, j’ai encore trop de choses à faire… Aidez-moi quelqu'un !
Elle ferma les yeux, et perdit connaissance.
*************************************************************
Otohime et Osiris rompirent le combat quelques instants, essoufflés :
-Je ne savais pas que les monstres pouvaient être fatigués, déclara Otohime.
-Tu croyais peut-être qu’étant une momie je n’avais plus ce genre de contraintes, demanda Osiris, je suis d’abord un monstre avant d’être un mort-vivant, j’obéis toujours aux lois de la nature.
-Intéressant… Cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’adversaire à ma mesure, je m’amuse beaucoup mais je pense qu’il faudrait en finir.
-Nous sommes d’accord sur ce point, répondit Osiris en hochant la tête.
Otohime était tout de même troublée par ce monstre : il était trop « humain » à son goût, pendant le combat il avait laissé apparaître des émotions qu’aucun autre monstre ne possédait.
-Avant de reprendre le combat, peux-tu répondre à une question ?
- Si elle n’est pas trop indiscrète…
-Etais tu un humain avant de devenir un monstre ? Existe-t-il beaucoup de monstres comme toi ?
-Cela fait deux questions, répondit Osiris en souriant (du moins cela pouvait passer pour un sourire), pour la première question la réponse est : oui. Quand à la deuxième, je sais que d’autres monstres sont dans mon cas, mais de là à dire que nous somme beaucoup je ne pense pas.
-Pourquoi attaques-tu les humains ?
-Je te retourne la question : pourquoi attaques-tu les monstres ?
-Pour me défendre évidemment…
-C’est plutôt nous qui nous défendons. Vous nous attaquez toujours pour nous prendre nos trésors, vendre nos objets précieux où encore collecter nos âmes dans des cartes magiques.
-Pourtant on nous raconte toujours que c’est vous qui nous avez attaqués en premier en rasant Geffenia et Glast Heim.
Osiris éclata de rire :
-Nous ? Raser Geffenia et Glast Heim ? Comme si nous en avions le pouvoir. Tu parles d’évènements dont tu ne connais à l’évidence pas grand-chose… Les monstres n’ont rien à voir dans la chute de ces deux grandes villes. Si nous étions aussi puissants la race humaine serait éteinte depuis longtemps.
-Qu’est-il arrivé alors ?
-Tu es venue ici pour parler ou pour te battre ?
Otohime hésita, elle commençait à douter sur la guerre humains contre monstres, si les monstres ne faisaient que de se protéger et les humains de même alors comment cette guerre a débutée ?
Pendant qu’Otohime hésitait Osiris entendit un léger murmure… Il se figeât :
-Que se passe t-il, demanda Otohime.
-Tu n’entends rien ?
-Non, répondit Otohime, surprise.
-Aidez-moi, quelqu’un !
Osiris fut parcouru par un frisson :
-Nous reprendrons cette charmante discussion plus tard, j’ai des choses à faire.
-Attends ! J’ai encore des questions à te poser !
Osiris se retourna :
-Si la plupart des humains pouvaient être comme toi, peut-être que cette guerre sans fin deviendrai obsolète. Si tu veux vraiment me voir viens dans ma pyramide je t’y attendrai.
Un cercle magique se forma sous les pieds d’Osiris et il disparut.
Partout dans la ville les humains étaient surpris : alors que les monstres semblaient tenir la victoire, ils ont tous subitement cessé le combat et repartirent dans le désert.
Otohime se pencha près du corps de Shin et lui fit avaler une potion. Il toussa et ouvrit les yeux :
-Qui… qui êtes vous ?
-Je me nomme Otohime, est-ce que ça va ?
-Oui… enfin je crois… où est le monstre ?
-Partit, ne t’inquiète pas, reste là je vais m’occuper de la prêtresse là-bas.
Elle s’approcha d’Astriah et lui fit boire la même potion. Néanmoins, elle resta inconsciente.
Otohime se tourna vers Shin :
-Son état est sérieux il nous faut trouver un prêtre au plus vite.
Soudain des acclamations se firent entendre, Shin se tourna vers Otohime :
-Cela vient de la porte de la ville, allons voir.
Il pris Astriah dans ses bras et ils coururent vers la porte.
Il y avait foule autour de la porte, et pour cause : l’armée de Prontera était en vue et arrivait pour prêter main forte à Morroc. Lorsqu’ils entrèrent en ville les prêtres accompagnant l’armée mirent pied a terre et commencèrent à soigner les blessés.
*************************************************************
Kyaa descendit de son peco suivie de Tarask et demanda à rencontrer le chef de l’armée de Morroc. On lui présenta un aventurier qui était devenu le chef par concours de circonstances, le vrai chef étant mort sur le champ de bataille.
Cet aventurier était un forgeron, il s’approcha de Kyaa :
-Salut ma jolie, parait que tu désires me voir ?
-Surveille ton langage où je ferais en sorte que tu ne puisse plus prononcer un seul mot, répondit Kyaa, quel est ton nom ?
-Je me nomme Galein Musica, pour vous servir gente dame, répondit-il en effectuant une révérence, le sourire aux lèvres.
Kyaa se pencha vers Tarask :
-On pouvait pas tomber sur quelqu’un de normal pour une fois, lui murmura t-elle.
-Faut croire que non.
Galein déclara :
-Alors que me vaut l’honneur d’être convié devant vous ?
-Nous aimerions connaître le nombre de nos ennemis, vos effectifs et les pertes que vous avez subies M. Musica.
-Allons, allons, appelez moi Gale.
Kyaa l’ignora :
-Nous aimerions aussi savoir quels sont les endroits les mieux défendables et ceux propices aux embuscades.
-Hum… en clair vous nous demandez de vous révélez nos points faibles et points forts n’est-ce pas ?
-Nous sommes là pour vous aider, nous avons besoin de ces renseignements…
-Vous êtes là pour nous aider ou nous envahir ? Excusez moi de douter de vous mais votre armée n’est-elle pas un peu trop grande pour un simple soutien ?
-Je ne fais que suivre les ordres de mon roi, il m’a ordonné de venir ici avec toute notre armée c’est ce que j’ai fait !
Tarask marcha volontairement sur le pied de Kyaa, elle réprima une grimace et se tourna vers Tarask :
-Mais qu’est-ce qui te prends de me marcher sur le pied ?!
-Tu t’énervais et au lieu d’apprendre quelque chose tu lui as donné un renseignement.
-Comment ça ? Oh !
-Oui, il sait que Prontera est sans défense maintenant…
-Désolée, mais il m’énerve à douter de nous.
-A mon avis ce n’est pas de nous mais de notre roi dont il doute.
Galein s’approcha :
-Vous le dites si je vous dérange surtout…
-Pardonnez notre impolitesse, répondit Tarask, je rappelais juste à mon amie quelques éléments.
-Je vous pardonne, ne vous inquiétez pas, répondit Galein en donnant une petite tape sur la tête de Kyaa.
Ce geste irrita fortement Kyaa, elle saisit la main de Galein et commença à vouloir la tordre lorsqu’il se dégagea d’une brève secousse.
-Comment osez vous, cria Kyaa, je vous rappelle que nous avons de quoi raser Morroc de la carte ! Nous vous proposons notre aide et c’est comme ça que vous réagissez ?!
-Moi je vous rappelle que je suis allié avec la guilde des assassins et que votre roi est sans défense en ce moment… De plus il n’a toujours pas d’héritier, n’est-ce pas ?
Kyaa posa la main sur son épée lorsque Tarask s’interposa :
-Cela suffit vous deux ! On dirait deux gamins, un peu de décence devant vos hommes je vous prie !
-Veuillez m’excuser Vice Haut Prêtre, dit Galein en baissant la tête, je ferai plus attention a mes paroles dorénavant.
-Je l’espère, nous ne sommes pas ici pour nous battre entre nous mais pour affronter des monstres.
-Très bien, je vais vous faire confiance pour le moment, suivez moi.
*************************************************************
-Globi que fais-tu ici ?
Mechrouge s’était relevé et s’adossa contre le mur.
-Et où sommes nous ?
-Nous sommes dans les égouts de Prontera, c’est l’une de mes nombreuses planques dans le coin. Quand au pourquoi je suis ici c’est à toi de me le dire, tu m’as envoyé une lettre me disant de rappliquer ici en vitesse.
-Quoi ? Je n’ai jamais écris une telle lettre !
-C’était pourtant ton écriture et il y avait le sceau du Haut Prêtre dessus.
-Qui a bien pu faire ça ?
-C’est moi !
Un homme entra dans la pièce, Mechrouge le reconnu tout de suite :
-Toi ! Tu es l’assassin de l’autre fois, s’exclama t-il.
-Toujours en vie Haut Prêtre ? Décidemment vous êtes coriace.
-Pourquoi m’as-tu fait venir ici, demanda Globi.
-Voyons je suis un assassin pour quelle raison je pourrais te faire venir ?
Globi dégaina sa dague :
-Au moins les choses sont claires.
-Fait attention, dit Mechrouge, il est dangereux.
-Je m’en doute bien, pour t’avoir mis dans cet état c’est qu’il doit être plutôt fort.
Quelque chose interpella Mechrouge dans la démarche de l’assassin :
-Dit moi, qu’est-ce que tu as au bras ?
-Oh, ça ? C’est arrivé pendant que je combattais une prêtresse du nom de Selene à Morroc. Mais quand je suis parti la dernière chose dont je me souviens à propos d’elle c’est qu’elle se baignait dans son propre sang… Enfin, elle a bien combattu je dois l’avouer.
-Tu vas payer pour sa mort, déclara Globi.
-J’attends que ça, répondit l’assassin en souriant.
Mechrouge éclata soudainement de rire :
-Tu dis l’avoir tuée ? En es tu vraiment sûr ?
-Bien entendu ! Mon katar a transpercé son cœur.
-Tu dis avoir tué une prêtresse du nom de Selene c’est ça ?
Snake recula et s’interrogea, où diable voulait t-il en venir ?
-Oui, c’est cela.
Mechrouge se détendit et déclara :
-Donc elle n’est pas morte.
-Quoi ? Je te dis que je l’ai tuée et tu me réponds le contraire ! Serais-tu devenu fou ?
-Tu n’as pas besoin d’en savoir plus, Globi occupe toi de lui, je ne veux pas qu’il sorte vivant d’ici.
-Mais avec joie, répondit Globi.
*************************************************************
Osiris et son escorte suivirent la voix qui les appelait lorsqu’ils aperçurent une jeune femme nue allongée sur le sol au loin. Il s’approcha de la jeune femme : elle était de taille moyenne, ses cheveux étaient longs et blonds, elle avait deux cornes brunes ainsi que des ailes de démon dans le dos.
-Une succubus…
Osiris n’en revenait pas : ces créatures légendaires étaient censées être enfermées à jamais dans les ruines de Geffenia pourtant l’une d’entre elle était allongée juste là, devant lui. De toute sa vie (que ce soit pendant sa vie humaine où celle de monstre) jamais il n’avait vu une beauté pareille. Les succubus étaient réputées pour être extrêmement dangereuses pourtant en la voyant ainsi il avait du mal à l’imaginer faire du mal à autrui.
Il appela un minotaure et ordonna qu’il la transporte dans sa pyramide.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la succubus était dans un lit somptueux, elle se releva et regarda autour d’elle : la chambre était richement décorée et très confortable. La porte s’ouvrit et elle vit une momie avec une couronne entrer dans la chambre suivie de deux Isis :
-Ah, je vois que vous vous êtes réveillée, déclara la momie, je me nomme Osiris, je suis le maître des lieux, comment allez-vous ?
-Euh… je… euh… je… je vais bien merci, répondit doucement la succubus, où suis-je ?
-Vous êtes dans la plus grande pyramide de Morroc, dans le désert de Sograt.
-Et… c’est où ? Nous sommes loin du Grand Axe ?
-Le quoi ?
La succubus regarda Osiris comme s’il était fou :
-Bah ! Le Grand Axe, la route qui relie Geffenia et Glast Heim voyons !
Osiris se tut un instant : de toute évidence la succubus se croyait encore du temps où Geffenia et Glast Heim existaient en tant que cités.
-Hum quelle année sommes nous, demanda Osiris.
-En l’an 234 de la deuxième ère, pourquoi ?
Cette réponse surprit tellement Osiris qu’il ne savait quoi répondre, l’an 234 de la deuxième ère… soit l’année où Geffenia et Glast Heim furent rayées de la carte. Mais cela voulait surtout dire que cette succubus avait plus de 2000 ans !
-Euh… navré de vous décevoir ma chère mais nous sommes en l’an 114 de la sixième ère…
-C’est ridicule voyons ! Cela voudrait dire que j’ai plus de 2000 ans, aucun humain ne vit aussi longtemps.
Osiris la regarda, elle se croyait humaine ?
-Comment dire… Ces ailes… les humains n’en ont pas normalement…
-Ah, vous voulez parler de cette apparence ? C’est un sort que nous utilisons beaucoup à Glast Heim pour voler ou effrayer ceux qui nous veulent du mal. Je peux l’annuler si vous voulez.
Une lumière blanche l’enveloppa peu à peu puis se dispersa dans un flash éblouissant.
Lorsque Osiris regarda de nouveau la succubus rien n’avait changé, elle avait toujours ses cornes et ses ailes.
-Que se passe t-il, s’exclama t-elle, pourquoi ce sort ne s’annule pas ?
La succubus jeta des regards affolés autour d’elle et commença à paniquer.
-Allons du calme, déclara Osiris, tout va bien, vous n’avez rien à craindre.
-Je suis devenue un monstre, comment cela se fait ? Que se passe t-il ici ?
-Calmez vous voyons ! Commencez par me dire votre nom.
-Els Lanfear…
-Lanfear ?! Vous faites partie de la famille royale de Glast Heim ?
-Oui, mon père en est le roi, mais que se passe t-il ? Pourquoi suis-je ainsi ?
-Vous ne vous souvenez de rien de ce qui c’est passé lors de l’an 234 ?
-Rien de spécial pourquoi ?
-C’est lors de cette année que Geffenia et Glast Heim se sont anéantis…
-Quoi ?! C’est impossible voyons !
-C’est la stricte vérité malheureusement.
-Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? J’ai l’impression de débarquer dans un monde qui n’est pas le mien.
-Il vous faut retrouver la mémoire, peut-être qu’en vous documentant sur les évènements depuis cette année 234 quelque chose vous reviendra et vous saurez ce que vous avez fait jusqu’à maintenant.
Els hocha la tête :
-Vous avez raison, je partirai dès que possible.
-Hum malheureusement il y a un autre problème, déclara Osiris.
-Lequel ?
-En l’année 234 de la deuxième ère les humains et les monstres cohabitaient ce qui n’est plus le cas…
-Pardon ? Qui a violé le traité de paix ?
-Après la chute de Geffenia et de Glast Heim les humains ont accusés les monstres de tous les mauvais évènements qui arrivaient, que cela aille de la mauvaise récolte dans un village aux tremblements de terre…
-C’est absurde, ce sont des phénomènes naturels.
-Je le sais mais sans Geffenia ou Glast Heim pour nous protéger les humains nous ont attaqués et ont ainsi déclenchés une guerre qui dure depuis plus de 2000 ans maintenant.
-C’est terrible… Mais je ne vois pas le rapport avec mon départ…
-J’y viens, il y a peu des aventuriers ont pénétrés dans ma pyramide et ont tués nombre de mes serviteurs. Pour se venger nous avons organisés avec mes alliés Amon Ra et Pharaoh un raid sur Morroc lorsque nous avons entendus votre voix qui appelait à l’aide. Nous avons donc accourus jusqu’à vous et nous vous avons trouvée inconsciente dans le désert. Mais malheureusement nous n’avons pas pris le contrôle de la cité et d’autres humains venus droit de Prontera sont venus en renfort. Ils risquent de nous attaquer à tout moment.
-Ce n’est pas grave il me suffira de me téléporter.
-Le problème ne s’arrête pas là… Même si vous leur échappez vous avez l’apparence d’une succubus, ils vous attaqueront dès que vous arriverez dans une ville.
-Effectivement, c’est plutôt ennuyeux… Néanmoins les succubus n’ont pas l’air d’être très courantes, non ?
-C’est vrai, vous êtes la seule que j’ai vu jusqu’à présent.
-Si j’arrive à lancer un sort pour diminuer la taille de mes ailes et que je trouve des vêtements adéquat je pourrais faire passer ça pour un déguisement ou une tenue à la mode.
-C’est risqué mais je ne vois pas d’autres solutions.
-Bien, c’est réglé, je crois avoir une idée du type de vêtement qu’il me faudrait et je connais le sort pour réduire la taille de mes ailes.
-Je vous laisse avec ces deux Isis, demandez leur ce que vous voulez elle vous obéiront comme à moi.
-Je vous remercie.
-Tout le plaisir est pour moi.
Osiris se retourna et sortit de la pièce. A peine était-il arrivé dans la salle du trône qu’un minotaure entra dans la pièce :
-Seigneur Osiris, les humains font marche sur nous, ils sont trop nombreux nous ne pourrons jamais tenir, même avec le soutien des nos alliés.
-Combien de temps nous reste t-il ?
-Deux jours…
-Je vois… Convoquez Amon Ra et Pharaoh, l’heure de notre dernière bataille a sonnée.
-Bien, Seigneur.
-Oh ! Et dites à notre invitée de se joindre a nous.
Le minotaure s’inclina et sorti de la pièce.
La nuit arriva, Els mit les vêtements qu’elle avait créés par magie dans la journée et se rendit dans la salle du trône où Osiris, Amon Ra et Pharaoh attendaient.
Lorsqu’elle entra dans la pièce elle aperçu les trois « rois du désert » discuter autour d’une carte des environs. Osiris se leva :
-Mes amis, je vous présente la princesse Els Lanfear, déclara t-il, venez vous asseoir ma chère.
Els s’approcha de la table où discutaient les trois rois quand Amon Ra et Pharaoh se levèrent :
-Votre beauté surpasse de loin la description déjà superbe de notre ami, déclara Amon Ra en faisant une révérence.
-Si fait, mon ami, vous auriez du me prévenir que je tomberai sous son charme dès sa venue, rajouta Pharaoh.
-Allons, allons vous embarrassez notre invitée mes amis, dit Osiris, de plus je doute que de vieux morts vivants comme nous aient une chance avec elle.
-Dure réalité, fit Amon Ra en approuvant de la tête.
-C’est à vous donner envie de revivre, déclara Pharaoh, allons pardonnez aux vieux cadavres que nous sommes ma chère mais votre vue nous rappelle le temps où nous étions encore ne vie.
-Il n’y a rien à pardonner Messires, vos paroles m’ont enchantées, répondit Els en souriant.
Elle s’assit et Osiris pris la parole :
-Votre déguisement est parfait ma chère, votre plan à plus de chance de marcher que je ne le pensais.
Les grandes ailes d’Els ne mesuraient plus que cinquante centimètres chacune, et ses cornes avaient disparues.
-Vous devez avoir de grands pouvoirs pour modifier ainsi votre apparence, déclara Pharaoh.
-Parlons plutôt de ce qui nous amènent ici, coupa Amon Ra, nous n’avons que deux jours pour nous préparer à la bataille.
-Même si elle est perdue d’avance, dit sombrement Osiris.
-Je ne vous savait pas si défaitiste mon ami !
-Nous ne connaissons même pas leur nombre exact et de quoi est composée leur armée, autant dire que nous sommes dans le brouillard total. Tandis que eux connaissent nos forces et faiblesses.
-Si ce n’est que cela je peux vous renseigner, déclara Els, je connais un sort qui permet de voir à des lieux à la ronde.
-Décidemment nous avons de la chance de vous compter parmi nous princesse.
-La famille de Glast Heim a juré de protéger les monstres de l’injustice des hommes je ne manquerai pas à mon devoir.
Els commença à prononcer des paroles qu’aucun des rois ne compris lorsqu’une image du camp des humains apparue.
-Magnifique ! Avec cela nous pourrons mieux évaluer les tactiques possibles, fit Pharaoh.
-Vous m’en voyez ravie, répondit Els.
-Bien commençons les préparatifs, déclara Amon Ra, nous avons une guerre à gagner !
-Je ne vous demanderai qu’une chose, dit Els, c’est de laisser une possibilité aux humains qui le souhaitent de s’enfuir et de ne pas les poursuivre.
Les trois rois la regardèrent longuement :
-Nous n’avons pas le choix je suppose, soupira Osiris, je me vois mal vous dire non.
-C’est sûr, qui pourrait vous refuser quelque chose, demanda Pharaoh.
Els sourit, ces trois rois étaient peut-être morts mais elle commençait à réellement les apprécier, même en étant devenus des monstres ils avaient gardés une part d’humanité.
-Bon vu que vous avez acceptés ma condition je n’ai plus qu’à vous aider, fit-elle, au travail Messires.
-Bien parlé, dit Amon Ra, montrons à ces humains qu’il faut nous laisser tranquilles.
Ils passèrent ainsi les deux jours suivants à échafauder diverses stratégies pour repousser l’attaque des humains, Els se découvrit une capacité à élaborer des stratégies plus efficaces les unes que les autres sans la moindre difficulté : s’était-elle déjà retrouvée dans une situation similaire dans le passé ?
Osiris, Amon Ra et Pharaoh furent soulagés d’avoir une alliée de poids parmi eux.
A l’aube du troisième jour l’armée des humains et celle des monstres se faisaient face.
-Général Kyaa ! Les monstres sont en vue, mais il y a quelque chose d’étrange…
-Comment ça ?
Le soldat s’approcha de Kyaa et lui murmura quelque chose à l’oreille.
-Comment, s’exclama Kyaa, c’est impossible voyons !
-Un problème, demanda Draide.
Dans la tente se trouvaient les généraux de l’armée et quelques personnes en soutien :
-Oui et un gros, déclara Kyaa, il semblerait qu’ils aient construits une muraille principale autour de la pyramide et d’autres plus petites afin de ralentir notre charge.
-Depuis quand les monstres utilisent des tactiques pareilles, s’étonna Astriah.
-Nous les avons sous-estimés ont dirai, dit Shin.
-Qu’importe, fit Kyaa, nous sommes cent fois supérieurs en nombre, ils n’ont aucune chance, ralentir notre charge ne servira à rien.
-Est-ce seulement leur but, s’inquiéta Tarask, nous devrions être prudents, c’est étrange qu’ils commence a élaborer des tactiques.
-Très bien nous avancerons prudemment alors, approuva Kyaa.
-J’essayerai d’ouvrir la marche en tant qu’éclaireur, déclara Otohime.
Tous hochèrent la tête et sortirent de la tente. Kyaa monta sur son peco :
-Soldats de Prontera et de Morroc ! En avant !
Wala j'espère que ça vous a plu
Bon après j'ai encore écrit trop de trucs mais ça commençait a faire long :p
Donc je vous le dit tout de suite : le chapitre 8 est presque fini xD
J'ai trop d'idée en ce moment et surtout j'ai envie d'écrire donc ça risque de pas mal avancer dans l'histoire.
Bon il y a surement pleins de fautes mais la flemme de me relire plusieurs fois (comme d'habitude).
Chapitre 7 : Un nouveau souffle pour Morroc.
Le nuage de poussières soulevé par la pluie de météores retomba doucement… A la place de l’assassin, il ne restait qu’un énorme cratère. Selene scruta les alentours pour voir si tout danger était écarté. Satisfaite, elle s’assit sur le sable chaud du désert de Morroc et soupira :
-Désolée Mechrouge, je n’ai pas tenue ma promesse.
Soudain elle sentie quelque chose de froid la transpercer, accompagné d’une vive douleur.
Selene cracha du sang et baissa les yeux vers sa poitrine et vit la pointe d’un katar ressortir de son corps. Elle tourna la tête et aperçu Snake debout derrière elle : il était gravement brûlé et son bras gauche pendait mollement, retenu par quelques tendons au reste du corps.
-Tu croyais peut-être te débarrasser de moi aussi facilement, demanda Snake, pardon de te décevoir.
Selene tenta de répondre, en vain, et cracha un autre flot de sang. Sa vue se brouilla, Snake retira vivement son katar du corps de Selene et celle-ci s’écroula sur le sol, son sang se répandant rapidement sur le sable.
-Tu t’es bien défendue je dois l’avouer, personne ne m’avait blessé a ce point jusqu'à maintenant, déclara l’assassin, mais ce n’était pas suffisant, adieu prêtresse.
Sur ces mots, il jeta un objet en l’air et disparu…
Selene regarda son sang se répandre parmi les dunes :
-Je ne veux pas mourir comme ça, pensa t-elle, j’ai encore trop de choses à faire… Aidez-moi quelqu'un !
Elle ferma les yeux, et perdit connaissance.
*************************************************************
Otohime et Osiris rompirent le combat quelques instants, essoufflés :
-Je ne savais pas que les monstres pouvaient être fatigués, déclara Otohime.
-Tu croyais peut-être qu’étant une momie je n’avais plus ce genre de contraintes, demanda Osiris, je suis d’abord un monstre avant d’être un mort-vivant, j’obéis toujours aux lois de la nature.
-Intéressant… Cela fait longtemps que je n’ai pas eu d’adversaire à ma mesure, je m’amuse beaucoup mais je pense qu’il faudrait en finir.
-Nous sommes d’accord sur ce point, répondit Osiris en hochant la tête.
Otohime était tout de même troublée par ce monstre : il était trop « humain » à son goût, pendant le combat il avait laissé apparaître des émotions qu’aucun autre monstre ne possédait.
-Avant de reprendre le combat, peux-tu répondre à une question ?
- Si elle n’est pas trop indiscrète…
-Etais tu un humain avant de devenir un monstre ? Existe-t-il beaucoup de monstres comme toi ?
-Cela fait deux questions, répondit Osiris en souriant (du moins cela pouvait passer pour un sourire), pour la première question la réponse est : oui. Quand à la deuxième, je sais que d’autres monstres sont dans mon cas, mais de là à dire que nous somme beaucoup je ne pense pas.
-Pourquoi attaques-tu les humains ?
-Je te retourne la question : pourquoi attaques-tu les monstres ?
-Pour me défendre évidemment…
-C’est plutôt nous qui nous défendons. Vous nous attaquez toujours pour nous prendre nos trésors, vendre nos objets précieux où encore collecter nos âmes dans des cartes magiques.
-Pourtant on nous raconte toujours que c’est vous qui nous avez attaqués en premier en rasant Geffenia et Glast Heim.
Osiris éclata de rire :
-Nous ? Raser Geffenia et Glast Heim ? Comme si nous en avions le pouvoir. Tu parles d’évènements dont tu ne connais à l’évidence pas grand-chose… Les monstres n’ont rien à voir dans la chute de ces deux grandes villes. Si nous étions aussi puissants la race humaine serait éteinte depuis longtemps.
-Qu’est-il arrivé alors ?
-Tu es venue ici pour parler ou pour te battre ?
Otohime hésita, elle commençait à douter sur la guerre humains contre monstres, si les monstres ne faisaient que de se protéger et les humains de même alors comment cette guerre a débutée ?
Pendant qu’Otohime hésitait Osiris entendit un léger murmure… Il se figeât :
-Que se passe t-il, demanda Otohime.
-Tu n’entends rien ?
-Non, répondit Otohime, surprise.
-Aidez-moi, quelqu’un !
Osiris fut parcouru par un frisson :
-Nous reprendrons cette charmante discussion plus tard, j’ai des choses à faire.
-Attends ! J’ai encore des questions à te poser !
Osiris se retourna :
-Si la plupart des humains pouvaient être comme toi, peut-être que cette guerre sans fin deviendrai obsolète. Si tu veux vraiment me voir viens dans ma pyramide je t’y attendrai.
Un cercle magique se forma sous les pieds d’Osiris et il disparut.
Partout dans la ville les humains étaient surpris : alors que les monstres semblaient tenir la victoire, ils ont tous subitement cessé le combat et repartirent dans le désert.
Otohime se pencha près du corps de Shin et lui fit avaler une potion. Il toussa et ouvrit les yeux :
-Qui… qui êtes vous ?
-Je me nomme Otohime, est-ce que ça va ?
-Oui… enfin je crois… où est le monstre ?
-Partit, ne t’inquiète pas, reste là je vais m’occuper de la prêtresse là-bas.
Elle s’approcha d’Astriah et lui fit boire la même potion. Néanmoins, elle resta inconsciente.
Otohime se tourna vers Shin :
-Son état est sérieux il nous faut trouver un prêtre au plus vite.
Soudain des acclamations se firent entendre, Shin se tourna vers Otohime :
-Cela vient de la porte de la ville, allons voir.
Il pris Astriah dans ses bras et ils coururent vers la porte.
Il y avait foule autour de la porte, et pour cause : l’armée de Prontera était en vue et arrivait pour prêter main forte à Morroc. Lorsqu’ils entrèrent en ville les prêtres accompagnant l’armée mirent pied a terre et commencèrent à soigner les blessés.
*************************************************************
Kyaa descendit de son peco suivie de Tarask et demanda à rencontrer le chef de l’armée de Morroc. On lui présenta un aventurier qui était devenu le chef par concours de circonstances, le vrai chef étant mort sur le champ de bataille.
Cet aventurier était un forgeron, il s’approcha de Kyaa :
-Salut ma jolie, parait que tu désires me voir ?
-Surveille ton langage où je ferais en sorte que tu ne puisse plus prononcer un seul mot, répondit Kyaa, quel est ton nom ?
-Je me nomme Galein Musica, pour vous servir gente dame, répondit-il en effectuant une révérence, le sourire aux lèvres.
Kyaa se pencha vers Tarask :
-On pouvait pas tomber sur quelqu’un de normal pour une fois, lui murmura t-elle.
-Faut croire que non.
Galein déclara :
-Alors que me vaut l’honneur d’être convié devant vous ?
-Nous aimerions connaître le nombre de nos ennemis, vos effectifs et les pertes que vous avez subies M. Musica.
-Allons, allons, appelez moi Gale.
Kyaa l’ignora :
-Nous aimerions aussi savoir quels sont les endroits les mieux défendables et ceux propices aux embuscades.
-Hum… en clair vous nous demandez de vous révélez nos points faibles et points forts n’est-ce pas ?
-Nous sommes là pour vous aider, nous avons besoin de ces renseignements…
-Vous êtes là pour nous aider ou nous envahir ? Excusez moi de douter de vous mais votre armée n’est-elle pas un peu trop grande pour un simple soutien ?
-Je ne fais que suivre les ordres de mon roi, il m’a ordonné de venir ici avec toute notre armée c’est ce que j’ai fait !
Tarask marcha volontairement sur le pied de Kyaa, elle réprima une grimace et se tourna vers Tarask :
-Mais qu’est-ce qui te prends de me marcher sur le pied ?!
-Tu t’énervais et au lieu d’apprendre quelque chose tu lui as donné un renseignement.
-Comment ça ? Oh !
-Oui, il sait que Prontera est sans défense maintenant…
-Désolée, mais il m’énerve à douter de nous.
-A mon avis ce n’est pas de nous mais de notre roi dont il doute.
Galein s’approcha :
-Vous le dites si je vous dérange surtout…
-Pardonnez notre impolitesse, répondit Tarask, je rappelais juste à mon amie quelques éléments.
-Je vous pardonne, ne vous inquiétez pas, répondit Galein en donnant une petite tape sur la tête de Kyaa.
Ce geste irrita fortement Kyaa, elle saisit la main de Galein et commença à vouloir la tordre lorsqu’il se dégagea d’une brève secousse.
-Comment osez vous, cria Kyaa, je vous rappelle que nous avons de quoi raser Morroc de la carte ! Nous vous proposons notre aide et c’est comme ça que vous réagissez ?!
-Moi je vous rappelle que je suis allié avec la guilde des assassins et que votre roi est sans défense en ce moment… De plus il n’a toujours pas d’héritier, n’est-ce pas ?
Kyaa posa la main sur son épée lorsque Tarask s’interposa :
-Cela suffit vous deux ! On dirait deux gamins, un peu de décence devant vos hommes je vous prie !
-Veuillez m’excuser Vice Haut Prêtre, dit Galein en baissant la tête, je ferai plus attention a mes paroles dorénavant.
-Je l’espère, nous ne sommes pas ici pour nous battre entre nous mais pour affronter des monstres.
-Très bien, je vais vous faire confiance pour le moment, suivez moi.
*************************************************************
-Globi que fais-tu ici ?
Mechrouge s’était relevé et s’adossa contre le mur.
-Et où sommes nous ?
-Nous sommes dans les égouts de Prontera, c’est l’une de mes nombreuses planques dans le coin. Quand au pourquoi je suis ici c’est à toi de me le dire, tu m’as envoyé une lettre me disant de rappliquer ici en vitesse.
-Quoi ? Je n’ai jamais écris une telle lettre !
-C’était pourtant ton écriture et il y avait le sceau du Haut Prêtre dessus.
-Qui a bien pu faire ça ?
-C’est moi !
Un homme entra dans la pièce, Mechrouge le reconnu tout de suite :
-Toi ! Tu es l’assassin de l’autre fois, s’exclama t-il.
-Toujours en vie Haut Prêtre ? Décidemment vous êtes coriace.
-Pourquoi m’as-tu fait venir ici, demanda Globi.
-Voyons je suis un assassin pour quelle raison je pourrais te faire venir ?
Globi dégaina sa dague :
-Au moins les choses sont claires.
-Fait attention, dit Mechrouge, il est dangereux.
-Je m’en doute bien, pour t’avoir mis dans cet état c’est qu’il doit être plutôt fort.
Quelque chose interpella Mechrouge dans la démarche de l’assassin :
-Dit moi, qu’est-ce que tu as au bras ?
-Oh, ça ? C’est arrivé pendant que je combattais une prêtresse du nom de Selene à Morroc. Mais quand je suis parti la dernière chose dont je me souviens à propos d’elle c’est qu’elle se baignait dans son propre sang… Enfin, elle a bien combattu je dois l’avouer.
-Tu vas payer pour sa mort, déclara Globi.
-J’attends que ça, répondit l’assassin en souriant.
Mechrouge éclata soudainement de rire :
-Tu dis l’avoir tuée ? En es tu vraiment sûr ?
-Bien entendu ! Mon katar a transpercé son cœur.
-Tu dis avoir tué une prêtresse du nom de Selene c’est ça ?
Snake recula et s’interrogea, où diable voulait t-il en venir ?
-Oui, c’est cela.
Mechrouge se détendit et déclara :
-Donc elle n’est pas morte.
-Quoi ? Je te dis que je l’ai tuée et tu me réponds le contraire ! Serais-tu devenu fou ?
-Tu n’as pas besoin d’en savoir plus, Globi occupe toi de lui, je ne veux pas qu’il sorte vivant d’ici.
-Mais avec joie, répondit Globi.
*************************************************************
Osiris et son escorte suivirent la voix qui les appelait lorsqu’ils aperçurent une jeune femme nue allongée sur le sol au loin. Il s’approcha de la jeune femme : elle était de taille moyenne, ses cheveux étaient longs et blonds, elle avait deux cornes brunes ainsi que des ailes de démon dans le dos.
-Une succubus…
Osiris n’en revenait pas : ces créatures légendaires étaient censées être enfermées à jamais dans les ruines de Geffenia pourtant l’une d’entre elle était allongée juste là, devant lui. De toute sa vie (que ce soit pendant sa vie humaine où celle de monstre) jamais il n’avait vu une beauté pareille. Les succubus étaient réputées pour être extrêmement dangereuses pourtant en la voyant ainsi il avait du mal à l’imaginer faire du mal à autrui.
Il appela un minotaure et ordonna qu’il la transporte dans sa pyramide.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, la succubus était dans un lit somptueux, elle se releva et regarda autour d’elle : la chambre était richement décorée et très confortable. La porte s’ouvrit et elle vit une momie avec une couronne entrer dans la chambre suivie de deux Isis :
-Ah, je vois que vous vous êtes réveillée, déclara la momie, je me nomme Osiris, je suis le maître des lieux, comment allez-vous ?
-Euh… je… euh… je… je vais bien merci, répondit doucement la succubus, où suis-je ?
-Vous êtes dans la plus grande pyramide de Morroc, dans le désert de Sograt.
-Et… c’est où ? Nous sommes loin du Grand Axe ?
-Le quoi ?
La succubus regarda Osiris comme s’il était fou :
-Bah ! Le Grand Axe, la route qui relie Geffenia et Glast Heim voyons !
Osiris se tut un instant : de toute évidence la succubus se croyait encore du temps où Geffenia et Glast Heim existaient en tant que cités.
-Hum quelle année sommes nous, demanda Osiris.
-En l’an 234 de la deuxième ère, pourquoi ?
Cette réponse surprit tellement Osiris qu’il ne savait quoi répondre, l’an 234 de la deuxième ère… soit l’année où Geffenia et Glast Heim furent rayées de la carte. Mais cela voulait surtout dire que cette succubus avait plus de 2000 ans !
-Euh… navré de vous décevoir ma chère mais nous sommes en l’an 114 de la sixième ère…
-C’est ridicule voyons ! Cela voudrait dire que j’ai plus de 2000 ans, aucun humain ne vit aussi longtemps.
Osiris la regarda, elle se croyait humaine ?
-Comment dire… Ces ailes… les humains n’en ont pas normalement…
-Ah, vous voulez parler de cette apparence ? C’est un sort que nous utilisons beaucoup à Glast Heim pour voler ou effrayer ceux qui nous veulent du mal. Je peux l’annuler si vous voulez.
Une lumière blanche l’enveloppa peu à peu puis se dispersa dans un flash éblouissant.
Lorsque Osiris regarda de nouveau la succubus rien n’avait changé, elle avait toujours ses cornes et ses ailes.
-Que se passe t-il, s’exclama t-elle, pourquoi ce sort ne s’annule pas ?
La succubus jeta des regards affolés autour d’elle et commença à paniquer.
-Allons du calme, déclara Osiris, tout va bien, vous n’avez rien à craindre.
-Je suis devenue un monstre, comment cela se fait ? Que se passe t-il ici ?
-Calmez vous voyons ! Commencez par me dire votre nom.
-Els Lanfear…
-Lanfear ?! Vous faites partie de la famille royale de Glast Heim ?
-Oui, mon père en est le roi, mais que se passe t-il ? Pourquoi suis-je ainsi ?
-Vous ne vous souvenez de rien de ce qui c’est passé lors de l’an 234 ?
-Rien de spécial pourquoi ?
-C’est lors de cette année que Geffenia et Glast Heim se sont anéantis…
-Quoi ?! C’est impossible voyons !
-C’est la stricte vérité malheureusement.
-Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? J’ai l’impression de débarquer dans un monde qui n’est pas le mien.
-Il vous faut retrouver la mémoire, peut-être qu’en vous documentant sur les évènements depuis cette année 234 quelque chose vous reviendra et vous saurez ce que vous avez fait jusqu’à maintenant.
Els hocha la tête :
-Vous avez raison, je partirai dès que possible.
-Hum malheureusement il y a un autre problème, déclara Osiris.
-Lequel ?
-En l’année 234 de la deuxième ère les humains et les monstres cohabitaient ce qui n’est plus le cas…
-Pardon ? Qui a violé le traité de paix ?
-Après la chute de Geffenia et de Glast Heim les humains ont accusés les monstres de tous les mauvais évènements qui arrivaient, que cela aille de la mauvaise récolte dans un village aux tremblements de terre…
-C’est absurde, ce sont des phénomènes naturels.
-Je le sais mais sans Geffenia ou Glast Heim pour nous protéger les humains nous ont attaqués et ont ainsi déclenchés une guerre qui dure depuis plus de 2000 ans maintenant.
-C’est terrible… Mais je ne vois pas le rapport avec mon départ…
-J’y viens, il y a peu des aventuriers ont pénétrés dans ma pyramide et ont tués nombre de mes serviteurs. Pour se venger nous avons organisés avec mes alliés Amon Ra et Pharaoh un raid sur Morroc lorsque nous avons entendus votre voix qui appelait à l’aide. Nous avons donc accourus jusqu’à vous et nous vous avons trouvée inconsciente dans le désert. Mais malheureusement nous n’avons pas pris le contrôle de la cité et d’autres humains venus droit de Prontera sont venus en renfort. Ils risquent de nous attaquer à tout moment.
-Ce n’est pas grave il me suffira de me téléporter.
-Le problème ne s’arrête pas là… Même si vous leur échappez vous avez l’apparence d’une succubus, ils vous attaqueront dès que vous arriverez dans une ville.
-Effectivement, c’est plutôt ennuyeux… Néanmoins les succubus n’ont pas l’air d’être très courantes, non ?
-C’est vrai, vous êtes la seule que j’ai vu jusqu’à présent.
-Si j’arrive à lancer un sort pour diminuer la taille de mes ailes et que je trouve des vêtements adéquat je pourrais faire passer ça pour un déguisement ou une tenue à la mode.
-C’est risqué mais je ne vois pas d’autres solutions.
-Bien, c’est réglé, je crois avoir une idée du type de vêtement qu’il me faudrait et je connais le sort pour réduire la taille de mes ailes.
-Je vous laisse avec ces deux Isis, demandez leur ce que vous voulez elle vous obéiront comme à moi.
-Je vous remercie.
-Tout le plaisir est pour moi.
Osiris se retourna et sortit de la pièce. A peine était-il arrivé dans la salle du trône qu’un minotaure entra dans la pièce :
-Seigneur Osiris, les humains font marche sur nous, ils sont trop nombreux nous ne pourrons jamais tenir, même avec le soutien des nos alliés.
-Combien de temps nous reste t-il ?
-Deux jours…
-Je vois… Convoquez Amon Ra et Pharaoh, l’heure de notre dernière bataille a sonnée.
-Bien, Seigneur.
-Oh ! Et dites à notre invitée de se joindre a nous.
Le minotaure s’inclina et sorti de la pièce.
La nuit arriva, Els mit les vêtements qu’elle avait créés par magie dans la journée et se rendit dans la salle du trône où Osiris, Amon Ra et Pharaoh attendaient.
Lorsqu’elle entra dans la pièce elle aperçu les trois « rois du désert » discuter autour d’une carte des environs. Osiris se leva :
-Mes amis, je vous présente la princesse Els Lanfear, déclara t-il, venez vous asseoir ma chère.
Els s’approcha de la table où discutaient les trois rois quand Amon Ra et Pharaoh se levèrent :
-Votre beauté surpasse de loin la description déjà superbe de notre ami, déclara Amon Ra en faisant une révérence.
-Si fait, mon ami, vous auriez du me prévenir que je tomberai sous son charme dès sa venue, rajouta Pharaoh.
-Allons, allons vous embarrassez notre invitée mes amis, dit Osiris, de plus je doute que de vieux morts vivants comme nous aient une chance avec elle.
-Dure réalité, fit Amon Ra en approuvant de la tête.
-C’est à vous donner envie de revivre, déclara Pharaoh, allons pardonnez aux vieux cadavres que nous sommes ma chère mais votre vue nous rappelle le temps où nous étions encore ne vie.
-Il n’y a rien à pardonner Messires, vos paroles m’ont enchantées, répondit Els en souriant.
Elle s’assit et Osiris pris la parole :
-Votre déguisement est parfait ma chère, votre plan à plus de chance de marcher que je ne le pensais.
Les grandes ailes d’Els ne mesuraient plus que cinquante centimètres chacune, et ses cornes avaient disparues.
-Vous devez avoir de grands pouvoirs pour modifier ainsi votre apparence, déclara Pharaoh.
-Parlons plutôt de ce qui nous amènent ici, coupa Amon Ra, nous n’avons que deux jours pour nous préparer à la bataille.
-Même si elle est perdue d’avance, dit sombrement Osiris.
-Je ne vous savait pas si défaitiste mon ami !
-Nous ne connaissons même pas leur nombre exact et de quoi est composée leur armée, autant dire que nous sommes dans le brouillard total. Tandis que eux connaissent nos forces et faiblesses.
-Si ce n’est que cela je peux vous renseigner, déclara Els, je connais un sort qui permet de voir à des lieux à la ronde.
-Décidemment nous avons de la chance de vous compter parmi nous princesse.
-La famille de Glast Heim a juré de protéger les monstres de l’injustice des hommes je ne manquerai pas à mon devoir.
Els commença à prononcer des paroles qu’aucun des rois ne compris lorsqu’une image du camp des humains apparue.
-Magnifique ! Avec cela nous pourrons mieux évaluer les tactiques possibles, fit Pharaoh.
-Vous m’en voyez ravie, répondit Els.
-Bien commençons les préparatifs, déclara Amon Ra, nous avons une guerre à gagner !
-Je ne vous demanderai qu’une chose, dit Els, c’est de laisser une possibilité aux humains qui le souhaitent de s’enfuir et de ne pas les poursuivre.
Les trois rois la regardèrent longuement :
-Nous n’avons pas le choix je suppose, soupira Osiris, je me vois mal vous dire non.
-C’est sûr, qui pourrait vous refuser quelque chose, demanda Pharaoh.
Els sourit, ces trois rois étaient peut-être morts mais elle commençait à réellement les apprécier, même en étant devenus des monstres ils avaient gardés une part d’humanité.
-Bon vu que vous avez acceptés ma condition je n’ai plus qu’à vous aider, fit-elle, au travail Messires.
-Bien parlé, dit Amon Ra, montrons à ces humains qu’il faut nous laisser tranquilles.
Ils passèrent ainsi les deux jours suivants à échafauder diverses stratégies pour repousser l’attaque des humains, Els se découvrit une capacité à élaborer des stratégies plus efficaces les unes que les autres sans la moindre difficulté : s’était-elle déjà retrouvée dans une situation similaire dans le passé ?
Osiris, Amon Ra et Pharaoh furent soulagés d’avoir une alliée de poids parmi eux.
A l’aube du troisième jour l’armée des humains et celle des monstres se faisaient face.
-Général Kyaa ! Les monstres sont en vue, mais il y a quelque chose d’étrange…
-Comment ça ?
Le soldat s’approcha de Kyaa et lui murmura quelque chose à l’oreille.
-Comment, s’exclama Kyaa, c’est impossible voyons !
-Un problème, demanda Draide.
Dans la tente se trouvaient les généraux de l’armée et quelques personnes en soutien :
-Oui et un gros, déclara Kyaa, il semblerait qu’ils aient construits une muraille principale autour de la pyramide et d’autres plus petites afin de ralentir notre charge.
-Depuis quand les monstres utilisent des tactiques pareilles, s’étonna Astriah.
-Nous les avons sous-estimés ont dirai, dit Shin.
-Qu’importe, fit Kyaa, nous sommes cent fois supérieurs en nombre, ils n’ont aucune chance, ralentir notre charge ne servira à rien.
-Est-ce seulement leur but, s’inquiéta Tarask, nous devrions être prudents, c’est étrange qu’ils commence a élaborer des tactiques.
-Très bien nous avancerons prudemment alors, approuva Kyaa.
-J’essayerai d’ouvrir la marche en tant qu’éclaireur, déclara Otohime.
Tous hochèrent la tête et sortirent de la tente. Kyaa monta sur son peco :
-Soldats de Prontera et de Morroc ! En avant !
Wala j'espère que ça vous a plu
Bon après j'ai encore écrit trop de trucs mais ça commençait a faire long :p
Donc je vous le dit tout de suite : le chapitre 8 est presque fini xD
J'ai trop d'idée en ce moment et surtout j'ai envie d'écrire donc ça risque de pas mal avancer dans l'histoire.
Bon il y a surement pleins de fautes mais la flemme de me relire plusieurs fois (comme d'habitude).
Songe au nombre de porings vilements assassinés et tu verras que lorsque tu meurs il ne faut pas en faire un plat !
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Stickay
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Ben dis donc heureusement que ça devait aller vite parce que tu te faisais chier au taf!
enfin ca y est on a la suite! Merci!!!
Je la lirai plus tard là j'ai moyennement le temps! :p (et oui, tout arrive! Meme une Stickay qui a du taf!!!!)
A bientot pour la suite alors?
enfin ca y est on a la suite!
Merci!!!Je la lirai plus tard là j'ai moyennement le temps! :p (et oui, tout arrive! Meme une Stickay qui a du taf!!!!
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Stickay - l'As des Coyotes
I am the Meilleure (comme dirait Léonard dans la BD du même nom)
PIOU?
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Selene
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Tiens bah wala la suite alors :p
(En fait ça fait 2 jours qu'elle est finie *patapay*)
Chapitre 8 : La bataille des Rois Maudits
En l’an 114 de la sixième ère se déroula une des plus grandes batailles entre monstres et humains, cette bataille fut appelée par la suite « La bataille des Rois Maudits » en hommage aux trois rois morts qui luttèrent avec courage contre la gigantesque armée de Prontera…
Osiris regardait avec appréhension l’armée humaine marcher sur leurs positions, bien qu’ils aient eu le temps de mettre leur défense en place ils n’avaient aucune chance de remporter la bataille : l’armée de Prontera était vraiment gigantesque, le rapport de force devait être de un monstre pour cent soldats humains…
Els s’approcha d’Osiris :
-Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien.
-J’en doute ils sont vraiment trop nombreux…
-Faites moi confiance, je ne laisserais plus cette guerre stupide continuer, dit Els avec fermeté.
-Vous ne comptez pas aller au combat tout de même ?
-Bien sur que si !
-C’est de la folie, vous risquez d’être blessée ou pire…
-Vous croyez peut-être que je n’en suis pas consciente, demanda Els, arrêtez de vous faire du soucis inutilement. De plus, vous avez besoin de mon aide.
-D’accord, mais promettez moi que si la bataille est vraiment perdue vous ferez tout pour vous enfuir.
-Très bien, je vous le promets.
-Alors allons-y, déclara Osiris.
Un minotaure s’approcha :
-Sire, ils approchent du champ de mimics.
-Très bien, donnez le signal dès qu’ils seront suffisamment engagés.
Le minotaure s’inclina et parti donner des ordres à ses troupes.
Osiris se tourna vers Els :
-Quand a vous ma chère, vous ne pourrez vous battre dans cette tenue…
-C’est juste ça qui vous inquiète, demanda Els, je vais y remédier.
Els prononça une incantation et fut entourée d’une lumière blanche. Lorsque la lumière se dissipa Els était maintenant couverte d’une armure noire, ses ailes étaient de nouveaux a leur taille réelle et ses cornes réapparurent.
-Il vous manque toujours une arme, dit Osiris.
-Ca arrive, ça arrive, fit patiemment Els.
De la lumière noire s’accumula dans sa main et s’allongea, dévoilant une épée aussi noire que le jais, couverte d’étranges runes.
Osiris sentait le mal à l’état pur dans cette épée, il ne pouvait s’empêcher d’en avoir peur.
Il avait l’impression que l’épée était vivante.
-Quelle est cette épée, demanda t-il.
-Le savoir ne vous servirait à rien, répondit Els, sachez seulement qu’elle ne vient pas de ce monde et évitez de m’approcher lorsque je la sors de son fourreau.
-Très bien mais faites attention, je ne sais pas pourquoi mais cette épée m’effraye.
-Vous avez raison d’en avoir peur, fit Els, assez bavardés, les humains sont assez engagés maintenant.
Els battit des ailes et prit sont envol…
L’armée humaine menée par Kyaa, Tarask et Galein avançait prudemment.
Ils arrivèrent devant les premières murailles qui formaient une sorte de goulotte.
-Ca sent le piège à plein nez, fit Galein.
-Oui, mais malheureusement nous n’avons pas de machines de guerre pour abattre les murailles, dit Tarask.
-Nous allons devoir faire sans et nous engager dans cette goulotte, déclara Kyaa, avancez prudemment !
Ils s’engagèrent dans la goulotte. Lorsque la moitié de l’armée fut entrée des cris retentirent.
-Que se passe t-il, demanda Kyaa.
Un soldat s’approcha :
-Général ! Des mimics étaient enfouis dans le sol ! Elles nous attaquent nous avons déjà subis de nombreuses pertes.
Kyaa fit volte face :
-A l’assaut ! Sus aux ennemis !
L’armée se rua sur les mimics qui s’attaquaient à l’arrière garde.
Alors qu’ils arrivèrent, les mimics s’enfouirent dans le sable et en quelques instants le calme était revenu.
-Saloperie ! Depuis quand les mimics font des trucs pareils, demanda Galein.
-Soignez les blessés, ordonna Kyaa, quelles sont nos pertes ?
-Nous avons perdus un millier d’hommes mon général, répondit un officier, et nous avons environ cinq mille blessés.
-Et merde, fit Kyaa, si nous avançons les mimics attaqueront l’arrière garde. Nous devons nous en débarrasser.
Kyaa appela ses wizards :
-Faites moi sortir ses saloperies du sol !
-Bien, général.
Les wizards commencèrent à incanter :
-Ô toi notre mère,
Dieux de la terre,
Apportez nous votre soutien,
Rugissez, soulevez vous contre l’ennemi,
Et anéantissez le !
Heaven’s…
-Dispell !
Les wizards tombèrent à genoux, leurs sorts venaient d’être brisés en un instant.
Kyaa se tourna dans la direction d’où venait la voix qui avait annulée les sorts et vit dans le ciel une jeune femme en armure noire, une épée à la ceinture, avec de longs cheveux blonds, des cornes et de grandes ailes.
La jeune femme se posa sur une des murailles et les regarda d’un air méprisant :
-Quittez ces lieux humains ! Vous n’avez aucune chance de remporter cette bataille !
-A qui ai-je l’honneur, demanda Kyaa.
-Je ne dirais jamais mon nom à des humains qui persécutent les monstres sans raisons.
-Super, après le chieur, la chieuse, fit Kyaa entre ses dents.
-Nous sommes cent fois plus nombreux que vous, c’est plutôt vous qui n’avez aucune chance, fit Galein.
-Ah ? Aucune chance c’est ça ? Combien de pertes avez vous déjà subies ? Nous n’en avons pas subies une seule.
-Ce n’est pas qu’avec cela que vous allez nous retenir, fit Kyaa.
-Montrez moi alors, répondit la jeune femme, j’ai hâte de voir ce dont vous êtes capables.
Deux des wizards se relevèrent vivement et pointèrent leurs doigts vers elle :
-Seigneur des glaces,
Arrête le temps de ton ennemi !
Frost Diver !
Deux traits de glaces filèrent droit sur l’inconnue, elle leva distraitement la main et ils disparurent.
-Vous appelez ça de la magie, demanda t-elle, je vais vous montrez ce qu’est de la vraie magie ! Soul Strike ! Jupitel Thunder !
Sept boules d’énergies allèrent sur le premier wizard, qui s’effondra après les avoir encaissées.
Quand au deuxième il fut projeté à une vingtaine de mètre par une sphère d’électricité pure qui le frappa de plein fouet et resta à terre, inanimé.
-D’autres amateurs, demanda la jeune femme.
Les wizards restants se regardèrent puis reculèrent doucement.
Kyaa dégaina son épée :
-Tu ne me fais pas peur ! Viens donc te battre si tu es si confiante !
-Je ne suis pas venue vous voir pour ça, j’ai juste donné une correction à ces deux petits prétentieux. On se reverra sur le champ de bataille.
Sur ces mots, elle prit son envol et retourna à la pyramide.
-On se demandait ce qui n’allait pas chez les monstres, dit Tarask, cette fille doit y être pour quelque chose.
-Sans aucun doute, fit Otohime.
Kyaa sursauta, surprise :
-D’où est-ce que tu sors toi ?
-J’étais partie en éclaireur tu ne te souviens pas ?
-Alors quelles sont les nouvelles ?
-La goulotte s’élargie au bout d’une centaine de mètres, après nous avons trois murailles qui nous encercleront. Sur ces murailles il y a des archers et des minotaures. Une fois ces murailles passées, il ne nous restera que la muraille principale.
-Très bien, bon travail, va chercher Shin et les autres, nous allons les écraser en un assaut sans leur donner de chances de répliquer.
-D’accord.
-Tu as un plan, demanda Galein.
-On peut dire ça, fit Kyaa, mais d’abord je dois m’occuper des mimics. Vu que « miss-j’ai-des ailes-regardez-moi » risque de revenir si nous utilisons la magie je vais m’en occuper moi-même.
-Ah ? Et comment ? En creusant ?
-Tu ne crois pas si bien dire.
Kyaa s’approcha de la zone où étaient enfouis les mimics et dégaina son épée, la lame de l’épée était d’un blanc immaculé, des flammes blanches dansaient autour d’elle, la poignée était richement décorée.
-Cette épée…, fit Galein.
-Oui, c’est Balmung, dit Tarask, elle l’a héritée de ses ancêtres.
-Alors cette fille est la descendante de God Poing ?
Tarask hocha la tête :
-De plus, c’est une berserker.
-Quoi ?! Mais c’est dangereux, non ? Si elle entre en furie elle ne distinguera plus ses amis de ses ennemis…
-Sauf qu’elle maîtrise totalement sa rage de berserker il n’y a rien à craindre.
-Hum… je crois que je devrais mieux arrêter de la taquiner…
-C’est aussi mon avis.
Kyaa leva son épée, ses yeux et sa peau devinrent rouges, des éclairs crépitèrent tout autour de la lame.
-C’est parti, fit joyeusement Kyaa.
Elle frappa le sol avec une force inouïe, un gigantesque nuage de poussière fut soulevé, on entendit des bruits de combats et d’autres nuages se formèrent. Au bout de dix minutes le silence était revenu et les nuages de poussières commencèrent à se disperser.
Le sol était maintenant couvert de cratères aux endroits où Kyaa avait frappée, dans les cratères se trouvaient les cadavres des mimics…
Kyaa rejoignit son groupe :
-Bon, et d’un problème réglé. En avant !
-Comment fait-on pour les archers en embuscade, demanda Galein.
Shin, Astriah et Draide les rejoignirent :
-Voici ceux qui vont nous en débarrasser, fit Kyaa.
-Mais il y a trois murailles, dit Draide, on peut s’en tirer avec une mais c’est tout.
-L’armée s’occupera de celle du centre puis foncera sur la muraille principale, déclara Kyaa.
-Et pour la dernière muraille, demanda Otohime.
-Tu t’en occuperas, répondit Kyaa.
-Hum, rien que ça…
-Tu arrives peut-être à tromper les autres mais pas moi, ma chère, murmura Kyaa à l’oreille d’Otohime.
Otohime la regarda dans les yeux, Kyaa ne cilla pas.
-Très bien, dit-elle, j’irai si c’est ce que tu désires.
-Sage décision, dit Kyaa en souriant.
-Ils ont passés les mimics, Seigneur.
Osiris se retourna vers son interlocuteur : un minotaure chargé de la défense de la muraille principale.
-Je me doutais que cela ne les ralentirait pas longtemps, dit Osiris, tout va se jouer sur la muraille principale.
-Ils doivent passer les trois murailles avant cela, fit le minotaure.
-Vu leur nombre cela ne sera pas un problème, déclara Amon Ra.
-En effet, je pense même qu’il vaudrait mieux abandonner les murailles et se replier sur celle-ci, poursuivit Pharaoh.
-Surtout qu’un espion a vu que nous étions en embuscade, acquiesça Osiris, qu’en pensez vous Els ?
-Nous devrions regrouper nos troupes sur une seule des trois murailles, ils ne s’attendront pas à rencontrer autant de résistance sur une seule des murailles. Puis une fois que nous aurons causé assez de pertes nous laisserons un détachement en leurre et le reste de l’armée rejoindra la muraille principale.
Les trois rois hochèrent la tête en signe d’approbation :
-Mais sur quelle muraille allons nous nous regrouper, demanda Amon Ra.
-Le plus gros de leur armée passera sûrement au centre pour nous attaquer directement sans nous donner de chances de se replier, dit Els, je propose donc une muraille sur un côté.
-Le côté gauche est plus étroit, les ennemis devrons passer au compte goutte, cela serait un bon avantage, déclara Osiris.
-Non, ils savent que se passage est étroit, répondit Els, ils n’enverront que de quoi nous gêner mais sans plus. Il vaut mieux aller à droite, le passage est certes large mais l’on pourra contourner l’armée principale et la prendre à revers plus facilement.
-D’accord, fit Osiris, je m’en vais donner les ordres.
-Chargeeeeeeeeeez !!
Les cris des soldats retentirent dans l’air, ils atteignirent la muraille centrale sans aucune difficulté et furent surpris de ne trouver aucun défenseur.
-Qu’est-ce que ça signifie, demanda Kyaa, où sont-ils passés ?
Shin, Astriah et Draide arrivèrent :
-Il n’y a personne à la muraille Ouest non plus, déclara Shin.
-Ils ont du se replier sur la muraille principale, fit Tarask.
-Ca ressemble plutôt à un coup bas de « miss-j’ai-des…
-…ailes-regardez-moi », on sait, fit Galein, tu ne vas pas la sortir à chaque fois quand même.
-Bah, dis moi comment l’appeler alors ! Tu connais son nom peut-être ?
-Euh… j’en sais rien mais trouve un truc plus court, c’est soûlant à force.
-On verra cela plus tard, pour le moment j’aimerais savoir où sont passés les monstres.
Otohime arriva tout essoufflée :
-Si… si vous cherchez… les monstres…, commença t-elle, ils… sont tous… muraille droite…
-Je vois, ils pensaient éradiquer le régiment que l’on aurait envoyé et ensuite nous prendre à revers.
-Ils n’avaient pas compter que l’on enverrait juste des petits groupes, fit Tarask.
-Exact, dit Kyaa en hochant la tête, demi-tour ! Nous allons d’abord éradiquer la muraille Est !
L’armée se dirigea rapidement vers la dite muraille.
Sur la muraille l’agitation était à son comble :
-Le plan n’a pas marché et nous ne pouvons nous replier, fit un minotaure.
Pharaoh soupira :
-Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à emmener le plus d’humains avec nous.
Il se tourna vers la muraille principale :
-Je vous laisse la suite mes amis…
-Que faisons nous sire, demanda le minotaure, nous sommes tous prêt à mourir pour vous.
Pharaoh se tourna vers son armée qui avait les yeux braqués sur lui :
-Soldats ! Je ne vous demanderai pas de vous battre pour survivre ni pour me protéger ! Je vous demande de vous battre pour emmener le plus d’humains possible dans la tombe !! Soyez impitoyable, il n’y a plus de retraite possible désormais alors autant les faire périr avec nous !! Sus a l’ennemi !
L’armée de monstre hurla comme un seul homme et au lieu de défendre la muraille chargea l’armée humaine.
Kyaa entendit un cri de guerre et vit les monstres de la muraille Est charger son armée.
Les humains qui s’attendaient plutôt de charger furent pris au dépourvus de se faire charger.
-Resserrez les rangs ! Knights de Prontera en avant !
L’armée des monstres entra dans celle des humains comme dans du beurre, les minotaures firent des ravages avec leurs gigantesques marteaux, arrachant des membres de plusieurs soldats ennemis à chaque coup.
Kyaa et ses alliés chargèrent à leur tour, à eux sept ils enfoncèrent les rangs des monstres et les balayèrent comme s’ils n’étaient que de vulgaires fétus de paille.
Pharaoh quand à lui causait des ravages et réussi à traverser l’armée humaine avec une centaine de monstres lorsqu’il entendit un cri de guerre venir de la muraille principale.
Osiris et Amon Ra menaient la charge, en direction de l’armée humaine maintenant prise entre deux feux, Pharaoh les rejoignit et ils chargèrent ensemble.
Les humains en premières lignes furent pris de panique, les trois rois morts étaient sujets à de nombreuses légendes, et les voir charger ainsi ressemblait à quelque chose de surnaturel, pendant l’espace d’un instant on eut l’impression qu’ils avaient retrouvés leurs corps et leur allure d’antan. Le choc des deux armées se répandit dans le désert…
Pharaoh trouva la mort lorsqu’il combattait contre Galein et Otohime, alors qu’il s’apprêtait à tuer Galein qui se trouvait à terre, une onde de choc violette le coupa en deux.
Amon Ra quand à lui mourut après avoir gravement blessé Tarask et Shin, Draide le décapita d’un geste ample.
Quand à Osiris il fut fait prisonnier lors de son combat contre Astriah et Kyaa.
Leurs chefs étant tombés et leur nombre gravement réduit, les monstres déposèrent les armes.
Cette victoire avait coûtée cher aux humains, la moitié de leur armée avait été décimée. D’un point de vue humain, c’était le plus grand carnage connu depuis la destruction de Geffenia et de Glast Heim.
-C’est enfin fini, fit Kyaa, nous avons subis de très lourdes pertes.
-En effet, la bataille a été beaucoup plus dure que prévu, acquiesça Galein.
-Comment vont les autres ?
-Otohime, Draide et Astriah n’ont que de légères blessures, mais Tarask et Shin mettront deux bon mois avant de se rétablir.
-Aucun signe de la fille ailée ?
-Non elle a disparue, nous la recherchons toujours.
-Je vois, allons interroger notre prisonnier, il doit savoir où elle se cache.
-Bien.
Ils dirigèrent vers l’endroit où était retenu Osiris, à leur arrivée Osiris les regarda :
-Vu que vous venez me voir c’est que vous n’avez pas trouvé la jeune femme, déclara t-il, malheureusement je n’en sais pas plus que vous à ce sujet.
Kyaa et Galein se regardèrent puis posèrent leur regard sur Osiris :
-Même si tu ne sais pas où elle est tu la connais plus que nous, alors tu vas gentiment nous dire tout ce que tu sais à son sujet, dit Kyaa.
-Je ne vois pas pourquoi je vous dirai quelque chose.
Une Isis fut amenée devant eux, Kyaa la décapita sans sourciller :
-Moi je vois très bien pourquoi…
-Comment pouvez vous…, cria Osiris, après c’est nous qui sommes des monstres ?
-Réfléchissez mon ami, fit Galein, avant qu’un autre de vos serviteurs ne perde la tête.
Osiris baissa la tête :
-Je… je ne dirai rien.
Une autre Isis fut amenée :
-Quel dommage, fit Galein.
Il se tourna vers l’Isis :
-Dit moi, sais tu pourquoi nous allons te tuer ?
L’Isis terrorisée fit « non » de la tête.
-Tout simplement parce que ton « roi » refuse de nous donner des renseignements sur cette femme avec des ailes. J’ai entendu dire que tu étais sa servante personnelle lorsqu’elle était dans la pyramide. Si tu nous dis ce que tu sais sur elle, il se pourrait que ta vie soit épargnée.
L’Isis cessa de trembler et regarda fièrement Galein :
-Je ne vous dirai rien sur ma maîtresse si ce n’est qu’elle vaut bien plus que n’importe quel être humain sur cette terre !
-Je vois… c’est bien dommage, dit Galein prenant sa hache lentement, j’ai été légèrement blessé pendant la bataille alors je n’ai plus toute ma force je ne suis pas sûr de faire aussi bien que Kyaa et de te décapiter d’un seul coup, tu m’en excuseras.
Il leva sa hache au dessus de lui et l’abaissa lorsque son mouvement s’arrêta. Il se retourna et vit la jeune femme ailée qui retenait sa hache d’une seule main.
-Tiens, tiens, quand on parle du loup…
Kyaa dégaina et se précipita sur l’inconnue, Els arracha la hache des mains de Galein d’un mouvement sec et la jeta sur Kyaa qui dû s’arrêter pour la parer.
Kyaa nota qu’elle ne portait plus d’épée à la ceinture :
-Ce n’est pas très malin, te voila désarmée maintenant.
-Qui s’en soucie, répondit-elle en haussant des épaules.
Puis elle se tourna vers l’Isis :
-Ca va Elia ? Ils ne t’ont pas fait trop de mal ?
-Maîtresse… pourquoi êtes vous ici ?
-Je me posais la même question, fit Osiris sombrement, ne m’avais tu pas promis de fuir si la bataille était perdue ?
-C’est ce que j’ai fait, mais une fois la bataille finie je n’ai jamais promis de ne pas revenir.
Osiris soupira :
-Fait comme tu veux, après tout je ne suis pas en position de te dire quoi que ce soit…
-Bien, fit Kyaa, maintenant que tout le monde est là, j’aimerais savoir comment vous vous appelez et ce que vous êtes exactement.
-Ce que je suis ne regarde que moi, quand à mon nom c’est Els Lanfear.
Galein ramassa sa hache, les soldats aux alentours s’attroupèrent autour d’eux. Kyaa avança vers Els :
-Très bien, Els. Je crois que vous n’avez plus qu’à vous rendre maintenant.
-Vous devez être la seule à penser ça.
-Si vous ne le faites pas qui sait ce qui pourrait arriver aux monstres encore en vie…
-Et moi je peux tuer tous vos hommes aisément, alors plutôt que de faire un carnage pourquoi ne pas nous battre en duel ? Si je gagne, vous relâcher les monstres et ne remettez plus jamais les pieds dans les pyramides. Si je perds, je me constitue prisonnière, ça vous va ?
-Très bien, je trouve cela amusant, fit Kyaa, allons un peu plus loin nous aurons plus de place. Quand est-ce que le duel fini ?
-Lorsque l’une de nous deux abandonne.
Kyaa sourit et dégaina son épée :
-Tu veux que je demande à un soldat de te prêter une arme ?
-Je n’en ai pas besoin, répondit-elle, mon armure me protège suffisamment pour parer une épée avec mes bras.
-Comme tu voudras…
Les soldats firent un cercle, certains commençant à lancer des paris, rapidement suivis par d’autres.
-Prête, demanda Kyaa.
-Je n’attends que toi, répondis Els.
Kyaa enchaîna deux coups rapides, Els les para sans grande difficulté puis riposta en frappant au niveau des côtes, Kyaa n’eu pas le temps d’esquiver et senti une de ses côtes se briser.
Le souffle coupé, elle attendit le coup suivant qui ne vint pas.
-Tu ferais mieux de me prendre au sérieux, déclara Els, ce coup était juste pour te remettre les idées en place.
Kyaa se redressa et remarqua que son armure ne ressemblait plus qu’à de la tôle pliée a l’endroit où Els l’avait touchée.
-Effectivement, j’ai intérêt à faire attention, murmura Kyaa.
Elle commença alors un enchaînement de coup qui mis Els en difficulté et la blessa à l’épaule.
Elle continua d’attaquer Els tout en restant loin d’elle, profitant de l’allonge supplémentaire qu’elle possédait. Els se défendait tant bien que mal accumulant les petites blessures. Kyaa feinta, puis frappa Els au niveau du genou, le choc arracha un cri à Els qui tomba sur le côté.
-Alors ? Tu admets ta défaite, demanda Kyaa.
Els se releva doucement :
-Je peux encore me battre, déclara t-elle.
-Comme tu voudras.
Elle recommença à attaquer Els sans ménagement, lui arrachant des cris de douleur à chaque fois qu’elle la touchait. Kyaa se prépara à en finir lorsque Els se trouva juste à côté d’elle.
-Comment as-tu…
Els frappa Kyaa en plein dans le plexus et lui balaya les deux jambes.
Kyaa s’effondra. Els s’approcha d’elle en boitant lorsque Kyaa se releva :
-Pas mal, je ne l’ai pas vu venir celui là, dit-elle, tu te débrouilles bien.
-Je te retourne le compliment, fit Els.
Elles restèrent une dizaine de secondes à reprendre leur souffle, luttant contre la douleur.
-Je peux te poser une question, demanda Kyaa.
-Vas-y, répondit Els.
-Pourquoi n’utilises-tu pas ta magie ?
-Le combat ne serait pas équitable si je le faisais.
-Tu paries ta vie sur un combat équitable, fit Kyaa, décidemment tu es étrange.
Els sourit :
-On y retourne ?
Cette fois ci elle ne laissa pas à Kyaa le temps de profiter de son allonge et resta le plus près possible d’elle, limitant ses mouvements. Le combat dura encore dix bonnes minutes lorsque les deux combattantes tombèrent à genoux se soutenant mutuellement pour ne pas tomber face contre terre.
-Els Lanfear, c’est ça, demanda Kyaa.
Els ne put que confirmer par un signe de tête.
-Je retiendrai ce nom, fit Kyaa en souriant.
Puis elles s’évanouirent chacune dans les bras de l’autre.
Un long silence s’ensuivit, puis Galein pris la parole :
-Hum, on dirait que c’est un match nul…
-Que fait-on au sujet de ce qu’elles ont parié, demanda Otohime.
-Laissons-les se reposer et décider d’elles même, répondit Galein, si on se trompe j’ai peur de la réaction de l’une comme de l’autre…
-Je pense que c’est la meilleure solution en effet, acquiesça Astriah, je vais soigner leurs blessures mais il leur faut du repos.
-Je pense que nous pouvons monter le camp ici pour ce soir, fit Draide.
Fiou j'ai réussi a rendre se chapitre assez digeste par rapport a la version que j'avais écrite au départ.
J'espère que cela vous a plu ^^
Chapter 9 coming soon...
(En fait ça fait 2 jours qu'elle est finie *patapay*)
Chapitre 8 : La bataille des Rois Maudits
En l’an 114 de la sixième ère se déroula une des plus grandes batailles entre monstres et humains, cette bataille fut appelée par la suite « La bataille des Rois Maudits » en hommage aux trois rois morts qui luttèrent avec courage contre la gigantesque armée de Prontera…
Osiris regardait avec appréhension l’armée humaine marcher sur leurs positions, bien qu’ils aient eu le temps de mettre leur défense en place ils n’avaient aucune chance de remporter la bataille : l’armée de Prontera était vraiment gigantesque, le rapport de force devait être de un monstre pour cent soldats humains…
Els s’approcha d’Osiris :
-Ne vous inquiétez pas, tout se passera bien.
-J’en doute ils sont vraiment trop nombreux…
-Faites moi confiance, je ne laisserais plus cette guerre stupide continuer, dit Els avec fermeté.
-Vous ne comptez pas aller au combat tout de même ?
-Bien sur que si !
-C’est de la folie, vous risquez d’être blessée ou pire…
-Vous croyez peut-être que je n’en suis pas consciente, demanda Els, arrêtez de vous faire du soucis inutilement. De plus, vous avez besoin de mon aide.
-D’accord, mais promettez moi que si la bataille est vraiment perdue vous ferez tout pour vous enfuir.
-Très bien, je vous le promets.
-Alors allons-y, déclara Osiris.
Un minotaure s’approcha :
-Sire, ils approchent du champ de mimics.
-Très bien, donnez le signal dès qu’ils seront suffisamment engagés.
Le minotaure s’inclina et parti donner des ordres à ses troupes.
Osiris se tourna vers Els :
-Quand a vous ma chère, vous ne pourrez vous battre dans cette tenue…
-C’est juste ça qui vous inquiète, demanda Els, je vais y remédier.
Els prononça une incantation et fut entourée d’une lumière blanche. Lorsque la lumière se dissipa Els était maintenant couverte d’une armure noire, ses ailes étaient de nouveaux a leur taille réelle et ses cornes réapparurent.
-Il vous manque toujours une arme, dit Osiris.
-Ca arrive, ça arrive, fit patiemment Els.
De la lumière noire s’accumula dans sa main et s’allongea, dévoilant une épée aussi noire que le jais, couverte d’étranges runes.
Osiris sentait le mal à l’état pur dans cette épée, il ne pouvait s’empêcher d’en avoir peur.
Il avait l’impression que l’épée était vivante.
-Quelle est cette épée, demanda t-il.
-Le savoir ne vous servirait à rien, répondit Els, sachez seulement qu’elle ne vient pas de ce monde et évitez de m’approcher lorsque je la sors de son fourreau.
-Très bien mais faites attention, je ne sais pas pourquoi mais cette épée m’effraye.
-Vous avez raison d’en avoir peur, fit Els, assez bavardés, les humains sont assez engagés maintenant.
Els battit des ailes et prit sont envol…
L’armée humaine menée par Kyaa, Tarask et Galein avançait prudemment.
Ils arrivèrent devant les premières murailles qui formaient une sorte de goulotte.
-Ca sent le piège à plein nez, fit Galein.
-Oui, mais malheureusement nous n’avons pas de machines de guerre pour abattre les murailles, dit Tarask.
-Nous allons devoir faire sans et nous engager dans cette goulotte, déclara Kyaa, avancez prudemment !
Ils s’engagèrent dans la goulotte. Lorsque la moitié de l’armée fut entrée des cris retentirent.
-Que se passe t-il, demanda Kyaa.
Un soldat s’approcha :
-Général ! Des mimics étaient enfouis dans le sol ! Elles nous attaquent nous avons déjà subis de nombreuses pertes.
Kyaa fit volte face :
-A l’assaut ! Sus aux ennemis !
L’armée se rua sur les mimics qui s’attaquaient à l’arrière garde.
Alors qu’ils arrivèrent, les mimics s’enfouirent dans le sable et en quelques instants le calme était revenu.
-Saloperie ! Depuis quand les mimics font des trucs pareils, demanda Galein.
-Soignez les blessés, ordonna Kyaa, quelles sont nos pertes ?
-Nous avons perdus un millier d’hommes mon général, répondit un officier, et nous avons environ cinq mille blessés.
-Et merde, fit Kyaa, si nous avançons les mimics attaqueront l’arrière garde. Nous devons nous en débarrasser.
Kyaa appela ses wizards :
-Faites moi sortir ses saloperies du sol !
-Bien, général.
Les wizards commencèrent à incanter :
-Ô toi notre mère,
Dieux de la terre,
Apportez nous votre soutien,
Rugissez, soulevez vous contre l’ennemi,
Et anéantissez le !
Heaven’s…
-Dispell !
Les wizards tombèrent à genoux, leurs sorts venaient d’être brisés en un instant.
Kyaa se tourna dans la direction d’où venait la voix qui avait annulée les sorts et vit dans le ciel une jeune femme en armure noire, une épée à la ceinture, avec de longs cheveux blonds, des cornes et de grandes ailes.
La jeune femme se posa sur une des murailles et les regarda d’un air méprisant :
-Quittez ces lieux humains ! Vous n’avez aucune chance de remporter cette bataille !
-A qui ai-je l’honneur, demanda Kyaa.
-Je ne dirais jamais mon nom à des humains qui persécutent les monstres sans raisons.
-Super, après le chieur, la chieuse, fit Kyaa entre ses dents.
-Nous sommes cent fois plus nombreux que vous, c’est plutôt vous qui n’avez aucune chance, fit Galein.
-Ah ? Aucune chance c’est ça ? Combien de pertes avez vous déjà subies ? Nous n’en avons pas subies une seule.
-Ce n’est pas qu’avec cela que vous allez nous retenir, fit Kyaa.
-Montrez moi alors, répondit la jeune femme, j’ai hâte de voir ce dont vous êtes capables.
Deux des wizards se relevèrent vivement et pointèrent leurs doigts vers elle :
-Seigneur des glaces,
Arrête le temps de ton ennemi !
Frost Diver !
Deux traits de glaces filèrent droit sur l’inconnue, elle leva distraitement la main et ils disparurent.
-Vous appelez ça de la magie, demanda t-elle, je vais vous montrez ce qu’est de la vraie magie ! Soul Strike ! Jupitel Thunder !
Sept boules d’énergies allèrent sur le premier wizard, qui s’effondra après les avoir encaissées.
Quand au deuxième il fut projeté à une vingtaine de mètre par une sphère d’électricité pure qui le frappa de plein fouet et resta à terre, inanimé.
-D’autres amateurs, demanda la jeune femme.
Les wizards restants se regardèrent puis reculèrent doucement.
Kyaa dégaina son épée :
-Tu ne me fais pas peur ! Viens donc te battre si tu es si confiante !
-Je ne suis pas venue vous voir pour ça, j’ai juste donné une correction à ces deux petits prétentieux. On se reverra sur le champ de bataille.
Sur ces mots, elle prit son envol et retourna à la pyramide.
-On se demandait ce qui n’allait pas chez les monstres, dit Tarask, cette fille doit y être pour quelque chose.
-Sans aucun doute, fit Otohime.
Kyaa sursauta, surprise :
-D’où est-ce que tu sors toi ?
-J’étais partie en éclaireur tu ne te souviens pas ?
-Alors quelles sont les nouvelles ?
-La goulotte s’élargie au bout d’une centaine de mètres, après nous avons trois murailles qui nous encercleront. Sur ces murailles il y a des archers et des minotaures. Une fois ces murailles passées, il ne nous restera que la muraille principale.
-Très bien, bon travail, va chercher Shin et les autres, nous allons les écraser en un assaut sans leur donner de chances de répliquer.
-D’accord.
-Tu as un plan, demanda Galein.
-On peut dire ça, fit Kyaa, mais d’abord je dois m’occuper des mimics. Vu que « miss-j’ai-des ailes-regardez-moi » risque de revenir si nous utilisons la magie je vais m’en occuper moi-même.
-Ah ? Et comment ? En creusant ?
-Tu ne crois pas si bien dire.
Kyaa s’approcha de la zone où étaient enfouis les mimics et dégaina son épée, la lame de l’épée était d’un blanc immaculé, des flammes blanches dansaient autour d’elle, la poignée était richement décorée.
-Cette épée…, fit Galein.
-Oui, c’est Balmung, dit Tarask, elle l’a héritée de ses ancêtres.
-Alors cette fille est la descendante de God Poing ?
Tarask hocha la tête :
-De plus, c’est une berserker.
-Quoi ?! Mais c’est dangereux, non ? Si elle entre en furie elle ne distinguera plus ses amis de ses ennemis…
-Sauf qu’elle maîtrise totalement sa rage de berserker il n’y a rien à craindre.
-Hum… je crois que je devrais mieux arrêter de la taquiner…
-C’est aussi mon avis.
Kyaa leva son épée, ses yeux et sa peau devinrent rouges, des éclairs crépitèrent tout autour de la lame.
-C’est parti, fit joyeusement Kyaa.
Elle frappa le sol avec une force inouïe, un gigantesque nuage de poussière fut soulevé, on entendit des bruits de combats et d’autres nuages se formèrent. Au bout de dix minutes le silence était revenu et les nuages de poussières commencèrent à se disperser.
Le sol était maintenant couvert de cratères aux endroits où Kyaa avait frappée, dans les cratères se trouvaient les cadavres des mimics…
Kyaa rejoignit son groupe :
-Bon, et d’un problème réglé. En avant !
-Comment fait-on pour les archers en embuscade, demanda Galein.
Shin, Astriah et Draide les rejoignirent :
-Voici ceux qui vont nous en débarrasser, fit Kyaa.
-Mais il y a trois murailles, dit Draide, on peut s’en tirer avec une mais c’est tout.
-L’armée s’occupera de celle du centre puis foncera sur la muraille principale, déclara Kyaa.
-Et pour la dernière muraille, demanda Otohime.
-Tu t’en occuperas, répondit Kyaa.
-Hum, rien que ça…
-Tu arrives peut-être à tromper les autres mais pas moi, ma chère, murmura Kyaa à l’oreille d’Otohime.
Otohime la regarda dans les yeux, Kyaa ne cilla pas.
-Très bien, dit-elle, j’irai si c’est ce que tu désires.
-Sage décision, dit Kyaa en souriant.
-Ils ont passés les mimics, Seigneur.
Osiris se retourna vers son interlocuteur : un minotaure chargé de la défense de la muraille principale.
-Je me doutais que cela ne les ralentirait pas longtemps, dit Osiris, tout va se jouer sur la muraille principale.
-Ils doivent passer les trois murailles avant cela, fit le minotaure.
-Vu leur nombre cela ne sera pas un problème, déclara Amon Ra.
-En effet, je pense même qu’il vaudrait mieux abandonner les murailles et se replier sur celle-ci, poursuivit Pharaoh.
-Surtout qu’un espion a vu que nous étions en embuscade, acquiesça Osiris, qu’en pensez vous Els ?
-Nous devrions regrouper nos troupes sur une seule des trois murailles, ils ne s’attendront pas à rencontrer autant de résistance sur une seule des murailles. Puis une fois que nous aurons causé assez de pertes nous laisserons un détachement en leurre et le reste de l’armée rejoindra la muraille principale.
Les trois rois hochèrent la tête en signe d’approbation :
-Mais sur quelle muraille allons nous nous regrouper, demanda Amon Ra.
-Le plus gros de leur armée passera sûrement au centre pour nous attaquer directement sans nous donner de chances de se replier, dit Els, je propose donc une muraille sur un côté.
-Le côté gauche est plus étroit, les ennemis devrons passer au compte goutte, cela serait un bon avantage, déclara Osiris.
-Non, ils savent que se passage est étroit, répondit Els, ils n’enverront que de quoi nous gêner mais sans plus. Il vaut mieux aller à droite, le passage est certes large mais l’on pourra contourner l’armée principale et la prendre à revers plus facilement.
-D’accord, fit Osiris, je m’en vais donner les ordres.
-Chargeeeeeeeeeez !!
Les cris des soldats retentirent dans l’air, ils atteignirent la muraille centrale sans aucune difficulté et furent surpris de ne trouver aucun défenseur.
-Qu’est-ce que ça signifie, demanda Kyaa, où sont-ils passés ?
Shin, Astriah et Draide arrivèrent :
-Il n’y a personne à la muraille Ouest non plus, déclara Shin.
-Ils ont du se replier sur la muraille principale, fit Tarask.
-Ca ressemble plutôt à un coup bas de « miss-j’ai-des…
-…ailes-regardez-moi », on sait, fit Galein, tu ne vas pas la sortir à chaque fois quand même.
-Bah, dis moi comment l’appeler alors ! Tu connais son nom peut-être ?
-Euh… j’en sais rien mais trouve un truc plus court, c’est soûlant à force.
-On verra cela plus tard, pour le moment j’aimerais savoir où sont passés les monstres.
Otohime arriva tout essoufflée :
-Si… si vous cherchez… les monstres…, commença t-elle, ils… sont tous… muraille droite…
-Je vois, ils pensaient éradiquer le régiment que l’on aurait envoyé et ensuite nous prendre à revers.
-Ils n’avaient pas compter que l’on enverrait juste des petits groupes, fit Tarask.
-Exact, dit Kyaa en hochant la tête, demi-tour ! Nous allons d’abord éradiquer la muraille Est !
L’armée se dirigea rapidement vers la dite muraille.
Sur la muraille l’agitation était à son comble :
-Le plan n’a pas marché et nous ne pouvons nous replier, fit un minotaure.
Pharaoh soupira :
-Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à emmener le plus d’humains avec nous.
Il se tourna vers la muraille principale :
-Je vous laisse la suite mes amis…
-Que faisons nous sire, demanda le minotaure, nous sommes tous prêt à mourir pour vous.
Pharaoh se tourna vers son armée qui avait les yeux braqués sur lui :
-Soldats ! Je ne vous demanderai pas de vous battre pour survivre ni pour me protéger ! Je vous demande de vous battre pour emmener le plus d’humains possible dans la tombe !! Soyez impitoyable, il n’y a plus de retraite possible désormais alors autant les faire périr avec nous !! Sus a l’ennemi !
L’armée de monstre hurla comme un seul homme et au lieu de défendre la muraille chargea l’armée humaine.
Kyaa entendit un cri de guerre et vit les monstres de la muraille Est charger son armée.
Les humains qui s’attendaient plutôt de charger furent pris au dépourvus de se faire charger.
-Resserrez les rangs ! Knights de Prontera en avant !
L’armée des monstres entra dans celle des humains comme dans du beurre, les minotaures firent des ravages avec leurs gigantesques marteaux, arrachant des membres de plusieurs soldats ennemis à chaque coup.
Kyaa et ses alliés chargèrent à leur tour, à eux sept ils enfoncèrent les rangs des monstres et les balayèrent comme s’ils n’étaient que de vulgaires fétus de paille.
Pharaoh quand à lui causait des ravages et réussi à traverser l’armée humaine avec une centaine de monstres lorsqu’il entendit un cri de guerre venir de la muraille principale.
Osiris et Amon Ra menaient la charge, en direction de l’armée humaine maintenant prise entre deux feux, Pharaoh les rejoignit et ils chargèrent ensemble.
Les humains en premières lignes furent pris de panique, les trois rois morts étaient sujets à de nombreuses légendes, et les voir charger ainsi ressemblait à quelque chose de surnaturel, pendant l’espace d’un instant on eut l’impression qu’ils avaient retrouvés leurs corps et leur allure d’antan. Le choc des deux armées se répandit dans le désert…
Pharaoh trouva la mort lorsqu’il combattait contre Galein et Otohime, alors qu’il s’apprêtait à tuer Galein qui se trouvait à terre, une onde de choc violette le coupa en deux.
Amon Ra quand à lui mourut après avoir gravement blessé Tarask et Shin, Draide le décapita d’un geste ample.
Quand à Osiris il fut fait prisonnier lors de son combat contre Astriah et Kyaa.
Leurs chefs étant tombés et leur nombre gravement réduit, les monstres déposèrent les armes.
Cette victoire avait coûtée cher aux humains, la moitié de leur armée avait été décimée. D’un point de vue humain, c’était le plus grand carnage connu depuis la destruction de Geffenia et de Glast Heim.
-C’est enfin fini, fit Kyaa, nous avons subis de très lourdes pertes.
-En effet, la bataille a été beaucoup plus dure que prévu, acquiesça Galein.
-Comment vont les autres ?
-Otohime, Draide et Astriah n’ont que de légères blessures, mais Tarask et Shin mettront deux bon mois avant de se rétablir.
-Aucun signe de la fille ailée ?
-Non elle a disparue, nous la recherchons toujours.
-Je vois, allons interroger notre prisonnier, il doit savoir où elle se cache.
-Bien.
Ils dirigèrent vers l’endroit où était retenu Osiris, à leur arrivée Osiris les regarda :
-Vu que vous venez me voir c’est que vous n’avez pas trouvé la jeune femme, déclara t-il, malheureusement je n’en sais pas plus que vous à ce sujet.
Kyaa et Galein se regardèrent puis posèrent leur regard sur Osiris :
-Même si tu ne sais pas où elle est tu la connais plus que nous, alors tu vas gentiment nous dire tout ce que tu sais à son sujet, dit Kyaa.
-Je ne vois pas pourquoi je vous dirai quelque chose.
Une Isis fut amenée devant eux, Kyaa la décapita sans sourciller :
-Moi je vois très bien pourquoi…
-Comment pouvez vous…, cria Osiris, après c’est nous qui sommes des monstres ?
-Réfléchissez mon ami, fit Galein, avant qu’un autre de vos serviteurs ne perde la tête.
Osiris baissa la tête :
-Je… je ne dirai rien.
Une autre Isis fut amenée :
-Quel dommage, fit Galein.
Il se tourna vers l’Isis :
-Dit moi, sais tu pourquoi nous allons te tuer ?
L’Isis terrorisée fit « non » de la tête.
-Tout simplement parce que ton « roi » refuse de nous donner des renseignements sur cette femme avec des ailes. J’ai entendu dire que tu étais sa servante personnelle lorsqu’elle était dans la pyramide. Si tu nous dis ce que tu sais sur elle, il se pourrait que ta vie soit épargnée.
L’Isis cessa de trembler et regarda fièrement Galein :
-Je ne vous dirai rien sur ma maîtresse si ce n’est qu’elle vaut bien plus que n’importe quel être humain sur cette terre !
-Je vois… c’est bien dommage, dit Galein prenant sa hache lentement, j’ai été légèrement blessé pendant la bataille alors je n’ai plus toute ma force je ne suis pas sûr de faire aussi bien que Kyaa et de te décapiter d’un seul coup, tu m’en excuseras.
Il leva sa hache au dessus de lui et l’abaissa lorsque son mouvement s’arrêta. Il se retourna et vit la jeune femme ailée qui retenait sa hache d’une seule main.
-Tiens, tiens, quand on parle du loup…
Kyaa dégaina et se précipita sur l’inconnue, Els arracha la hache des mains de Galein d’un mouvement sec et la jeta sur Kyaa qui dû s’arrêter pour la parer.
Kyaa nota qu’elle ne portait plus d’épée à la ceinture :
-Ce n’est pas très malin, te voila désarmée maintenant.
-Qui s’en soucie, répondit-elle en haussant des épaules.
Puis elle se tourna vers l’Isis :
-Ca va Elia ? Ils ne t’ont pas fait trop de mal ?
-Maîtresse… pourquoi êtes vous ici ?
-Je me posais la même question, fit Osiris sombrement, ne m’avais tu pas promis de fuir si la bataille était perdue ?
-C’est ce que j’ai fait, mais une fois la bataille finie je n’ai jamais promis de ne pas revenir.
Osiris soupira :
-Fait comme tu veux, après tout je ne suis pas en position de te dire quoi que ce soit…
-Bien, fit Kyaa, maintenant que tout le monde est là, j’aimerais savoir comment vous vous appelez et ce que vous êtes exactement.
-Ce que je suis ne regarde que moi, quand à mon nom c’est Els Lanfear.
Galein ramassa sa hache, les soldats aux alentours s’attroupèrent autour d’eux. Kyaa avança vers Els :
-Très bien, Els. Je crois que vous n’avez plus qu’à vous rendre maintenant.
-Vous devez être la seule à penser ça.
-Si vous ne le faites pas qui sait ce qui pourrait arriver aux monstres encore en vie…
-Et moi je peux tuer tous vos hommes aisément, alors plutôt que de faire un carnage pourquoi ne pas nous battre en duel ? Si je gagne, vous relâcher les monstres et ne remettez plus jamais les pieds dans les pyramides. Si je perds, je me constitue prisonnière, ça vous va ?
-Très bien, je trouve cela amusant, fit Kyaa, allons un peu plus loin nous aurons plus de place. Quand est-ce que le duel fini ?
-Lorsque l’une de nous deux abandonne.
Kyaa sourit et dégaina son épée :
-Tu veux que je demande à un soldat de te prêter une arme ?
-Je n’en ai pas besoin, répondit-elle, mon armure me protège suffisamment pour parer une épée avec mes bras.
-Comme tu voudras…
Les soldats firent un cercle, certains commençant à lancer des paris, rapidement suivis par d’autres.
-Prête, demanda Kyaa.
-Je n’attends que toi, répondis Els.
Kyaa enchaîna deux coups rapides, Els les para sans grande difficulté puis riposta en frappant au niveau des côtes, Kyaa n’eu pas le temps d’esquiver et senti une de ses côtes se briser.
Le souffle coupé, elle attendit le coup suivant qui ne vint pas.
-Tu ferais mieux de me prendre au sérieux, déclara Els, ce coup était juste pour te remettre les idées en place.
Kyaa se redressa et remarqua que son armure ne ressemblait plus qu’à de la tôle pliée a l’endroit où Els l’avait touchée.
-Effectivement, j’ai intérêt à faire attention, murmura Kyaa.
Elle commença alors un enchaînement de coup qui mis Els en difficulté et la blessa à l’épaule.
Elle continua d’attaquer Els tout en restant loin d’elle, profitant de l’allonge supplémentaire qu’elle possédait. Els se défendait tant bien que mal accumulant les petites blessures. Kyaa feinta, puis frappa Els au niveau du genou, le choc arracha un cri à Els qui tomba sur le côté.
-Alors ? Tu admets ta défaite, demanda Kyaa.
Els se releva doucement :
-Je peux encore me battre, déclara t-elle.
-Comme tu voudras.
Elle recommença à attaquer Els sans ménagement, lui arrachant des cris de douleur à chaque fois qu’elle la touchait. Kyaa se prépara à en finir lorsque Els se trouva juste à côté d’elle.
-Comment as-tu…
Els frappa Kyaa en plein dans le plexus et lui balaya les deux jambes.
Kyaa s’effondra. Els s’approcha d’elle en boitant lorsque Kyaa se releva :
-Pas mal, je ne l’ai pas vu venir celui là, dit-elle, tu te débrouilles bien.
-Je te retourne le compliment, fit Els.
Elles restèrent une dizaine de secondes à reprendre leur souffle, luttant contre la douleur.
-Je peux te poser une question, demanda Kyaa.
-Vas-y, répondit Els.
-Pourquoi n’utilises-tu pas ta magie ?
-Le combat ne serait pas équitable si je le faisais.
-Tu paries ta vie sur un combat équitable, fit Kyaa, décidemment tu es étrange.
Els sourit :
-On y retourne ?
Cette fois ci elle ne laissa pas à Kyaa le temps de profiter de son allonge et resta le plus près possible d’elle, limitant ses mouvements. Le combat dura encore dix bonnes minutes lorsque les deux combattantes tombèrent à genoux se soutenant mutuellement pour ne pas tomber face contre terre.
-Els Lanfear, c’est ça, demanda Kyaa.
Els ne put que confirmer par un signe de tête.
-Je retiendrai ce nom, fit Kyaa en souriant.
Puis elles s’évanouirent chacune dans les bras de l’autre.
Un long silence s’ensuivit, puis Galein pris la parole :
-Hum, on dirait que c’est un match nul…
-Que fait-on au sujet de ce qu’elles ont parié, demanda Otohime.
-Laissons-les se reposer et décider d’elles même, répondit Galein, si on se trompe j’ai peur de la réaction de l’une comme de l’autre…
-Je pense que c’est la meilleure solution en effet, acquiesça Astriah, je vais soigner leurs blessures mais il leur faut du repos.
-Je pense que nous pouvons monter le camp ici pour ce soir, fit Draide.
Fiou j'ai réussi a rendre se chapitre assez digeste par rapport a la version que j'avais écrite au départ.
J'espère que cela vous a plu ^^
Chapter 9 coming soon...
Songe au nombre de porings vilements assassinés et tu verras que lorsque tu meurs il ne faut pas en faire un plat !