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ergel
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Ca dépend de ton salaire ;o))) 'chub:'
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tagada
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ergel wrote:Ca dépend de ton salaire ;o))) 'chub:'


la reflexion qui fait peur ;)
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GaNeSCH
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Post by GaNeSCH »

ne parlons salaire svp je risque de tomber malade merci de votre comprension
ergel
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Post by ergel »

tagada wrote:la reflexion qui fait peur ;)


Je voulais parler de la propension moyenne a consommer... ;o) (qui fait que plus tu gagnes en général, plus tu te fous de faire de "petites économies"... 1036316079:

Désolé GaNeSCH, j'arrette la ;o)
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Bonnie
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Post by Bonnie »

D'ici à 2050, le réchauffement pourrait déplacer 150 millions de personnes
LE MONDE | 05.02.05 | 13h16

Les scientifiques présents à la conférence internationale "Avoiding dangerous climatic change", qui s'est tenue à Exeter en Grande-Bretagne du 1er au 3 février à l'initiative du gouvernement britannique, ont tiré une fois de plus la sonnette d'alarme. Selon eux, la concentration croissante des gaz à effet de serre dans l'atmosphère a déjà commencé à dérégler la délicate machine climatique, et aujourd'hui "il n'y a plus aucun doute sur le fait que le climat change", a martelé le président de la conférence, Dennis Tirpac.

En ouvrant cette réunion, Margaret Beckett, ministre britannique de l'environnement, a exhorté les Etats-Unis à s'associer aux projets internationaux de réduction des émissions de ces gaz à effet de serre, et à ne plus faire cavalier seul. "Un impact significatif est inévitable. Par conséquent, nous devons agir rapidement pour limiter à l'avenir l'ampleur du réchauffement et éviter des conséquences aggravées", a insisté la ministre, ajoutant qu'elle aimerait que "l'Amérique s'implique davantage dans ces discussions." Les Etats-Unis, qui sont les plus gros producteurs de gaz à effet de serre de la planète, ont jusqu'à présent refusé de signer le protocole de Kyoto, car ils récusent la thèse communément admise par la communauté scientifique selon laquelle ces gaz sont directement responsables des changements climatiques.

Or le temps presse, car "dans de nombreux cas les risques sont plus sérieux qu'on ne le pensait. Les impacts du changement climatique peuvent déjà être observés, et les écosystèmes en subissent déjà les effets. Des modifications se sont déjà produites sur la calotte glaciaire, les glaciers et le régime des pluies", souligne le texte de la déclaration finale de la conférence.

"RISQUES DE FAMINES"

Si rien n'est fait pour freiner la croissance des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, la température moyenne à la surface du globe devrait augmenter de 1,6 à 5,8 °C, voire plus, d'ici à la fin du siècle. C'est ce que laissent supposer les données du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Or "les risques sur l'environnement augmentent en fonction de la montée des températures", rappelle Bill Hare de l'Institut Potsdam de recherche sur l'impact climatique. "Tant qu'on reste en dessous de 1 °C, le risque reste faible, mais il peut affecter des écosystèmes très vulnérables." Entre 1 °C et 2 °C, les conséquences sur l'environnement augmentent d'une manière significative.

Au-delà de 2 °C, les risques s'accroissent d'une manière importante et peuvent donner lieu "potentiellement à de grandes extinctions et à des modifications dramatiques des écosystèmes." Les nouvelles conditions de l'environnement "peuvent augmenter les risques de famines et de pénurie d'eau potable et provoquer aussi des dommages socio-économiques, plus particulièrement dans les pays en voie de développement", s'inquiète Bill Hare.

Ces bouleversements de l'environnement risquent d'avoir des répercussions catastrophiques sur les populations les plus démunies. "Quelque 150 millions de réfugiés du climat pourraient être déplacés d'ici à 2050", prévient Rajendra Pachauri, président du GIEC et directeur général du Tata Energy Research Institute en Inde. La frange côtière indienne, submergée par la montée des mers consécutive à une augmentation de la température mondiale, pourrait provoquer à elle seule le déplacement de 20 à 60 millions de personnes.

Cette montée des eaux pourrait aussi faire perdre définitivement au Bangladesh 17 % de sa surface, ce qui entraînerait le mouvement de 15 millions de personnes. La zone côtière asiatique ne serait pas la seule concernée. L'Egypte pourrait elle aussi perdre 12 à 15 % de ses terres arables. Par ailleurs, "les famines induites par le changement climatique pourraient provoquer le déplacement de 50 millions de personnes sur toute la planète", précise Rajendra Pachauri.

L'AFRIQUE DUREMENT FRAPPÉE

Le réchauffement climatique devrait dans le même temps aggraver considérablement les problèmes dus à la sécheresse ou à l'accès à l'eau potable, dont souffrent déjà des régions entières de la planète. D'ores et déjà, 1,4 milliard de personnes vivent dans des régions où la population dispose de moins de 1 000 m3 d'eau par personne et par an, a rappellé Nigel Arnell, du Centre Tydall sur le changement climatique (université de Southampton).

La plupart de ces personnes vivent en Asie du Sud et du Sud-Est, au Moyen-Orient et en Méditerranée. D'ici à 2050, les ressources en eau devraient se raréfier dans ces régions et dans certaines parties du continent américain. Entre 700 millions et 2,8 milliards de personnes, en fonction de la croissance de la population et de la gravité du réchauffement, seraient touchées par ce phénomène.

Le continent africain, l'un des plus pauvres du globe, serait aussi durement frappé par les effets du changement climatique. Si rien n'est fait pour enrayer la tendance au réchauffement, "les moyens d'existence de millions d'Africains seront menacés", estime pour sa part Catrina Cardoso, expert du World Wide Fund for Nature. "Et, sans ressources nouvelles, des millions d'autres ne pourront pas s'adapter aux changements qui sont déjà à l'œuvre."

Christiane Galus
VinZ** a perduuuuuuuuuuuuuuuuu ! \\o/

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Post by GaNeSCH »

je penses que si vous insister je vais me suiciser tout de suite bowdown:
niarf
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Post by niarf »

meuuh non on ira tous elever des chevres dans le cantal, meme la secheresse elle veux pas y vivre la bas... "CCCAAABBEBEEECCCOUUUUouuuuu"
Celui qui, tout en ayant maîtrisé ses sens et ses organes, demeure inactif mais laisse son cœur se préoccuper des objets des sens est appelé un faux dévot à l''''''''âme égarée.
Par contre, celui qui a subjugué ses passions et qui, indifférent au résultat, accomplit tous les devoirs de la vie avec ses facultés actives est un homme estimable
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Bonnie
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Post by Bonnie »

Environnement
La pollution et l'inertie du climat rendent ses changements inéluctables
LE MONDE | 19.03.05 | 23h00 • Mis à jour le 20.03.05 | 10h07

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e ministre britannique de l'économie, Gordon Brown, a, mardi 15 mars à Londres, exhorté tous les pays riches à agir contre le réchauffement climatique, à l'occasion d'une réunion informelle organisée avant le G8 consacré à l'environnement. Le Royaume-Uni se place en promoteur du protocole de Kyoto, qui, dans les pays signataires, ambitionne de stabiliser, à l'horizon 2010, les émissions polluantes à leur niveau de 1990.

Cet objectif, certes louable, risque d'être difficile à tenir, notamment en l'absence des Etats-Unis, qui ont refusé de ratifier le protocole. Mais, même s'il était atteint, le réchauffement annoncé ne serait pas pour autant enrayé, comme le rappellent deux articles publiés vendredi 18 mars dans la revue Science.

Des chercheurs du Centre national de recherche sur l'atmosphère de Boulder (Colorado) ont fait tourner leurs modèles pour mesurer les effets de l'inertie du climat. Ils ont constaté que, même si l'on gardait une composition identique de l'atmosphère, ou un niveau d'émission de gaz à effet de serre égal à ce qu'il était en l'an 2000, les effets sur la hausse des températures et du niveau des océans se feraient sentir pendant des décennies, voire des siècles.

Tom Wigley a procédé aux deux exercices. Pour une composition constante de l'atmosphère, le réchauffement du globe pourrait dépasser 1 0C avant qu'on n'assiste au retour à l'"équilibre" du climat. La courbe suit une asymptote pour rejoindre ce "pic" d'ici un à quatre siècles environ, selon les différentes hypothèses de sensibilité du climat retenues.

Il n'en va pas de même dans le scénario d'un niveau d'émission constant, restant au niveau de 2000 : la courbe est alors presque linéaire. Le réchauffement serait de 2 à 6 0C en l'an 2400, tandis que le niveau des océans s'élèverait de 7 à 50 centimètres par siècle. Une éventuelle stabilisation n'interviendrait pas avant des millénaires. "Clairement, le message à retenir est, écrit Tom Wigley, que, si nous voulons éviter un réchauffement de cette ampleur, les émissions des gaz ayant un effet sur le rayonnement solaire devront être réduites à un niveau substantiellement inférieur à celui d'aujourd'hui."

L'équipe de son collègue Gerald Meehl, avec deux autres types de modèles numériques, parvient sensiblement aux mêmes conclusions, même si elle a borné son horizon prédictif à 2100-2200. Si l'on réussissait à stabiliser la concentration de gaz à effet de serre au niveau de 2000, le réchauffement augmenterait d'un demi-degré supplémentaire. D'autre part, l'élévation additionnelle du niveau des mers, engendrée par la dilatation des océans sous l'effet de ce réchauffement, serait trois fois plus importante d'ici à la fin du XXIe siècle qu'au cours du XXe (15 à 20 cm), estime l'équipe américaine. La faute, là encore, à l'inertie du système climatique et à ses réactions en chaîne, qui sont très longues à stabiliser.

Ces résultats sont d'autant plus préoccupants qu'ils partent d'hypothèses très optimistes : les projections réelles ne montrent aucunement une tendance de l'économie mondiale à un prochain assagissement : le dynamisme de la Chine et des pays émergents indique plutôt le contraire, avec une débauche dans la consommation d'énergie et les émissions associées.

De plus, chaque tonne de CO2 supplémentaire émise dans l'atmosphère y restera longtemps. Comme le rappelle David Archer, de l'université de Chicago, sur le site realclimate.com, les gaz à effet de serre, une fois parvenus dans l'atmosphère, sont loin d'être totalement et rapidement réabsorbés par les océans ou d'être fixés par photosynthèse dans les végétaux terrestres ou dans le sol. "Mon modèle indique que 7 % du CO2 envoyé dans l'atmosphère aujourd'hui y sera toujours dans 100 000 ans", assure-t-il.

Ce résultat bouscule les présentations habituelles qui montrent un cycle du CO2 bien plus court. Les négociations internationales sur le changement climatique sont d'ailleurs fondées sur des projections à un siècle, un horizon "bien éloigné de l'an 100 000", souligne David Archer. Pourtant, rappelle le chercheur, cette échelle de temps semble pertinente lorsque l'on débat des dangers du nucléaire. "C'est pourquoi la véritable durée des changements climatiques induits par l'homme pourrait être considérée par certains comme tout aussi pertinente pour prendre des décisions immédiates", conclut-il.

Hervé Morin


Une étude américaine confirme le déséquilibre énergétique actuel de la Terre
LE MONDE | 30.04.05 | 17h50 • Mis à jour le 30.04.05 | 17h50
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Nous ne sommes pas au bout de nos peines en ce qui concerne le réchauffement climatique. Une étude américaine supervisée par James Hansen, directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS/NASA), montre en effet que l'atmosphère terrestre absorbe actuellement plus d'énergie ­ 0,85 watt par mètre carré (W/m2) ­ en provenance du Soleil qu'elle n'en réémet vers l'espace. Cela se traduit par un déséquilibre énergétique de la Terre, provoqué pour une grande part par les gaz à effet de serre (GES) que sont pour l'essentiel le gaz carbonique et le méthane présents dans l'atmosphère.

L'inertie thermique des océans en cause

Dans la revue américaine Science du 18 mars, Tom Wigley, chercheur au National Center for Atmospheric Research de Boulder (Etats-Unis) fait l'hypothèse que l'humanité cesse dès à présent toute émission de gaz à effet de serre. Et il se livre à des calculs d'anticipation, en tenant compte de l'inertie thermique des océans. Dans cette hypothèse peu probable, celle-ci se fait sentir encore sur de longues années et serait responsable d'une élévation minimale de 1 ºC de la température moyenne. Accompagnée d'une hausse du niveau des mers d'environ 10 cm par siècle. Dans l'hypothèse où les émissions n'augmenteraient plus et demeureraient constantes, les mêmes paramètres passeraient de 2 ºC à 6 ºC, accompagnés d'une élévation du niveau de la mer de 25 cm en moyenne par siècle.
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Cette valeur paraît bien faible, car elle équivaut à un watt émis par une lampe électrique pour éclairer une surface d'un mètre carré. Mais les chercheurs, qui publient leurs travaux dans Scienceexpress du 28 avril, précisent qu'un "tel déséquilibre est élevé par rapport aux standards habituels de l'histoire de la Terre" . Avant les années 1960, ce chiffre ne dépassait pas quelques dixièmes de watt, rappellent-ils, mais, depuis 2000, le phénomène s'est emballé.

Au total, si on répartit cette valeur sur toute la surface du globe, on aboutit en 2100 à un réchauffement inéluctable de 0,6 ºC à taux de GES constant dans l'atmosphère. Or, le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a déjà calculé que la température de la planète s'était réchauffée de 0,6 ºC depuis le début de l'ère industrielle. Il a prédit également grâce aux simulations un réchauffement supplémentaire de 1,4 ºC à 5,8 ºC d'ici à la fin du siècle. La hausse de 0,6 ºC calculée par James Hansen et son équipe est incluse dans cette dernière fourchette. "Ce déséquilibre est la preuve que nous recherchions, expliquent les chercheurs. Il montre que nos estimations de l'action de l'homme sur le climat étaient bonnes, et que nous entraînons la Terre vers un climat plus chaud."

L'équipe américaine a calculé cette valeur en effectuant plusieurs simulations avec le modèle climatique global du GISS. Ils ont aussi utilisé des mesures de températures des océans recueillies par les milliers de bouées installées dans les mers du globe. Les satellites altimétriques ont d'autre part fourni une information précise sur le niveau des mers.

Ces données maritimes, qui n'existaient pas il y a dix ans, sont importantes car elles mettent en évidence le rôle capital des océans dans l'inertie du système climatique. Les mers réagissent en effet beaucoup plus lentement que les continents à un réchauffement. Cela veut dire que l'énergie "stockée" dans les océans se traduira inévitablement à la fin du siècle par une montée des températures et du niveau des mers.

"VÉRITABLE DÉFI"

"C'est un travail intéressant qui montre que le déséquilibre radiatif constaté est en fait un réchauffement qui n'a pas encore eu lieu" , estime Hervé Le Treut, directeur du Laboratoire de météorologie dynamique du CNRS.

"Cette étude américaine met en évidence une question capitale pour le réchauffement à venir : celle de l'inertie du système climatique. Une inertie largement liée à l'océan et aussi aux calottes polaires, explique Jean Jouzel, directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace. J'ai beaucoup de mal à faire comprendre cette notion capitale qui sera au centre des prochains débats du GIEC. Cela signifie que nous subirons pendant longtemps les effets du déséquilibre énergétique actuel, même si on maintient les GES à leur taux d'aujourd'hui. Le niveau des océans continuera aussi à s'élever de 10 à 25 cm pendant plusieurs siècles. Si on ne stabilise pas le taux des GES, ce sera pire, car l'élévation sera de 40 cm par siècle. Aussi, l'idée que certains avancent, selon laquelle le recours à de nouvelles techniques pourrait minimiser les dégâts, est illusoire comparée à l'énorme énergie des océans."

"C'est donc un défi considérable qui attend l'espèce humaine, prévient le spécialiste français, membre du GIEC. Nous relâchons actuellement dans l'atmosphère 7 milliards de tonnes de carbone par an. Pour stabiliser la situation, il faudrait descendre à 2 milliards de tonnes. Cela plaide donc en faveur de l'Europe, qui souhaite limiter à 2 ºC l'augmentation de la température par rapport à celle qui prévalait avant l'ère industrielle."
Christiane Galus
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